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Vol.4 novembre 2014
La reconnaissance des uns et des autres
Lisa Carducci

Je me demande si un jour viendra où les Chinois comprendront qu'il n'y a pas une, mais de multiples cultures étrangères, de multiples cultures occidentales, et que ogni mondo è paese comme on dit en italien, ce qui signifie qu'il n'y a pas deux personnes pareilles au monde.

Au Canada, la fête de l'Action de grâces est célébrée le deuxième lundi d'octobre. Je devrais dire qu'elle est soulignée, car ce n'est pas vraiment une occasion de réunion familiale et de grande manifestation comme l'est Thanksgiving aux États-Unis, une fête qui tombe le dernier jeudi de novembre et fait l'objet d'un congé national. Dans les deux cas, le nom de la célébration signifie « dire merci » ou « exprimer sa reconnaissance ». Mais à qui ?

À Dieu d'abord, qui régit le monde et veille sur ses créatures ; à ses parents, ses amis, ses proches. Mais chaque personne n'a-t-elle pas une dette personnelle envers certains êtres qui lui ont apporté quelque chose, fait du bien, et parfois même, sauvé la vie ? Je voudrais rendre hommage à certains de mes contemporains qui, dans ma tranche de vie chinoise, ont eu de l'importance pour moi.

En 1989, je suis tombée gravement malade à Beijing et j'ai été ramenée inconsciente dans mon dortoir. Un professeur que je ne connaissais pas est allé m'acheter des médicaments, me les a rapportés et m'a expliqué dans son mauvais anglais comment les prendre, puis a enfourché sa bicyclette pour rentrer chez lui où sa famille l'attendait pour diner. Il n'y avait pas de téléphone alors pour prévenir de son retard. Vingt minutes plus tard, il revenait frapper à ma porte, me suppliant presque à genoux de ne révéler à personne qu'il avait « oublié » de me rendre la monnaie (0,3 yuan). Je savais bien qu'il était sincère et n'aurais jamais entaché sa réputation.

En 2003, un chauffeur de taxi de la province du Qinghai non seulement m'a offert un prix incroyablement bas pour me promener toute une journée mais m'a fait découvrir, outre la résidence du Xe Panchen Lama et le lac Céleste, une source fraiche cachée dans la montagne et un village centenaire aux sculptures de bois bien conservées. Puis, au monastère de Wendusi, il m'a présenté un lama, son ami, devenu le mien par la suite. Je garde du chauffeur Zhang Jun le souvenir d'un homme qui songeait bien plus à « servir » ses clients et à leur faire plaisir qu'à la somme qu'il allait récolter, allant même jusqu'à refuser un petit surplus bien mérité. Et je dois dire que dans la province du Qinghai, j'ai plusieurs dettes de reconnaissance dont cet exemple n'est que le premier.

En 2005, un jour où je souffrais profondément pour des raisons personnelles, un ami me téléphona de Shanghai et me demanda : « Si je vais à Beijing demain, pourrai-je te voir ? » C'était exactement ce dont j'avais le plus besoin, une oreille amicale pour m'écouter. Un ange avait dû lui souffler qu'une peine incommensurable m'affligeait, et par amitié, il est venu de loin me consoler le lendemain.

En 2007 vint l'heure de la retraite. Je jouis de la résidence permanente en Chine, un privilège qui n'est assorti d'aucun support monétaire. Or, un de mes anciens étudiants qui vit à Hangzhou m'a dit : « Ma femme et moi aimerions beaucoup que vous veniez vivre avec nous aussi longtemps que vous le voudrez. Vous n'aurez rien à faire et rien à payer. Chaque jour vous pourrez aller lire ou écrire au bord du lac de l'Ouest, et vous rentrerez pour le repas. » Comment pourrais-je jamais oublier un tel exemple de piété filiale, d'affection et de respect ?

L'espace alloué à ma chronique m'oblige à m'arrêter ici, mais les situations qui incitent ma reconnaissance sont encore nombreuses. Puisse le Ciel bénir ces personnes qui, par leurs actes de générosité, équilibrent dans le monde les méfaits d'autres êtres, exigeants, injustes et méchants qui torturent les âmes bien pensantes, répandent le mal et la haine et causent des plaies incurables autour d'eux.

Nous avons tous quelqu'un à bénir, il suffit de réfléchir un peu.

 

 

 

 

 

 

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