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Vol.4 décembre 2014
Culture et communication
Après une décennie de développement, les instituts Confucius sont devenus une tribune de compréhension reconnue entre la Chine et les autres pays
Yin Pumin

 

 

 Une étudiante faisant de la calligraphie lors d'une fête organisée par l'institut Confucius de l'université d'Helsinki en Finlande le 26 septembre

 

De jeunes élèves chantent des chansons chinoises lors d'une activité organisée par l'institut Confucius de l'université de Lagos au Nigéria 

Le 27 septembre, première Journée mondiale des instituts et classes Confucius, en collaboration avec le Hanban (Bureau de promotion internationale de la langue chinoise sis à Beijing), marquait le 10ème anniversaire de l'établissement d'instituts qui devaient dispenser une expérience culturelle à des millions de personnes dans le monde.

L'institut Confucius, qui porte le nom du philosophe chinois de l'antiquité (551-479 av. notre ère), est une institution sans but lucratif qui vise à améliorer la compréhension de la culture chinoise au moyen de l'enseignement de la langue et par divers évènements culturels dans les universités du monde. Le premier de ces instituts a été ouvert en Uzbekistan en 2004.

Aujourd'hui, on en compte 472 dans les universités ainsi que 730 classes Confucius dans les écoles primaires et secondaires de 123 pays et régions ; et 50 000 enseignants et volontaires ont été envoyés outre-mer pour former environ 850 000 étudiants autour du monde.

Dans une lettre de félicitations à l'Institut à l'occasion de son 10ème anniversaire, le président de Chine, Xi Jinping, a dit que les instituts Confucius avaient, depuis une décennie, joué un rôle important dans la promotion de relations positives avec les autres pays, ajoutant que les instituts Confucius appartiennent au monde entier, pas seulement à la Chine, et qu'il fallait continuer de promouvoir la civilisation et les cultures de tous les peuples, de favoriser la communication et de créer ensemble un avenir meilleur

Un pont interculturel

Vu la situation de la ville, à l'est de la ligne internationale de changement de date, l'institut de l'université Victoria de Wellington, en Nouvelle-Zélande, a été le premier à lancer les célébrations ; celui de Hawaii, le dernier.

Dans l'est des États-Unis, les instituts des universités Bryant, New Hampshire, Massachusetts, Rhode Island, et du Connecticut ont tenu une « Nuit de culture chinoise » à Providence, Rhode Island, ainsi qu'une série d'évènements culturels chinois dans le cadre du festival WaterFire de Providence, un évènement très couru qui attire des dizaines de milliers de personnes chaque année.

Les étudiants de l'université Bryant et ceux de l'Université du Zhejiang de Chine ont présenté une danse du Dragon, un spectacle de kongfu, d'opéra de Pékin et de musique traditionnelle chinoise.

Zhang Meifang, vice-consul général de Chine à New York, a dit que les instituts Confucius servent de pont entre diverses cultures et conduisent à la diversification et à l'harmonie.

Établi en octobre 2006, l'institut Confucius de l'université Bryant en Nouvelle-Angleterre fut le premier subventionné par la Chine. Chaque année, environ 2 000 personnes y étudient la langue, la culture et les arts chinois.

« Nous avons travaillé très fort depuis huit ans pour promouvoir les échanges culturels », a dit Ronald K. Machtley, président de cette université.

Actuellement, les États-Unis comptent 100 instituts et 358 classes Confucius, et les classes dispensent l'enseignement du chinois à 220 000 étudiants américains, selon le Hanban.

Susan Pertel Jain, directrice générale de l'institut Confucius de l'UCLA (Californie) et professeure d'art, a transmis sa propre passion aux programmes de l'institut. « Les gens ont besoin d'être inspirés. L'art chinois fournit souvent un très fort élan pour apprendre la langue » a dit Jain, qui détient un diplôme en langue chinoise et en théâtre asiatique. Son institut n'est pas seulement une école de langue chinoise ; il offre aussi un espace aux artistes professionnels locaux pour une plus grande interaction avec leurs pairs chinois.  

