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Vol.4 octobre 2014
Communiquer par la littérature
Le milieu littéraire sud-africain veut coopérer avec la Chine
Zheng Yang

Quand les Sud-Africains parlent de la Chine, c'est généralement pour évoquer les spécialités culinaires, l'histoire et les traditions, une économie qui se développe, voire même les vedettes des films de kungfu. On y parle néanmoins rarement de littérature chinoise, comme l'admet le chroniqueur de voyages sud-africain Shile Khumalo. La plupart de ses compatriotes, tout comme lui, ne sont jamais entrés en contact avec la littérature chinoise.

En août dernier, avec quatre autres écrivains, ils ont représenté le monde littéraire sud-africain au cours d'une tournée en Chine. Leur objectif était de forger des liens de coopération entre les milieux littéraires des deux pays.

Invités par l'Association des écrivains de Chine, ils ont passé une semaine à Beijing et à Tianjin pour une série de rencontres et de séminaires.

« Il s'agit de dresser un état des lieux de la littérature et de l'édition en Afrique du Sud et en Chine, et de savoir comment les deux pays peuvent coopérer pour développer la littérature d'une manière mutuellement bénéfique », explique Walter Oliphant, professeur de théorie littéraire à l'Université d'Afrique du Sud.

Il ajoute que les écrivains des deux pays travaillent sur un projet de traduction d'œuvres et de publication de travaux de jeunes écrivains sud-africains dans des revues littéraires en Chine. À noter par ailleurs que l'Afrique du Sud sera à l'honneur lors de l'édition 2015 de la Foire internationale du livre de Beijing. Elle offre une plateforme d'envergure dans les domaines de la coopération et du partage dans les langues et la littérature.

« La communauté chinoise en Afrique du Sud s'accroît et nous souhaitons mettre l'accent sur cet aspect de la culture sud-africaine dans la relation basée sur le partenariat économique entre les pays BRIC », souligne-t-il.

La tournée de cette année aura aussi été l'occasion pour les membres de l'Association des écrivains de Chine de s'entretenir avec les écrivains sud-africains qu'ils n'avaient pas pu rencontrer lors de leur tournée en Afrique du Sud l'an passé. Cinq écrivains chinois avaient alors visité Johannesbourg et Le Cap. M. Oliphant se rappelle combien ils avaient été impressionnés par la beauté et l'histoire de son pays. Cette année, les écrivains sud-écrivains ont été inspirés par leur visite de la capitale chinoise.

C'est le Musée national de la littérature moderne chinoise qui a le plus marqué Bathandwa Mcuba, auteure de « Creative Culture ». « En grandissant, les classiques de la littérature étaient Shakespeare et des auteurs disparus. Il y a cependant des auteurs encore vivants dans ce musée, ce qui veut dire qu'il est encore possible qu'on nous lise pendant que nous sommes encore vivants. Avoir une conversation avec un auteur vivant est quelque chose de très important », confie-t-elle.

Les écrivains sud-africains ont aussi beaucoup appris de l'histoire chinoise lors de leur visite de la Cité interdite et de la Grande muraille. Ils y ont vu des similitudes avec l'Afrique du Sud.

« Nous fêtons actuellement 20 années de démocratie. Nous mettons en place une nouvelle identité, une identité avec une unité telle qu'elle a été rêvée », estime Primrose Mrwebi. « Ainsi, dans les milieux littéraire, émerge une nouvelle génération de talents, qui se font la somme de divers styles et valeurs ».

Écoutons à présent deux jeunes écrivains.

zhengyang@chinafrica.cn

Bathandwa Mcuba

Il y a actuellement un grand nombre de jeunes Sud-Africains qui écrivent des romans. Une des plus grandes maisons d'édition du pays vient en effet créer de nouvelles opportunités pour l'écriture et l'éclosion de talents. En ce moment, donc, nous sommes témoins de l'émergence de nouvelles voix provenant de langues et de dialectes d'Afrique du Sud et présents dans les écrits. Nous en sommes ravis, surtout après une période durant laquelle nous avons été privés de ce type de littérature, car avec l'ancien système éducatif, nous devions apprendre des auteurs qui n'étaient pas Sud-Africains. S'ils étaient Sud-Africains, ils n'étaient pas nombreux et plutôt des universitaires. C'est donc une période exaltante pour l'émergence de voix sud-africaines. De nouveaux dramaturges arrivent sur le devant de la scène ; ils écrivent de nouvelles pièces et s'inspirent du souvenir des anciens. Nous avons donc une variété de genres qui permettent à de nouvelles voix d'avoir confiance : nos histoires méritent d'être entendues.

 

Shile Khumalo

Avant 1994, si vous étiez un écrivain, vous deviez écrire le plus souvent sur la politique car c'était un aspect crucial. Les gens écrivent toujours sur la politique, mais aussi sur d'autres thèmes. Notre Constitution est l'une des plus justes au monde et elle nous permet d'exprimer toutes nos idées, quelles qu'elles soient. Il n'y a pas un bureaucrate qui dira : « non, c'est un sujet tabou, on ne peut pas en parler ». Nous avons le droit de parler de tout, pas seulement dans les romans et les œuvres de fiction, mais aussi dans la poésie. L'autre chose, c'est que nous pouvons voyager. J'écris des chroniques de voyages, la plupart en Afrique. L'Afrique du Sud n'est plus isolée comme avant. Nous pouvons voyager librement sur tout le continent. C'est pour cela que quelqu'un comme moi a pu faire ce qu'il a fait.

 

 

 

 

 

 

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