
Danseurs chinois
Pour ce spectacle, le Liaoning Ballet a apporté 21 danseurs, y compris le célèbre danseur chinois Lu Meng, ainsi que de nouvelles étoiles telles que Yu Chuanya, Zhang Haidong et Ma Ming.
Cette troupe, fondée en 1980, est l'une des principales compagnies de ballets chinoises. Elle possède un riche répertoire classique, avec des œuvres telles que Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Le Corsaire, Don Quichotte, Casse-noisette, Les Sylphides, Giselle ou Les Wilis, ou encore La Fille mal gardée. La troupe a également produit des ballets chinois, tels que La Romance de Liang Shanbo et Zhu Yingtai, et un ballet moderne, Le dernier empereur.
La troupe tourne dans le monde entier et participe tous les ans à des concours de danse professionnels en Europe, en Australie, au Japon, à Cuba, en Russie et au Canada.
« Le Lianing Ballet dispose de danseurs jeunes et souples, qui ont accumulé de riches expériences en matière de représentation grâce à leur longue coopération avec des artistes nationaux et internationaux, et qui ont leurs propres moyens d'expression », affirme Mme Qu.
La compagnie gère également une école de ballet. Créée en 1994, avec environ 600 élèves, cette école est l'un des plus grands centres mondiaux de danse classique. Plus de 95 % des danseurs du Liaoning Ballet sont diplômés de cette école.
Perspectives de marché
Les deux compagnies jouissent d'une riche expérience en matière d'échanges et de coopération internationale. Les productions conjointes du Liaoning Ballet avec des pays étrangers comprennent notamment Le Corsaire, La Belle au bois dormant, Don Quichotte ainsi que Roméo et Juliette, toutes favorablement accueillies par le public à l'échelle internationale, selon Mme Qu.
Le Joburg Ballet a eu des échanges similaires avec le Ballet national et l'École nationale de ballet de Cuba.
Selon Mme Qu, l'enthousiasme du public sud-africain – les billets pour la cérémonie d'ouverture étaient tous vendus une semaine avant la représentation – prouve que la collaboration entre les deux pays est une démarche gagnant-gagnant.
« Le marché du ballet sud-africain se développe grâce à nos efforts continus pour attirer le jeune public, les spectateurs noirs ainsi que les amateurs de danse classique », explique M. Badenhorst.
Une collaboration très aisée
Les deux parties affirment que leur coopération n'a pas beaucoup souffert des différences culturelles et linguistiques.
Selon Mme Qu, les obstacles en la matière ont été très minces, et la collaboration s'est déroulée sans difficulté.
« C'est ce qui fait du ballet une forme d'art particulière dans les échanges culturels », explique M. Badenhorst. « La langue ne joue pas nécessairement un rôle majeur, car la technique et le talent suffisent pour s'exprimer. »
Selon lui, le principal défi réside dans le fait que les deux troupes devaient répéter séparément. Pour résoudre ce problème, le Joburg Ballet a envoyé deux danseurs en Chine pour répéter avec le Liaoning Ballet.
Poursuite de la coopération
Le Joburg Ballet espère que sa coopération avec le Liaoning Ballet se poursuivra à l'avenir. « Nous espérons pouvoir travailler davantage avec le Liaoning Ballet à plusieurs niveaux, du travail de développement jusqu'à la représentation sur scène », affirme M. Badenhorst. « Nous souhaitons aussi avoir un plus grand impact sur le marché chinois en Afrique du Sud. En outre, nous nous réjouissons d'avoir accès aux enseignants et entraîneurs en Chine et en provenance de Chine, et de permettre aux troupes chinoises d'avoir accès à nos danseurs et chorégraphes. »
Le président-directeur général du Joburg Ballet espère également que leur coopération contribue à faire découvrir de nouveaux talents chez les jeunes noirs Sud-Africains.
« Il se peut que nous ayons des programmes d'échanges en matière de formation des enseignants et de danseurs invités dans les prochaines étapes de la coopération », ajoute Mme Qu.
(Reportage réalisé en Afrique du Sud) |