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Vol.5 juillet 2015
Un pont d'amitié
Un Camerounais sinophile met en valeur le dialogue culturel Chine-Afrique
Li Xiaoyu

 

 

Frandis Tchiegue présente un programme en français à la Télévision centrale de Chine 

Récemment, les téléspectateurs ont été surpris par la présence d'un Africain sur le plateau de télévision du Gansu lors d'une émission portant sur la culture traditionnelle chinoise. Ils s'étonnaient tant de sa maîtrise du chinois que de l'ampleur de ses connaissances sur l'histoire et la culture chinoises.

Il s'agissait du Camerounais Francis Tchiégué. Avant d'arriver en Chine, il avait eu une carrière brillante dans son pays : professeur de mathématiques, animateur de radio et de télévision et fonctionnaire des Nations Unies. Mais ses pas l'ont ensuite porté jusqu'à la Chine. Quel lien a-t-il tissé avec ce pays si lointain et mystérieux ?

Rêve chinois, rêve d'enfance

Sous l'influence de son père, grand amateur d'arts martiaux, Francis s'est pris d'intérêt depuis sa petite enfance pour les films de Bruce Lee et Jackie Chan. Il rêvait d'aller en Chine, d'y assister à des scènes de violence et d'y apparaître comme le héros redresseur de torts.

Ce rêve chinois s'est ranimé à l'âge de 20 ans, quand les films chinois ont de nouveau captivé son attention. Mais cette fois-ci, à la place du kung-fu, c'est la langue chinoise elle-même qui l'a profondément charmé.

N'ayant aucune idée de ce dont parlaient les acteurs, Francis se sentait cependant proche de cette langue orientale. « Si le chinois m'a paru d'emblée aussi intime, c'est qu'il a des tons, à l'instar des dialectes locaux africains. Ce phénomène est bien différent de la plupart des langues occidentales », explique Francis, qui a pu analyser sa réaction en apprenant le chinois plusieurs années plus tard.

Les caractères chinois ne l'étonnaient pas moins. « C'est comme un dessin », s'exclame-t-il. Ce polyglotte, qui maîtrise le français, l'anglais – ses langues maternelles – l'allemand, l'espagnol, l'italien et le russe, a eu beaucoup de difficultés à appréhender la langue chinoise. « Il me semblait débarquer sur une autre planète », explique-t-il, se souvenant de sa première impression face aux caractères chinois.

Dès lors, il s'est décidé à aller en Chine découvrir cette langue mystérieuse. « A l'époque, je me disais que ce serait formidable d'être capable de lire et d'écrire en chinois », explique-t-il à CHINAFRIQUE.

C'est ainsi qu'il a opté pour un doctorat en Chine, dans le cadre d'un programme d'échange d'étudiants entre la Chine et le Cameroun, alors qu'il était sur le point d'être envoyé en Australie pour un stage de trois mois avant de pouvoir devenir officiellement fonctionnaire de l'ONU.

« La plupart de mes proches et mes amis ne comprenaient pas cette décision », indique Francis. « Mais pour moi, l'apprentissage du chinois en Chine était une opportunité extrêmement précieuse. Ce que j'allais apprendre était inestimable. »

Un long apprentissage

Fin 2003, Francis est entré à l'Université des langues de Beijing pour apprendre le chinois pendant un an. En dépit d'un environnement culturel bien différent et d'un grand choc linguistique, il ne s'est pas découragé. Au contraire, il avoue : « j'aurais dû venir en Chine plus tôt. »

Malgré ces obstacles, Francis a fait d'importants progrès et est devenu l'étudiant le plus prometteur de sa classe dès le premier semestre. En effet, au lieu de se contenter d'écouter les professeurs et de faire ses devoirs, il a fait tout son possible pour s'intégrer à la vie locale : se faire des amis parmi les Chinois, manger du tofu fermenté, boire du douzhi (similaire au lait de soja, mais à base d'haricot mungo) et jouer au mahjong ; il a même joué le rôle d'animateur lors de la cérémonie de sa faculté alors qu'il apprenait le chinois depuis à peine six mois.

Un an plus tard, Francis est entré à l'Université d'aéronautique et d'astronautique de Beijing pour poursuivre son doctorat en informatique appliquée à l'aéronautique. Mais il n'était pas encore satisfait de son niveau de chinois.

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