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Chigali,Yvette et Jean-Marie |
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Ying Yuanma et Kombo Francis-Roland |
« Nous, Africains, pratiquons surtout la technique européenne (balle longue), tandis que les Chinois utilisent la balle courte et sont les meilleurs. Alors pourquoi ne pas développer aussi ce système? » Jean-Marie M'Boua dit lui aussi que les nouvelles techniques de jeu apprises vont changer son enseignement. Les mouvements de pieds comptent pour 50% du jeu des Chinois.
Tous sont d'accord : ils ont beaucoup appris. Chigali Maatoug admire la théoricienne Antoinette, du Tchad, qui à 53 ans participe aussi au stage. Le tennis de table requiert patience, concentration, coordination, et une charge physique selon les niveaux, conclut-il.
Des cours d'histoire et de culture chinoise, en français, donnés par Ying Yuanma, complètent la formation sportive. Tous les Africains que j'ai rencontrés connaissaient quelques mots de chinois – le nécessaire pour saluer et remercier, ce qui crée un lien entre eux et les habitants du pays hôte.
Des stagiaires africains
Le tennis de table serait né en Angleterre à la fin du XIXe siècle, un jour de pluie où des convives se mirent à jouer avec un bouchon après le repas. Puis fut créée la balle en liège ou en caoutchouc, et la raquette faite d'une couverture de livre rigide, et plus tard la balle en celluloïd vide. Le jeu serait entré en Chine via le Japon au siècle dernier. Le mot pingpong n'est pas un mot chinois mais une onomatopée qui reproduit le son de la balle qui frappe la table et la raquette. |