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Vol.7 octobre 2015
Passer le flambeau de l'héritage culturel
La Chine et l'Afrique coopèrent sur la protection du patrimoine culturel
Cui Xiaoqin

 

Des experts et des fonctionnaires africains de la culture visitent le Musée du site archéologique de Jinsha à Chengdu, province du Sichuan

Une musique africaine passionnée, accompagnée des battements du djembé, a rempli la salle de concert. Cette performance mémorable a été d’autant plus remarquable qu’elle a eu lieu en Chine.

Bienvenue au cinquième Festival international du patrimoine culturel immatériel, qui est la plus grande exposition au monde sur le patrimoine culturel immatériel, tenue à Chengdu, dans le Sichuan au sud-ouest de la Chine, à partir du 11 septembre. L’événement, qui a duré 10 jours, a été parrainé par le ministère chinois de la Culture, les autorités du Sichuan et l’UNESCO, et a présenté plus de 400 éléments du patrimoine culturel immatériel de 65 pays et régions du monde.

Deux jours après le début du festival, Chengdu a accueilli le Deuxième Forum de la préservation du patrimoine culturel sino-africain, où des experts et des représentants de la Chine et de 14 pays africains se sont réunis pour discuter de la protection du patrimoine culturel - comment la Chine l’a mis en oeuvre et comment les pays africains pourraient apprendre de la Chine.

Apprendre de la Chine

Les deux événements marquent une étape importante dans la coopération sino-africaine sur la protection du patrimoine culturel. Bien que riche en patrimoine culturel, l’Afrique ne s’est pas dotée de mesures suffisantes de conservation de l’héritage culturel, notamment en raison de catastrophes politiques et sociales.

Brigitte Rasamoelina, ministre de la Culture et de l’Artisanat de Madagascar, qui a assisté au forum, explique : « Bien que nous attachions une grande importance à la protection du patrimoine culturel, l’éruption de la crise politique à Madagascar a interrompu le progrès en la matière. Quand il y a une crise, les gens se préoccupent plus de la sécurité alimentaire que de la protection du patrimoine culturel. »

Mais maintenant, la vie politique de Madagascar a retrouvé sa stabilité et Madame Rasamoelina estime qu’il est temps de reprendre le travail de protection du patrimoine culturel.

« La Chine a un patrimoine culturel riche et varié, qui est bien protégé », a déclaré Deh Assaba Alice Koffi, assistante administrative à la section des services culturels de la Commission de l’Union Africaine (UA). « L’Afrique a aussi un riche patrimoine culturel. Mais la protection du patrimoine culturel africain est à un stade de développement faible », a-t-elle dit à CHINAFRIQUE. Cependant, la bonne nouvelle est que de nombreux pays africains ont pris conscience de l’importance de protéger le patrimoine culturel et attendent plus de coopération avec la Chine dans ce domaine.

Nabil Kallala, directeur de l’Institut national du patrimoine de la Tunisie, partage l’opinion de Koffi. « La Chine a de bonnes méthodes pour protéger le patrimoine culturel, et le développement de la culture chinoise a été parallèle à celui de l’histoire chinoise », a-t-il dit à CHINAFRIQUE. « [Lors de] mes visites de musées chinois, j’ai pu clairement comprendre l’histoire de la Chine [à travers] ces reliques culturelles. »

Kallala dit qu’il y a un énorme potentiel pour la coopération en matière de protection du patrimoine culturel entre la Chine et la Tunisie. Bien que la Tunisie attache maintenant plus d’importance à la protection de son patrimoine culturel matériel, la protection du patrimoine culturel immatériel doit être le secteur clé pour la coopération culturelle entre les deux parties.

C’était la première fois que Nadege Diane Lekpa Djoumessi, coordonnatrice du Musée national du Cameroun, visitait le Musée du site de Jinsha à Chengdu, la première grande découverte archéologique en Chine au début du 21ème siècle.

« C’est tellement impressionnant », dit-elle. « Je suis stupéfaite par la haute technologie et les matériaux de pointe utilisés dans le musée. J’espère que la Chine fournira des technologies et une assistance financière au Cameroun. »

Puissance de la culture

Koffi a été très impressionnée par le musée et par d’autres expositions qu’elle a vues en Chine. « L’UA est une organisation politique [avec] quelques activités culturelles », dit-elle. « Mais je suis touchée par le charme puissant de la culture après avoir visité le Musée du site de Jinsha et à d’autres expositions. Je tiens à pousser l’UA à mener davantage d’activités liées à la protection du patrimoine culturel africain. »

Les participants pensent que le problème majeur de la protection du patrimoine culturel africain est le manque de fonds.

Gao Bingzhong, professeur à l’Université de Pékin de la Chine, a donné un conseil : si l’artisanat traditionnel peut générer des revenus, les artisans auront un moyen de subsistance et la culture sera alors mieux préservée.

Gao a ainsi expliqué que « la protection productive » était un moyen viable pour les pays en voie de développement comme la Chine et de nombreux pays africains pour protéger leur patrimoine culturel immatériel.

« Les subventions de l’État sont temporaires », a déclaré Gao. « Nous devons élargir la demande de produits de l’artisanat traditionnel pour assurer le développement durable du patrimoine culturel. »

La Chine a fait beaucoup d’efforts pour protéger son patrimoine, surtout le patrimoine culturel immatériel. Elle a élaboré, selon l’esprit du traité de l’ONU, la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel adoptée en 2003.

Garder une culture vivante

Aujourd’hui, chaque héritier du patrimoine culturel immatériel en Chine reçoit une allocation spéciale de 10 000 yuans (1 571 dollars) par an. Le deuxième samedi de juin a été décidé Journée du patrimoine culturel en Chine pour sensibiliser le public à la protection du patrimoine culturel.

Cependant, la Chine fait face à beaucoup de problèmes en matière de protection du patrimoine culturel, comme la sélection des héritiers, par exemple dans le domaine de la broderie du Sichuan (Shu Xiu en pinyin), l’une des quatre grandes écoles de la broderie chinoise.

« La Chine a beaucoup de praticiens de Shu Xiu », a déclaré Meng Dezhi, une héritière de Shu Xiu. « Lors de la sélection des héritiers de Shu Xiu, il est inévitable que certaines personnes soient laissées de côté. » En outre, beaucoup d’apprenants abandonnent le Shu Xiu. La raison principale est que la broderie est un art qui prend des décennies à maîtriser, et que les débutants trouvent qu’il est trop difficile de gagner sa vie à travers cet art.

Mais Meng est optimiste quant à la situation actuelle de son art. D’après elle, le potentiel du marché chinois est large, et cet art bénéficie en outre de l’appui du gouvernement. « Nous essayons de former des techniciens à travers la coopération entrepriseuniversité », dit-elle.

Des efforts sont également faits pour promouvoir le développement de cet art à travers Internet. « À l’avenir, les personnes intéressées par le Shu Xiu peuvent apprendre le métier sur internet », a déclaré Meng.

Selon Luo Shugang, ministre chinois de la Culture, « la culture est l’aspiration commune, le moyen de subsistance et la sage du peuple. Sans la culture, la cohésion de la nation disparaît. Ce n’est qu’avec le développement culturel que la nation peut renforcer sa force spirituelle. »

Le ministre a de grandes attentes pour le Deuxième Sommet du Forum sur la coopération sino-africaine, qui se tiendra à Johannesburg, en Afrique du Sud, les 4 et 5 décembre. Luo a déclaré que le sommet allait promouvoir le nouveau partenariat stratégique entre la Chine et l’Afrique, y compris la coopération sur la protection du patrimoine culturel.

 

 

 

 

 

 

 

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