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Vol.3 août 2013
Fabriqué chez les uns et les autres
Lisa Carducci

Une blague court depuis assez longtemps : Quels sont les trois mots anglais les plus utilisés dans le monde entier ? On voudrait bien que la réponse soit I love You, mais c'est plutôt «Made in China».

Un Canadien qui se dit patriotique a établi, il y a quelque temps, une liste des objets courants qui se trouvaient chez lui ou qu'il devait acheter, avec leur pays de fabrication. Il y avait, entre autres, les bonbons Hershey's, qui viennent du Mexique alors qu'auparavant ils étaient fabriqués au Canada ; les ampoules GE, aussi faites au Mexique, étaient plus chères que leurs sœurs Equate, produites au Canada.

Les champignons en conserve Ravine, avec une feuille d'érable rouge sur la boite, sont plus chers que les autres mais meilleurs.

Les fruits en conserve Del Monte sont mis en boite à Taiwan et Dole est maintenant un produit de Chine. Donc, il achète E.D. Smith, toujours fabriqué au Canada, et il se console du prix en songeant à la qualité.

Les cornichons de marque Choix du Président viennent de l'Inde.

Le principe de ce consommateur est d'acheter ce qui est fait dans son pays même si c'est plus cher. Il dit qu'on aurait dû commencer à le faire depuis au moins deux décennies déjà, car c'est un moyen de sauver des emplois, ceux d'aujourd'hui et ceux des générations à venir, de même d'en créer de nouveaux.

Le président Obama insiste sur l'étiquette « Made in USA ». C'est sans doute un geste appréciable de sa part en faveur des travailleurs étatsuniens.

On ne souvient que dans l'histoire, l'Empire du Milieu ne voulait rien savoir du reste du monde. Or, suivant l'application de la politique de réforme et d'ouverture, la Chine s'est beaucoup développée en profitant de l'investissement étranger à partir des années 1980. Une fois enrichie, ou tout en s'enrichissant, elle investit en Afrique et en Asie, aidant par le fait même ces pays à se développer à leur tour. De même, elle investit en Europe et en Amérique en temps normal, mais aussi en cas de crise comme l'an dernier pour sauver la Grèce, et il y a deux ans pour sauver la plus grande économie mondiale de la crise économique, et je nomme les États-Unis. Peut-on imaginer la plus grande économie du monde en faillite ? Eh bien, c'est ce qui serait arrivé si la Chine (entre autres) n'avait pas investi des milliards pour sauver les États-Unis.

Cependant, les États-Unis continuent de vivre au-dessus de leurs moyens, augmentant sans cesse leur dette nationale. Puis, ils se sont mis à dire que la Chine volait leurs jobs. Mais qui passe les commandes en Chine et dans les d'autres pays où la main-d'œuvre coute moins cher ? Les Étatsuniens ne veulent pas travailler pour un salaire bas, et ils n'ont pas l'argent pour ouvrir des usines où ils travailleraient eux-mêmes à un salaire américain.

C'est bien beau de vouloir acheter du « Made in... mon pays », mais si l'on refuse les produits fabriqués ailleurs, on limitera fort son choix de marchandises. D'accord, jus de pommes Richelieu au lieu de jus d'ananas Dole, mais on se fatiguera vite de n'avoir pas de choix. Et la vie, sans couleurs, deviendra morne.

Faites l'inventaire de tous les produits que vous achetez régulièrement, y compris les voitures et les vêtements, et demandez-vous combien de temps vous pourriez tenir si votre rayon économique était exclusivement national ? On peut survivre, bien sûr, mais ce n'est pas l'idéal. Car ce n'est pas tout de dire « Fabriquons chez nous, achetons chez nous ». Soyons réalistes : s'il en coute le double ou le triple pour ce faire, on ne relèvera pas le défi, et l'on n'aura tout simplement plus droit à la variété. Sans penser qu'en faisant fabriquer ailleurs, non seulement on élargit son éventail de choix, mais on aide d'autres pays à se développer.

 

 

 

 

 

 

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