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Vol.4 juillet 2014
Pic de santé
Les praticiens en acupuncture viennent de l'étranger pour aiguiser leurs connaissances médicales à Beijing
Bai Shi

Savoir infini

En tant que traitement empirique, l'acupuncture exige une pratique dévouée. Il faut de longues années d'études attentives pour la maîtriser, peut-être même une vie entière.

Manuel pratique l'acupuncture et la moxibustion depuis près de 16 ans, mais c'est seulement récemment qu'il s'est rendu dans le pays où la discipline est née pour se former auprès de spécialistes chinois authentiques. Il explique qu'il lui reste beaucoup à apprendre sur les techniques de l'acupuncture.

« Je suis venu à Beijing pour la première fois l'an dernier pour m'améliorer. J'ai été très impressionné par les compétences avancées et l'éthique professionnelle des praticiens de médecine traditionnelle durant mes études ici », se souvient-il.

« Un ancien proverbe chinois affirme que le savoir est infini. Il y a tant à apprendre, c'est pourquoi j'ai décidé de revenir ce printemps pour une formation de deux mois », déclare Manuel.

Il a participé au cours de niveau avancé organisé par le Centre international de formation en acupuncture de Chine à Beijing (CBIATC), relevant de l'Institut d'acupuncture et de moxibustion sous les auspices de l'Académie des sciences médicales chinoises.

Zhou Yunxian, une praticienne de médecine traditionnelle âgée de 76 ans, est le professeur de Manuel au CBIATC. Même après avoir atteint l'âge de la retraite, elle est restée à l'hôpital Guang'anmen pour continuer à former la nouvelle génération.

« La Chine a souhaité aider les pays sous-développés à améliorer leurs services médicaux en organisant des cours sur l'acupuncture et la médecine traditionnelle pour les professionnels de santé étrangers », note-t-elle. « Par rapport aux autres soins, l'acupuncture est la physiothérapie la plus abordable pour les peuples de ces pays. L'acupuncture a aussi gagné en popularité dans les pays développés lorsque la culture chinoise s'y est répandue. »

Cependant, enseigner l'acupuncture n'est pas chose aisée.

« Au début, la plupart des étudiants étrangers ne savaient rien de la théorie ou des concepts de la médecine traditionnelle chinoise. Par exemple, lorsque je mentionnais le qi et les xuewei (points d'acupuncture), ils semblaient très confus », explique-t-elle.

« Le système théorique de la médecine traditionnelle est profondément ancré dans la philosophie, et très différent de la science médicale moderne. C'est pourquoi nous devons expliquer ces concepts dans les termes les plus simples durant les cours de formation », ajoute-t-elle.

Zhou amène fréquemment ses étudiants à l'hôpital et leur apprend à se servir des aiguilles. Elle est convaincue que la pratique clinique est une partie importante du processus d'apprentissage de ses élèves étrangers.

« La théorie et la mise en pratique sont tout aussi importantes pour apprendre l'acupuncture. Il faut exercer le bon degré de pression pour insérer une fine aiguille dans un point d'acupuncture ; pas trop pour ne pas faire souffrir le patient, mais suffisamment pour que l'aiguille ait un effet. Cette habileté subtile ne peut être obtenue qu'en s'exerçant à maintes reprises », observe-t-elle.

La voie de la santé

Manuel considère l'acupuncture comme sa carrière. Pour Kathavina Böhm, une femme au foyer venue de Bavière, l'acupuncture est un passe-temps. Elle s'intéresse depuis longtemps à la médecine traditionnelle chinoise. En Allemagne, elle travaillait dans le secteur pharmaceutique, avant de déménager à Beijing avec son mari. Sa nouvelle vie en Chine lui a donné l'opportunité d'apprendre à mettre en pratique les techniques de la MTC.

Elle voit dans la médecine traditionnelle un moyen mystérieux mais efficace de traiter certains problèmes comme le stress et les rhumatismes. Des études récentes ont montré que l'on peut soulager la douleur en stimulant les terminaisons nerveuses, ce qui est l'une des fonctions majeures de l'acupuncture.

En dépit des différences culturelles, la médecine traditionnelle chinoise a gagné en popularité en Allemagne ces dernières années. De nombreuses cliniques d'acupuncture ont ouvert dans le pays, et le gouvernement a approuvé l'inclusion des traitements de MTC dans son système d'assurance-maladie, explique Böhm.

L'acupuncture a toutefois des points faibles. Il s'agit d'un processus long, qui exige un traitement de longue durée pour être efficace, selon Böhm.

Elle espère pouvoir utiliser ses nouvelles connaissances pour soigner sa famille en cas de fatigue ou de blessures sportives. « La médecine traditionnelle chinoise est un puits de savoir pour conserver une bonne santé, l'acupuncture est seulement un exemple », rappelle-t-elle.

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