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Vol.4 mai 2014
Renaissance R & D
Focus sur l'innovation et la R&D chinoise
Nicolas Compton

R&D (SUN SHUBAO)

La Chine, vue en Occident comme la « grande imitatrice », est en passe de devenir le premier investisseur en recherche et développement (R&D) au monde d'ici 10 ans, selon un récent rapport du cabinet de conseil KPMG.

Cette année, l'entreprise Battelle et R&D Magazine prédit que la Chine va dépenser 284 milliards de dollars, une augmentation en glissement annuel de plus de 20 %, loin devant les États-Unis.

Le boom des dépenses chinoises est le résultat du 12e Plan quinquennal (2011-15), qui stipule que les dépenses de R&D devraient s'établir à 2,2 % de son PIB en 2015 (il est maintenant à 1,9 %, et à 2,8 % aux États-Unis). Selon Battelle et R&D Magazine, les investissements en  R&D de la Chine sont liés à des objectifs nationaux de « croissance industrielle, évolution domestique d'une économie avancée, projection de puissance et prestige international ». La Chine mène des activités de R&D dans trois domaines, à savoir l'agriculture et la production alimentaire, les technologies militaire et aérospatiale, ainsi que l'énergie.

L'objectif est de créer une économie axée sur l'innovation en 2020, pour passer d'une économie fortement tributaire de la fabrication et des investissements publics à une nouvelle, stimulée par l'innovation et les hautes technologies. 900 000 élèves ingénieurs sont diplômés chaque année, contre 80 000 aux États-Unis. En outre, les initiatives politiques en matière de lois et d'application de protection de propriété intellectuelle chinoise, jumelées avec des incitations fiscales pour les centres de R&D, ont fait de la Chine l'une des « destinations les plus attrayantes » du monde pour les dépenses de R&D.

« La Chine investit massivement pour créer une infrastructure pour le développement et la commercialisation de produits avancés, dépassant le simple statut d'usine du monde », note Battelle et R&D Magazine.

Elle fait néanmoins face à des défis de taille dans la traduction de ses objectifs politiques. Des entreprises comme Xiaomi et Alibaba, encensées pour leurs innovations et leur succès, sont encore rares. Selon Austin Qie, Co-fondateur et GM à Uplooking, une société informatique basée à Beijing qui forme en développement web, la prise de risque et l'innovation sont relativement rares en Chine, où le statu quo et la croissance stable sont valorisés.

« C'est le rôle du système éducatif », a déclaré Qie, se demandant si davantage d'investissements en R&D se traduiront par des résultats réels en Chine. « Peut-être que nous n'apprenons pas à nos jeunes à penser de façon créative. »

Pour y remédier, la Chine redouble d'efforts pour établir une infrastructure qui favorisera la recherche et des scientifiques critiques. Une star naissante des institutions de recherche scientifique est Shenzhen BGI, le plus grand cabinet de recherche en génomique du monde qui abrite jusqu'à 20 % de la capacité de séquençage de l'ADN de la planète. Il est actuellement au cinquième rang en Chine pour la parution d'articles scientifiques, derrière l'Académie chinoise des sciences (CAS) et trois universités, selon Nature Publishing Index. Plus de 5 000 scientifiques s'impliquent dans des projets - allant de la cartographie du génome de personnes atteintes d'autisme à la recherche d'un lien entre génétique et QI - avec des milliards de dollars d'investissements provenant de sources publiques et privées.

Alors que BGI et d'autres établissements de recherche bénéficieront du boom des dépenses de la Chine en R&D, veiller à ce que ces milliards de dollars soient bien redistribués est un autre défi. Selon China Economic Weekly, en 2012, seulement 40 % ont été effectivement utilisés pour la recherche, alors que le reste a servi à couvrir les coûts d'exploitation et les « affaires administratives » comme les voyages et la nourriture.

Avec une plus stricte surveillance budgétaire et la répression récente du Président Xi Jinping sur les excès, il reste encore à voir si ce rapport va s'améliorer, et si la R&D en Chine peut mener à une véritable renaissance de l'innovation.

Bouchée techno

» La Chine se prépare à lancer sa première console de jeu, appelée « Fun Box », dans les prochains mois.

La console est le résultat d'un partenariat entre le géant chinois des télécommunications ZTE et The9 , deuxième plus grand développeur et exploitant de jeu du pays, et fait suite à une décision en janvier du gouvernement chinois de lever l'interdiction sur les consoles de jeux qui existait depuis 13 ans.

Parmi ses caractéristiques, la Fun Box dispose de 2 Go de RAM, une double antenne wifi, et peut diffuser du contenu HD à partir d'Internet et de périphériques USB connectés.

 

 

 

 

 

 

Double Take
 
Science and Technology
-High-Tech in Togo
-R&D Renaissance
-Rhino Tracks
-Lunar Exploration
 
Spotlight
-Marriage in Burundi
-Depicting Africa
-Drawing Inspiration from China
-African Achievement

 

 

 

 

 
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