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Photographies prises au cours des presque trois années que Zhang Lu a passées comme volontaire en Afrique du Sud |

Zhang Lu aime les tigres, probablement plus que n'importe qui d'autre. Dès ses études secondaires en 1999, il a ouvert un site web sur le thème du tigre, le premier du genre en Chine. Son enthousiasme pour le grand félin l'a amené à trouver une place parmi un groupe de volontaires qui partaient pour l'Afrique du Sud étudier la gestion de la vie sauvage avec l'appui d'une fondation de protection des tigres de la Chine du Sud.
Voilà comment sa carrière, liée aux fascinantes ressources naturelles de l'Afrique du Sud, a commencé. Maintenant devenu agent exclusif d'EcoTraining, une entreprise sud-africaine qui fournit des guides et des cours sur la nature, Zhang fait le lien entre les amoureux de la nature et le merveilleux pays d'Afrique plein de ses souvenirs et espoirs.
Diplômé en ingénierie environnementale de l'Université de Shanghai en 2005, Zhang s'est rendu en Afrique du Sud comme volontaire au sein d'un programme de retour des tigres de la Chine du Sud à leur habitat naturel. Pendant mille jours, son « bureau » se trouvait en terrain désert, loin des régions urbaines et inconnu de la population locale. En plus de prendre soin des tigres, il était responsable de l'entretien des lieux et de la gestion environnementale, et de tout ce qui était nécessaire à la survie.
« L'expérience m'a fait comprendre que peu importent les commodités que nous offre la vie urbaine, nous faisons toujours partie de la nature », dit Zhang, en pensant aux presque trois ans passés là, vivant avec un imprévisible approvisionnement en électricité.
Zhang a été impressionné par la façon dont les Sud-africains traitent la nature. « On peut se tirer d'affaire si l'on tue quelqu'un en Afrique du Sud, mais si on tue un animal, l'argent n'y pourra rien », a écrit Zhang dans son autobiographie.
Les années à la dure n'ont pas causé de problème à Zhang, mais l'année suivant son retour à Shanghai une fois sa mission accomplie en 2008, il se retrouva avec un grave problème de santé : il attrapait facilement un rhume, ce qui ne lui était jamais arrivé en Afrique.
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