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Vol.4 octobre 2014
La vie influencée par les arts martiaux
Un jeune Congolais et ses films d'arts martiaux chinois
Cui Xiaoqin

Steve Dzibril Kouma

Li Ran remet un présent à Kouma lors de la Première de son Film

Sur l'écran, deux hommes au visage bronzé sont en train de procéder à un combat d'arts martiaux chinois, mais il s'agit juste d'un film réalisé par un jeune africain, et non un film de la célèbre star chinoise Jackie Chan. Nommé « Éviter », ce film sorti le 31 mai est l'œuvre du jeune réalisateur et acteur congolais Steve Dzibril Kouma.

Ce dernier vient de République du Congo. Né en 1982, il jouit déjà d'une certaine réputation dans le milieu des arts martiaux, et il ne cache pas sa grande passion à leur égard : « J'adore les arts martiaux chinois, parce qu'ils m'apportent la passion et la modestie, et en même temps, il s'agit d'un art enseignant la maîtrise de soi », dit-il.

Mais quelles sont les histoires entre ce jeune homme congolais et les arts martiaux chinois ?

 

Arts martiaux dans les films

Si de nombreux étrangers apprécient les arts matériaux chinois, la plupart d'entre eux se contentent de faire de la boxe chinoise pour s'amuser. À la différence de ces amateurs, Kouma a sa propre ambition. Il explique ainsi à CHINAFRIQUE : « J'aime les arts martiaux et je suis formé à la réalisation de films, j'ai donc tourné un film dans lequel il y a de nombreux éléments d'arts martiaux chinois. »

« Cette année marque le 50e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la République du Congo, donc j'espère faire quelque chose pour le renforcement de ces relations en matière de culture, surtout dans le domaine du cinéma. »

« Éviter » est le premier film de Kouma. Le 31 mai, ce film de 90 minutes est sorti à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Le film est aussi le premier film africain qui est tourné sur la base des arts martiaux.

Li Ran, jeune Chinoise âgée de 21 ans, est une championne d'arts martiaux. Invitée par son ami africain Luc Bendza, elle a participé à la conférence de presse du film, tenue le 31 mai à Brazzaville. « Je n'aurais jamais pensé que j'aurai l'occasion de participer au tournage du deuxième film de Kouma. Après avoir vu le film « Éviter » lors de la cérémonie, j'étais surprise de la passion des Africains à l'égard des arts martiaux chinois », a-t-elle confié à CHINAFRIQUE.

Li Ran a commencé à pratiquer la boxe chinoise dès son enfance, mais elle est encore impressionnée par l'excellente performance des Africains en matière d'arts martiaux chinois. « Je n'aurais jamais pensé que sur le continent noir, le peuple montrerait une si grande passion pour nos arts traditionnels. Certains d'entre eux sont professionnels », ajoute Li Ran.

Kouma a annoncé que le synopsis de son deuxième film avait déjà été écrit. Le nouveau film racontera une histoire d'amour entre une fille chinoise et un garçon congolais qui s'entraident pour combattre un groupe de voyous africains, et on y retrouvera encore une fois de nombreux éléments d'arts martiaux chinois.

La coopération des acteurs chinois et africains est encouragée par Luc Bendza, qui est aussi le producteur du film. Selon lui, avec la participation de l'actrice chinoise, le nouveau film sera encore plus spécial et attractif.

Le deuxième film de Kouma a obtenu le soutien d'entreprises africaines telles que MGN, WARID Congo et AZUR Congo. Il y a même une entreprise chinoise qui a choisi d'investir dans ce film car « Éviter » a été bien accueilli par les spectateurs.

Quand le film est sorti en mai de cette année, les salles de cinéma étaient remplies de spectateurs. Kouma dit vouloir graver des DVD du film pour les vendre en Afrique et dans le monde entier.

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