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Vol.3 décembre 2013
Le gaspillage des uns et des autres
Lisa Carducci

Lorsque Xi Jinping est devenu le nouveau chef du gouvernement chinois, il a immédiatement lancé une campagne anti-gaspillage de nourriture et de boissons. C'était juste avant la fête du Printemps cette année, et le public s'y est prêté de bonne grâce.

La Chine a développé la très bonne habitude de rapporter à la maison le surplus des repas au restaurant; c'est louable. Déjà dans les années 1990, lorsque je travaillais à la CCTV, on pouvait se servir autant qu'on voulait au buffet abondant et varié le midi, mais des surveillants voyaient à ce que rien ne reste dans les assiettes. Sinon, une sanction s'ensuivait.

Mais il est un autre gaspillage dont je voudrais parler: celui de ressources naturelles – et par conséquent d'énergie et d'argent. J'ai tellement horreur du gaspillage que j'ai donné gratuitement des cours d'artisanat aux enfants des travailleurs migrants de mon quartier. Le samedi, les adolescents viennent chez moi, et nous nous créons des merveilles à partir de baguettes usagées, boites et bouteilles vides, paquets de cigarettes et bouts de tissu. Des bouchons de plastique sont devenus des lanternes ; des feuilles d'arbres, des cartes de vœux ; des pages de magazines, des colliers, et de vieux jeans, des sacs à main. S'il n'était de notre recyclage et de notre créativité, ce matériel serait allé aux déchets, et l'élimination aurait causé davantage de pollution.

En seulement six jours, un restaurant m'a fourni des milliers de baguettes que nous avons transformées en napperons, portecrayons, corbeilles à papier, couvre-pots pour plantes et cadres à photo.

Au Bangladesh –  un pays où l'obésité est inconnue –  j'ai constaté que l'on ne gaspille aucune nourriture. Le riz est apporté dans un grand bol, et chaque convive prend la quantité qu'il peut manger. On peut en reprendre mais non en laisser. Les portions de viande et légumes sont modestes, mais quand même suffisantes. 

Mais pendant les quatre vols effectués pour ce voyage, j'ai réalisé une fois de plus combien un seul avion gaspillait de ressources. Et des centaines, des milliers d'avions par jour dans le monde en font autant !

À l'heure des repas, chaque passager reçoit une jolie boite contenant un morceau de gâteau et trois tranches de fruits empaquetés séparément dans un contenant et plastique, lequel est emballé sous vide, plus un autre sachet où se trouvent fourchette, cuiller et couteau de plastique, une serviette de papier supplémentaire et un cure-dent enveloppé individuellement, de même qu'un petit pain et un sachet de légumes marinés, dans un emballage à longue conservation. Seule la fourchette était nécessaire, en fait, et tout le reste était voué à la poubelle, y compris la boite jolie et solide.

Plusieurs passagers ne consomment que le mets principal, lequel est servi dans un contenant en aluminium qui ne sera ni réutilisé ni recyclé.

Les lignes aériennes chinoises acceptent de remplir une seconde fois votre verre de plastique, si vous l'offrez, mais ils ne font pas la promotion de cette façon d'épargner. Sur les lignes internationales, cependant, je dois toujours insister pour réutiliser mon verre, même si je ne change pas de type de boisson. Imaginez ! Chaque vol utilise au moins mille verres !

Les vols internationaux gaspillent encore davantage: deux cure-dents, un assaisonnement à salade même si aucune salade n'est servie, de la sauce de soja, un petit sachet de sel et poivre, du sucre et du lait en poudre pour café.

Si nous, voyageurs fréquents, ne réagissons pas, nous sommes complices d'un crime contre la Nature. Chaque fois, je me plains au personnel de cabine, qui ne peut que me dire : « Vous avez raison, c'est très peu environnemental. » Le service est ainsi fait pour épargner du temps ; mais cette excuse est-elle acceptable ? Jusqu'ici, j'ai entendu seulement United Airlines annoncer qu'on recycle papier, plastique et métal utilisés à bord.

Assez d'être la victime silencieuse d'un système que je réprouve. J'ai décidé d'agir, et imprimé plusieurs copies d'une lettre signée, avec identification, adressée aux autorités concernées des compagnies d'aviation. Chaque fois que je voyage, j'en remets une au commandant de bord en le priant de la transmettre à qui de droit. C'est un service qui ne se refuse pas.

Nous sommes des milliers à voyager par air. Si vous suivez mon exemple, nous arriverons bien à sensibiliser quelqu'un. Qu'en pensez-vous ?

 

 

 

 

 

 

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