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Vol.5 septembre 2015
La valeur de l'art
Les formes d'art traditionnelles deviennent un moyen d'améliorer la vie des Tibétains
Hou Weili

Loten et sa femme

Des acteurs de la pièce classique tibétaine La Princesse Wencheng

Loten voit 2013 comme l'année qui a changé sa vie. Cette année-là, son rêve artistique est devenu réalité, et il a trouvé l'amour.

Le jeune Tibétain vient de Cijiaolin, un village appartenant à Lhasa, la capitale de la région autonome du Tibet.

« Maintenant, je peux avoir un travail le jour et être danseur la nuit. Avec la danse, je peux gagner plus de 3 000 yuans (468 dollars) », raconte Loten à CHINAFRIQUE.

Loten passe ses nuits à interpréter la pièce légendaire tibétaine La Princesse Wencheng. C'est aussi lors de l'audition pour cette pièce que Loten a rencontré sa future femme, également danseuse, en mai 2013.

Joué dans un théâtre en plein air en face du célèbre Palais du Potala, avec les montagnes en toile de fond, cette pièce raconte l'histoire de la princesse Wencheng de la dynastie des Tang (618-907), effectuant un parcours vers l'ouest pendant trois ans pour aller se marier avec Songtsan Gambo, roi du royaume Tubo, sur le plateau Qinghai-Tibet. Ce mariage a permis de renforcer les liens entre les autorités centrales des Tang et le royaume Tubo, et de rapprocher les deux cultures.

Intégrant de nombreux arts folkloriques tibétains, tels que la danse au tambour, l'opéra tibétain et les chants bouddhistes, cette pièce est un parfait exemple d'une forme d'art générant des revenus pour le secteur culturel. Le rapport de travail de 2015 du gouvernement local a montré, en mars, que le secteur avait généré en 2014 2,7 milliards de yuans (420 millions de dollars), soit une augmentation de 12 % par rapport à l'année précédente, et qu'il représentait 2 % du PIB tibétain. Le succès du secteur culturel montre que les arts folkloriques sont appréciés par un public très large et que les revenus générés peuvent améliorer la vie de la population.

De bons artistes

Le Tibet est riche en formes d'art, et le gouvernement a pris des mesures pour les promouvoir, en créant des musées et des bibliothèques pour exposer et conserver ces arts traditionnels, et des théâtres pour les jouer devant la population. Aujourd'hui, chaque préfecture compte un théâtre, chaque district un centre de loisirs intégrés et chaque ville un centre d'activités culturelles.

Alors que les infrastructures culturelles se développent, l'état d'esprit de la population envers les arts évolue. « Avec les œuvres culturelles comme La Princesse Wencheng, les gens se rendent compte que l'art et la culture peuvent générer un profit économique », affirme Wu Yasong, vice-maire de Lhasa.

Pour les chanteurs et les danseurs tibétains, leur travail met en avant la culture de leur peuple. « Dès que je suis sur scène, je suis excité et motivé pour plaire à l'audience », raconte Loten. Outre l'héroïne et le héros, La Princesse Wencheng a non moins de 600 personnages, allant de 18 à 70 ans, qui sont joués par des locaux comme Loten et sa femme.

« Ils sont très bons et capables de jouer leur personnage sans s'entraîner », affirme Qiu Wei, PDG de Usunhome Culture Investment Group, l'entreprise qui a investi dans cette pièce de théâtre. « Dans un futur proche, les rôles centraux seront également joués par des locaux ».

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