Une scène d'arts martiaux du film « Éviter »
Apprendre les arts martiaux en Chine
Les arts martiaux ont ouvert Kouma à un monde flambant neuf, mais comment est-il lié à cette discipline ?
Il y a 4 ans, il a eu la chance d'être financé par l'Association des arts martiaux chinois pour apprendre les arts martiaux en Chine, à l'Université des sports du Shandong. Là, il a développé progressivement son propre style et a commencé à pratiquer la boxe Taiji.
Six mois après, à travers ses propres efforts, Steve Dzibril Kouma est allé à l'Université sportive de Beijing pour se perfectionner. Cette fois, sans le financement de l'Association, sa famille et lui-même furent en charge de toutes ses dépenses, mais cela valait la peine selon lui.
Le jeune homme s'est rapidement adapté à la vie en Chine, et il dit même adorer la culture chinoise, car le peuple ici est modeste et gentil. Dans le campus, comme les autres étudiants chinois, il étudie tous les jours, va à la cantine, participe aux activités extra-scolaires, et tout se passe pour le mieux.
À partir du jour où Kouma a découvert les arts martiaux chinois, il ne s'est plus jamais séparé de cet art.
Propager les arts martiaux
À travers une série de formations dans les universités en Chine, le jeune Congolais s'est beaucoup perfectionné. Il a ensuite participé à une série de concours d'arts martiaux internationaux et a remporté de nombreux prix.
Puis, il a créé un club nommé « Les seigneurs des arts martiaux » en Afrique, pour offrir une plate-forme aux amateurs d'arts martiaux chinois. Le jeune homme affirme vouloir présenter la culture chinoise et les arts martiaux chinois au monde, parce que ces derniers sont bons pour la santé, la défense et la maitrise de soi.
Outre la création du club et le tournage du film, il saisit toutes les opportunités pour propager les arts martiaux : programmes téléphoniques, soirées de toutes sortes, galas, etc. Il est confiant concernant la passion des Africains à l'égard de cet art, parce qu'au cours des dernières années, il y a eu de plus en plus de visages africains sur la scène de compétition.
Maintenant, Steve Dzibril Kouma compte traduire son premier film en chinois. Comme il ne sait pas si cela peut fonctionner, il est en train d'essayer d'étudier les possibilités et la faisabilité du projet. « Peut-être que je peux aller en Chine et demander à quelqu'un de traduire le film pour moi, ou faire ce travail en collaboration avec mes amis de l'Institut Confucius en Afrique. Je n'ai pas encore pris ma décision. »
Kouma a commencé à apprendre le chinois à l'Institut Confucius local, mais il ne sait dire que quelques mots simples. Il espère pouvoir parler chinois un peu plus couramment dans le futur.
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