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Vol.3 septembre 2013
L’animation chinoise décolle
Le tournant de l'industrie de l'animation en Chine
Zheng Yang

Kungfu Panda

Avec le succès du dessin animé Pleasant Goat and Big Big Wolf, les investisseurs chinois ont réalisé que la production d'un blockbuster lucratif ne nécessitait pas de stars hors de prix ou des actrices magnifiques, ni même une vrai personne. Cette série populaire de dessins animés en 2D sur des chèvres qui déjouent les attaques de loups maladroits fut adaptée en cinq films, engrangeant des recettes de plus de 700 millions de yuans (114 millions de dollars).   

Un grand nombre dessins animés suivent maintenant les traces de ces chèvres et sortent sur les écrans chinois. L'industrie de l'animation en Chine est devenue l'un des secteurs d'investissement les plus prometteurs. La production annuelle de cette industrie a grimpé en flèche, atteignant 76 milliards de yuans (12,4 milliards de dollars) en 2012, selon le ministère de la Culture.

Chaîne industrielle

À la China International Comics and Games Expo (CCG Expo) qui s'est tenue en juillet à Shanghai, Oriental DreamWorks a suscité beaucoup d'attention avec une statue de Kungfu panda de cinq mètres de haut. Beaucoup de fans d'animation ne connaissent pas l'entreprise, mais son logo, un panda assis sur la lune avec une pêche, devrait leur rappeler quelque chose.  

Basée à Shanghai, Oriental DreamWorks est une joint-venture créée en 2012, et détenue à 45 % par DreamWorks et 55 % par des sociétés chinoises. C'est le plus grand projet d'investissement international en Chine à ce jour.  

Selon le PDG de DreamWorks Jeffrey Katzenberg, la décision de réaliser cette joint-venture relève d'une solide confiance dans le marché de l'animation chinoise. Son dernier blockbuster, Les Croods, a généré plus de 391 millions de yuans (63 millions de dollars) au box-office chinois.  

Depuis 2006, le gouvernement chinois soutien l'industrie de l'animation en y investissant, en proposant des incitations fiscales et en appliquant plus strictement la réglementation des droits d'auteur, dans le cadre du 12ème Plan quinquennal, qui définit des objectifs économiques et de développement pour le pays de 2011 à 2015.  

La Chine compte plus de 500 studios d'animation . « Le mode de profit est la base d'une entreprise d'animation », a commenté Chen Shaofeng, vice-président de l'Institut pour les industries culturelles de l'Université de Pékin. Certains professionnels estiment que les revenus des stations de télévision ne représentent que 30 % des bénéfices d'un travail d'animation.

« C'est même parfois inférieur », déclare Li Huisheng, un conseiller en développement stratégique à Wanhao Cartoon, une société d'animation de premier plan basée à Pékin. « Il est donc important de développer une chaîne industrielle dont les produits dérivés jouent un rôle majeur. »

Au cours de ces cinq jours de la GCC Expo, 35 millions de yuans (5,6 millions de dollars) ont été dépensés en produits dérivés, vêtements et jouets, soit une moyenne de 164 yuans (26,8 dollars) par participant.  

Wanhao Cartoon travaille maintenant avec 14 fabricants de jouets et deux fabricants de bonbons. Selon Li, les auteurs pensent déjà aux produits dérivés lors de l'écriture du scénario, pour s'assurer que les personnages et l'intrigue peuvent être adaptés en jouets et autres produits.  

« Cependant, 70 % de nos efforts portent sur nos histoires, qui sont le fondement de toutes les opérations commerciales », explique-t-il. 

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