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Vol.5 janvier 2015
Qu’en pensez-vous?

Du son au bruit

Chers lecteurs,

Dans ma chronique cette année, je vous donnerai mon opinion sur divers sujets auxquels vous serez appelés à réfléchir.

Je voudrais parler aujourd'hui du son qui, lorsqu'il devient pollution, s'appelle bruit. Quand de Beijing je vais au Canada, mes parents et amis trouvent que je parle fort. C'est une habitude que j'ai prise à Beijing, car l'environnement est tellement bruyant que l'on est obligé de lever la voix pour se faire entendre.

Le matin, je sais exactement à quelle heure les habitants de mon bâtiment quittent la maison, car ils claquent leur porte, de même au retour, bien que des voisins soient déjà au lit.

Si les autobus sont de meilleure qualité que dans les années 1990, et qu'on n'entend plus les parois grincer et les vitres trembler, n'empêche qu'à l'intérieur le bruit du moteur fait concurrence à la télé ou la radio permanente. La conductrice donne des ordres sans arrêt, et de l'arrière du véhicule, crie au chauffeur qu'il y a des gens qui descendent et quand il peut fermer la porte. Les passagers, eux, téléphonent à qui mieux mieux, l'un enterrant l'autre de sa voix tonitruante, et l'on peut même assister – sans le vouloir – à des scènes de ménage ou à des mensonges comme « Je suis à Wuhan, je t'appelle dès mon retour à Beijing », alors qu'on est dans la capitale.

Les enfants sont pires que les adultes. Ils reviennent de l'école où l'enseignante a crié et les a fait crier toute la journée, et ne peuvent même pas imaginer qu'il n'est pas nécessaire de parler si fort au copain assis juste à côté. Quand les parents ne sont pas là, je leur fais gentiment la leçon, mais ils me regardent, ébahis, et ne font même pas un effort de quelques secondes pour baisser le volume.

De chez moi, j'entends tout ce que disent les éducatrices du jardin d'enfants voisin, non seulement pendant la promenade avec les enfants mais même dans les classes. Eh bien, elles portent à longueur de journée un micro au bout d'une bande flexible qu'on met sur la tête. J'en ai discuté avec elles, pour m'entendre répondre que « les enfants parlent trop fort, tous ensemble, et ils ne nous entendent pas ». Belle éducation !

Les banques ont maintenant une cloison de verre épais entre le préposé et le client, et l'on doit utiliser un micro pour communiquer. Pour ma part, je sursaute chaque fois qu'on me parle ; la voix est si forte qu'elle me cause une douleur… qui m'empêche d'entendre. De plus, est-il nécessaire que les clients qui attendent connaissent le détail des opérations au comptoir ? Dites discrètement à la caissière que vous désirez retirer 5 000 yuans, ou montrez-lui une note à travers la vitre, elle répètera au micro : « Vous retirez 5 000 ? »

Il est vrai que le recours au klaxon a diminué ces dernières années, mais promenez-vous dans les rues de la capitale, et l'on vous défoncera le tympan à coups d'annonces commerciales : yaourt, eau minérale, détergent, huile d'arachide. La voix de ces vendeurs de trottoir est couverte par une musique inutile qui sort de hautparleurs assez puissants pour un stade olympique.

Or, depuis l'automne dernier, on jette le blâme aux dama chinoises. Il s'agit de femmes, quinquagénaires pour la plupart, qui dansent dans les parcs ou dans les espaces libres. D'une part, elles veillent sur leur santé physique en faisant de l'exercice, et sur leur santé mentale en sortant de chez elles et socialisant. D'autre part, elles préservent et font connaître la culture traditionnelle chinoise par la musique, les pas, les couleurs des costumes et les accessoires comme l'éventail en plumes et le carré de velours écarlate bordé de petits poids métalliques.

Parfois, elles dansent sur une musique enregistrée, parfois elles sont accompagnées d'un ou deux musiciens, ou des deux sources. Les gongs et tambours jouent un rôle particulier dans ce genre de musique, de même que le suona nasillard et que, pour ma part, je n'ai jamais aimé.

S'il est vrai que certains groupes montent le volume à l'extrême, on n'aurait qu'à le diminuer pour plaire à tout le monde. Certains groupes ont choisi de porter des écouteurs. Ainsi, les passants, leur cellulaire à l'oreille, les voient mais ne sont pas dérangés par le son.

Des étudiants de l'université Jiaotong de Shanghai ont inventé un hautparleur qui projette le son vers l'intérieur d'un cercle donné ; ceux qui se trouvent à l'extérieur voient mais n'entendent rien. Génial !

Et vous, qu'en pensez-vous ?

 

 

 

 

 

 

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Science and Technology
-Top Gong for H-Bomb Scientist
-Breathe Easy
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-The Printing Race
 
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-Marriage in Burundi
-Depicting Africa
-Drawing Inspiration from China
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