Patrouille d'inspection des douaniers sur une zone protégée

Pan Jie doit rester très vigilant chaque fois qu'il est en mission. Basé dans la ville de Fangchenggang, Pan, un inspecteur de la frontière, est constamment à l'affût des contrebandiers d'espèces sauvages qui sont actifs dans la région.

Importante porte d'entrée de l'Asie du Sud-Est, la ville de Fangchenggang, située dans la région autonome zhuang du Guangxi en Chine du sud, est un nœud de liaison pour le commerce illégal d'espèces sauvages, y compris la contrebande d'ivoire, des cornes de rhinocéros et des écailles de pangolins d'Afrique. Le 15 juin, Pan a aidé les douanes locales à saisir 160 cages de reptiles qui avaient été introduites en contrebande en Chine. Pesant 6,5 tonnes, la cargaison comprenait des espèces protégées de cobras et de tortues.

Mais ce coup de filet est seulement une petite partie de la lutte intensive de la Chine contre le trafic des espèces sauvages. Dans une autre affaire récente, le 22 mai, des agents des douanes de la ville de Manzhouli, dans la région autonome de Mongolie intérieure en Chine du nord, ont confisqué 213 paumes d'ours qui avaient été passées en contrebande par deux hommes russes. Les paumes saisies ont une valeur estimée à environ 2,8 millions de yuans (460 000 de dollars), ce qui en fait la plus importante saisie de pattes d'ours dans l'histoire de la Chine.

La loi chinoise stipule que les contrebandiers d'espèces protégées et de leurs dérivés peuvent être condamnés à plus de 10 ans de prison pour les infractions les plus graves.

« Ces cas sont la preuve que la Chine travaille plus dur que jamais pour sévir contre le commerce illégal des espèces sauvages », a déclaré Yin Hong, vice-ministre de l'Administration forestière d'État de Chine (SFA), lors d'une conférence de presse en mai. Yin a également noté que les arrestations montraient des améliorations dans l'efficacité de l'application de la loi.

En tant qu'acteur responsable, la Chine a fait de son mieux pour protéger la faune mondiale en établissant un réseau complet de réserves naturelles et un système de réglementation du commerce des espèces sauvages. Dans le même temps, la nation prend également l'initiative dans la construction de la coopération internationale pour lutter contre la contrebande transfrontalière de la faune protégée.

Un réseau actif

Yin a dit que les tendances à la baisse de la population d'animaux en voie de disparition de la Chine, y compris les pandas géants et les tigres de Sibérie, ont été inversées. Le dernier recensement de la faune publié à la conférence de presse a montré que le nombre de tigres de Sibérie sauvages est passé de 12 à 16 en 2000 à 18 à 22 actuellement, et il y a plus de 1 700 ibis à crête qui vivent maintenant à l'état sauvage et en captivité, contre seulement sept en 1981. Le nombre de pandas géants à l'état sauvage et en captivité a également grimpé, atteignant 1 596 et 341 respectivement. Le nombre total d'alligators chinois a également augmenté à plus de 10 000, contre seulement 300 dans les années 1980.