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Vol.4 juillet 2014
Les nouveaux amis apportés par l'art
Les produits en bambou se multiplient en Afrique
Cui Xiaoqin

 

 

les apprentis du Zimbabwe apprennent auprès des professures chinois comment tresser les paniers en bambou 

Chaque année en juin, la province du Zhejiang située au sud-est de la Chine accueille un groupe d'Africains pendant la saison des pluies. Dans une classe de formation du Centre culturel de la province du Zhejiang, huit apprentis venus d'Éthiopie et du Zimbabwe apprennent à tresser des paniers et des lanternes en bambou avec l'aide d'un professeur chinois. En un instant, les produits en bambou semblent prendre vie entre les mains des artisans.

Il s'agit d'un séminaire de formation destiné aux artisans africains, organisé par le ministère chinois de la Culture et la province du Zhejiang. Ce dernier fait suite au succès de l'organisation du séminaire précédent de formation à la broderie pour les apprentis du Botswana. Huang Yun, directeur du département des échanges extérieurs du Centre culturel du Zhejiang a expliqué à CHINAFRIQUE que tous les apprentis avaient déjà des bases en matière de tressage en bambou et qu'ils étaient sélectionnés par le gouvernement local pour venir se perfectionner en Chine.

Quelles sont les histoires sur les petits objets d'art en bambou ?

« Apprendre le tressage en Chine »

Ce séminaire accueillant exclusivement des Éthiopiens et Zimbabwéens s'est tenu du 14 mai au 25 juin.

Parmi tous les participants, on comptait quatre Éthiopiens dont le plus âgé de 37 ans, et trois autres jeunes nés après les années 1990. Ils travaillent dans leur pays natal dans le domaine des produits en bambou, notamment la fabrication des meubles en bambou, surtout des chaises.

Huang Yun a expliqué au journaliste les raisons pour lesquelles ils ont été sélectionnés : certains d'entre eux sont choisis parce qu'ils parlent anglais. Dans ce cas-là, la communication est facilitée et l'apprenti peut mieux apporter son expérience chinoise en Afrique. Les autres ont déjà une certaine expérience dans le tressage des produits en bambou. Ils peuvent donc facilement saisir l'essentiel de la technique artisanale.

Deux dames venaient du Zimbabwe. Elles gagnent leur vie au Zimbabwe grâce à la fabrication et la vente de paniers et lanternes en bambou. En plus de vendre leurs produits sur le marché, elles participent aussi à certaines expositions d'œuvres artisanales locales. Si elles connaissent déjà les techniques de base du tressage, elles ont déclaré : « la technique du tressage dans notre pays natal est relativement simple, ici en Chine, après des jours de formation, nous avons appris diverses techniques. »

Riche mode d'apprentissage

En fait, la coopération entre l'Afrique et la Chine dans le domaine des produits en bambou possède une longue histoire. En 1993, le centre national chinois de recherche sur le bambou a lancé des programmes d'assistance à l'Afrique. Pendant les deux dernières décennies, cette coopération n'a cessé de se développer. Jusqu'à aujourd'hui, les modes de coopération et d'apprentissage se sont beaucoup diversifiés : envoyer les équipes techniques en Afrique ; inviter les apprentis africains à suivre une formation en Chine ; établir des usines chinoises en Afrique, etc. En décembre 2013, l'installation de la première usine coopérative de l'industrie du bambou au Ghana marqua une nouvelle étape dans la coopération sino-africaine en la matière.

Considérés comme l'un des principaux modèles de coopération, les séminaires exercent toujours une influence importante et sont enrichis continuellement. Huang Yun a expliqué le fonctionnement du séminaire : « chaque jour, il y a des cours dans lesquels les professeurs chinois apprennent aux participants comment tresser des paniers et des lanternes en bambou ; après le cours, on a une visite de 2 à 3 heures chaque semaine pour amener les participants à visiter le marché local des produits en bambou. »

Pour mener à bien la formation, Huang Yun dit que le Centre culturel a fait des enquêtes avant l'arrivée des apprentis. Par ailleurs, le centre a choisi des produits en bambou plus pratiques et adaptés aux besoins de la vie quotidienne des Africains. Enfin, des manuels en anglais ont été spécialement utilisés pour faciliter la compréhension du contenu des cours.

Huang Yun compte également organiser une exposition de trois jours pour montrer au public les œuvres fabriquées par les professeurs et les apprentis africains au cours du séminaire.

« Ramener la technique en Afrique »

Mis à part la technique de tressage du bambou, le Centre culturel organise également une série d'activités visant à enrichir la vie des Africains après les cours. Ils peuvent apprendre auprès des artisans chinois expérimentés comment fabriquer les parapluies de soie et maîtriser les techniques du papier à découper. Les Africains sont souvent surpris par les arts traditionnels chinois et nombre d'entre eux ont déjà fabriqué avec succès des œuvres de broderie.

Certaines formations professionnelles simples bénéficient aussi aux participants africains. Quand ils viennent en Chine pour la première fois, certains d'entre eux ne savent pas utiliser correctement l'ordinateur, mais après les cours, ils commencent à présenter leurs œuvres grâce à un PPT.

La fête traditionnelle chinoise appelée Festival du bateau-dragon tombe justement pendant le séminaire. Le Centre culturel organise donc chaque année une compétition de confection de boulettes de riz (la nourriture traditionnelle chinoise pour la fête du bateau-dragon). « Toutes les activités sont favorables pour renforcer la communication et la compréhension. J'espère que les amis africains qui viennent apprendre des arts artisanaux en Chine pourront aussi connaître la Chine de manière plus approfondie et aimer ce pays. C'est une sorte de communication extérieure importante », a déclaré Huang Yu. « Quand ils apprenaient à découper le papier, j'ai expliqué que la Chine avait la forme d'un coq. Tout le monde n'a pas bien compris cette phrase, mais quand ils ont fini leurs œuvres de papier découpé, ils ont trouvé immédiatement la véritable forme de la Chine. La communication par l'art est un moyen efficace pour renforcer l'amitié et la compréhension mutuelle. »

cuixiaoqin@chinafrica.cn

 

 

 

 

 

 

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