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Vol.3 juillet 2013
Le blues du col blanc
Pression et anxiété au travail sont désormais le lot des employés de bureau
Yuan Yuan

 

 

Pan Jie, une auditrice travaillant chez PwC à Shanghai et décédée des suites d'une maladie liée au surmenage 

Guomao, le quartier international des affaires où travaillait Ning, est le point de rassemblement des chauffeurs de taxi après 22 h, car ils savent que les employés de bureau travaillent souvent tard.

« Nous sommes piégés au travail », estime Jin Jian, 30 ans, qui travaille dans une société de publicité à Guomao. « Travailler pour l'industrie de la publicité signifie ne jamais se reposer, et nous ne pouvons pas vivre dans cette ville sans salaire, puisque le coût de vie à Beijing monte en flèche. »

Jin était satisfait de son salaire, ce qui est de plus de 10 000 yuans (1 630 dollars) par mois, mais il ne lui suffit plus. « J'ai un prêt immobilier d'environ 6 000 yuans (978 dollars) par mois et le coût de la vie de base est d'environ 3 000 (489 dollars),» explique-t-il. « Si je veux me marier et avoir un bébé, ce salaire est loin d'être suffisant. »

Les jeunes travailleurs ne sont pas les seuls à se sentir sous pression. La première génération de cols blancs en Chine, aujourd'hui âgés de 40 à 50 ans, est également dans une situation délicate.

David, qui a refusé de révéler son nom chinois, travaille dans des entreprises à capitaux étrangers depuis 20 ans et vit une vie de classe moyenne avec le titre de directeur du marketing de la région Asie-Pacifique.

En janvier 2013, le rapport financier de la société a déclaré que certains employés devraient être licenciés à cause du ralentissement de l'économie.

« Les sociétés étrangères ne sont plus aussi prisées que par le passé, car les entreprises publiques et privées en Chine s'améliorent très rapidement avec le développement de l'économie », confie David. Certains des gens de son âge ont lancé leur propre entreprise avec un certain succès, mais pour lui, cette opportunité est révolue.

« Ma femme est une femme au foyer et j'ai deux enfants qui étudient dans une école internationale. » En tant que seul soutien économique de la famille, il ne veut pas prendre de risques.

 

Argent ou santé

Le 13 mai, Li Yuan, âgé de 24 ans, est mort d'une crise cardiaque dans son bureau de Ogilvy & Mather, après avoir fait des heures supplémentaires pendant un mois.

Le dernier message que Yuan avait posté sur le site chinois de microblogging Weibo le montre en train de saluer sa webcam, probablement au moment où il s'apprêtait à quitter le travail.

Deux jours plus tard, un jeune employé travaillant chez 17173.com, un opérateur de jeu en ligne de la ville de Fuzhou, capitale de la province du Fujian, est mort d'une myocardite virale due au surmenage.

Karoshi, le terme japonais pour la mort par surmenage, désigne un phénomène qui se produisait principalement dans les usines de fabrication ou les chantiers de construction, mais il concerne de plus en plus souvent la vie des cols blancs en Chine. Selon un rapport du China Youth Daily, près de 600 000 personnes meurent d'épuisement de travail en Chine chaque année.

Selon une enquête menée par le Centre d'études travail de Chine, fondé en septembre 2012, environ 70 % des cols blancs travaillant dans le quartier des affaires de Beijing montrent des signes de surmenage et 38,4 % connaissent une grave pression.

Yang Heqing, directeur de ce centre, explique que: « L'époque est très compétitive et certains employés font des heures supplémentaires pour être mieux vus que leurs collègues. »

Depuis 1995, la Chine a adopté une semaine normale de travail de 40 heures. « Mais parfois, ce sont les salariés qui veulent faire des heures supplémentaires, c'est donc difficile à contrôler », considère Yang. « C'est devenu un phénomène courant de travailler de longues heures pour montrer son sérieux, alors que ce n'est pas la durée du travail qui compte, mais la qualité. »

« Nous avons la conviction que le travail vient toujours avant la vie, ce qui contribue également à augmenter le stress », explique Peng Guanghua, professeur à l'Université Renmin de Chine. « C'est un problème à la fois pour les employeurs et les employés, et la recherche montre aussi que les heures supplémentaires de travail peuvent parfois faire baisser la productivité au lieu de l'améliorer. »

 

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