À Washington D.C., le premier institut Confucius remonte à 2013, à l'université George-Washington. Depuis, il a desservi une bonne centaine de travailleurs professionnels, y compris des employés d'ambassades étrangères, d'universités environnantes et du gouvernement fédéral, selon Steven Knapp, président de l'université. Knapp occupe un poste dans un conseil de dix membres des quartiers généraux des instituts Confucius du monde.

« Une des particularités et des occasions uniques que nous avons est de recruter non seulement nos propres étudiants, mais aussi nos voisins hors du campus », a dit Knapp.

Durant la cérémonie du 26 septembre, Greta Morris, sous-secrétaire adjointe aux Affaires publiques et à la Diplomatie publique au département d'État des États-Unis, a aussi livré ses félicitations à l'Institut à Washington D.C.

« En tant que diplomate et fonctionnaire d'État, qui a étudié et travaillé à l'étranger, je sais combien il est important de pouvoir comprendre et parler une autre langue, a dit Morris, non seulement pour la communication, mais pour saisir une autre culture. »

Eric Baker étudie à l'institut Confucius de l'université George-Washington. Il se spécialise en relocation des employés internationaux. Baker dit se sentir chez lui au centre où il s'est fait plusieurs amis de cultures diverses. « C'est un endroit où les gens de tout âge et de tous les milieux et carrières, peuvent échanger sur leur intérêt commun pour la Chine, une grande communauté qui offre un havre de paix à qui veut en faire partie. »

Les affaires sont un facteur important qui motive les gens à apprendre le chinois, selon Li Ning, qui a enseigné à l'institut Confucius des universités de Heidelberg et Beijing ainsi que dans d'autres provinces de Chine.

En Europe, il existe 158 instituts Confucius et 178 classes Confucius, d'après le Hanban. L'Allemagne à elle seule en compte respectivement quinze et trois.

Les instituts Confucius à Heidelberg ont été établis conjointement par cette institution et l'université Jiao Tong de Shanghai en avril 2010. Tout en offrant des cours de langue au grand public, on offre aussi la culture, a dit Li. « Nous visons particulièrement le milieu universitaire, les étudiants d'université et du niveau secondaire, les enseignants de chinois, et les membres d'entreprises commerciales. Nous tenons souvent des séminaires, des conférences et des ateliers, parfois en collaboration avec d'autres institutions, sur la peinture chinoise, la calligraphie, la musique et la littérature, ainsi que des cours sur la médecine traditionnelle chinoise », a ajouté Li.

En Italie, l'institut Confucius à l'université La Sapienza de Rome a été le premier de onze à établis dans le pays. Son directeur, Federico Masini, parlait avec enthousiasme du succès du programme.

« Nous avons commencé il y a huit ans, et plusieurs se demandaient comment on pourrait joindre deux cultures si différentes. Aujourd'hui, grâce à la volonté et à la curiosité mutuelles, nous avons prouvé qu'on pouvait le faire », a dit Masini.

Les échanges entre les Italiens et les Chinois à l'institut ont dépassé de beaucoup l'étude de la langue. « J'ai pratiqué le taiji pendant cinq ans. C'est pourquoi j'en suis venu à l'étude du chinois », a dit Piero del Vecchio, de Rome. Il faut habituellement un intérêt particulier ou un but pour amener quelqu'un à une langue si distante, a ajouté l'Italien. Pour certains, c'est l'espoir de trouver davantage d'occasions commerciales ; pour les étudiants, l'espoir d'un meilleur avenir. Pour moi, ce fut le taiji. La sagesse que j'ai acquise dans la pratique du taiji a aidé mon corps et mon esprit », a-t-il dit.

Selon Masini, l'interaction entre les deux cultures apportera « des avantages à long terme à la société italienne. Les échanges culturels contribueront à l'ouverture d'esprit des citoyens italiens. »

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