|
Le concert « Lang Lang et ses amis » au siège des Nations unies à New York le 24 octobre |
Une soirée pleine de vedettes
Parmi les personnalités du concert figurent non seulement M. Lang, M. Sting et l'Orchestre international des jeunes composé de 80 membres et dirigé par le conducteur Manuel Lopez-Gomez, mais aussi l'acteur Alec Baldwin, M. Ban et le président de l'Assemblée générale des Nations unies M. Sam Kutesa.
« En admirant ce concert, pensons à nos collègues travaillant dans les zones de conflits du monde et à tous les peuples qu'ils servent – et faisons en sorte que tout le monde vive dans la dignité », déclare M. Ban.
L'orchestre a interprété ensuite une représentation vibrante de Franz von Suppé – Light Cavalry Overture, et a lancé une série de compositions classiques immédiatement reconnaissables, y compris Piano Concerto No.1 de Tchaikovsky et Piano Sonata No.11 de Mozart. Cinq jeunes boursiers d'études en piano bénéficiaires de la Fondation internationale de musique Lang Lang ont joué en duo et en solo sous l'applaudissement assourdissant des spectateurs, mettant en valeur l'engagement de M. Lang à former la prochaine génération des musiciens internationaux.
« M. Lang a déjà réussi à équilibrer son rôle en tant que superstar et mentor des jeunes talents », affirme M. Baldwin dans son introduction. Le magazine Time a qualifié M. Lang d'« un des personnages les plus influents du monde ».
Âgé de 32 ans, né à Shenyang, chef-lieu de la province du Liaoning dans le Nord-Est de la Chine, Lang Lang, ayant remporté plusieurs concours internationaux dès sa jeunesse, demeure une étoile montante du monde de la musique classique. Il est défini comme le « J-Lo (Jennifier Lopez) du piano » pour avoir apporté un style de rock-star et une jeune bravade dans son travail. Il a joué pour les chefs d'État, dans des salles de concert combles, et à la Maison blanche.
Il y a six ans, M. Lang a créé sa Fondation internationale de musique dans le but d'inspirer et de motiver la prochaine génération des musiciens enthousiastes pour la musique classique. « Nous visons à faire naître une passion pour la musique chez nos enfants de manière à ce qu'ils puissent devenir de futurs dirigeants susceptibles de créer des ponts entre les différentes cultures et de contribuer à unir les communautés locales et globales. Nous espérons qu'au fil du temps, les échanges culturels à travers la musique pourront conduire à une plus grande prise de conscience culturelle et à des progrès sociaux », déclare Leszek Lukas Barwinski, directeur exécutif de la Fondation dans un communiqué.
D'après le conducteur Lopez-Gomez, c'était juste cette vision qui a poussé la Fondation à organiser l'Orchestre international des jeunes.
« Nous sommes vraiment heureux de partager cet anniversaire particulier avec la musique et les jeunes. Ces derniers disposent d'une énergie hors du commun. C'est formidable de travailler avec eux », s'exclame-t-il.
M. Sting est remonté sur la scène pour interpréter Un Britannique à New York – une chanson relative à la solitude lorsqu'on vit loin de sa famille dans un endroit étrange, et à la force d'« être soi-même, quoi que les autres disent ».
Grâce au message de paix envoyé par M. Lang, les spectateurs semblent vouer des perspectives d'avenir plus prometteuses.
« La paix est certainement plausible. Je suis obligé de le croire », affirme Lana Tomkawitz, qui est venue avec sa famille. « Je ne veux pas être déçue de tous les problèmes qui se produisent. Je voudrais croire que l'humanité peut trouver une meilleure issue. »
(Reportage réalisé à New York) |