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Vol.7 novembre 2015
Une leçon de vie
Le célèbre temple de Shaolin enseigne le kung-fu à des élèves africains
Xia Yuanyuan

Pratique de la méditation

Acupuncture

Pratique de la méditation

Exercice d'étirement

Des pratiquants africains s'entraînent au kung-fu au temple Shaolin

Inspiré par les films de Bruce Lee, la légende des arts martiaux, Zamble Serge, un amoureux des arts martiaux originaire de Côte d'Ivoire, est allé parfaire sa technique de kung-fu dans le célèbre monastère bouddhiste de Shaolin, lové dans la montagne boisée de Songshan, dans la province du Henan, en Chine centrale.

« J'entends souvent un proverbe chinois qui dit que toutes les sortes de kung-fu sont originaires de Shaolin, et que le kung-fu de Shaolin est le meilleur », explique Serge à CHINAFRIQUE. « Je voulais voir le vrai kung-fu de Shaolin et je suis très heureux d'avoir pu m'entraîner ici. »

L'Ivoirien musclé a achevé le 24 septembre un entraînement de trois mois dans le temple. Il s'est entraîné en compagnie de 18 autres élèves originaires d'Afrique - de Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Cameroun, du Togo et du Bénin. Le groupe a reçu une formation rigoureuse dans le temple, qui est le berceau du kung-fu, mais aussi le lieu de naissance de la secte bouddhiste Chan, ou Zen.

Cette classe est le troisième groupe d'élèves africains à s'entraîner dans le temple. Ce programme a été mis en place par le ministère chinois de la Culture (MCC) en 2012, pour renforcer les échanges culturels entre la Chine et l'Afrique. Tous les ans, environ 20 adeptes africains d'arts martiaux sont invités à une formation de trois mois.

Les participants disent qu'ils ont de la chance d'avoir eu cette précieuse opportunité. Une sélection rigoureuse a permis de choisir les « disciples » parmi les meilleurs praticiens d'arts martiaux du continent. Certains d'entre eux ont déjà travaillé comme entraîneurs dans leur pays.

Pourtant, la vie dans le temple de Shaolin est un défi pour tous les élèves. Outre un entraînement intensif de six heures par jour, ils doivent suivre des classes de méditation, d'acuponcture, de thérapie manuelle (un traitement physique utilisé par les physiothérapeutes) ainsi que de langue chinoise. Le programme est épuisant pour les élèves.

« Nous n'avons pas abaissé les exigences sous prétexte qu'ils sont étrangers », explique le maître Shi Yankang, le moine responsable de la classe. « L'entraînement est ardu pour les débutants. » Il est inévitable de se blesser ou de tomber malade pendant la session, mais tous les étudiants continuent, avec l'aide et l'encouragement de leurs maîtres, car ils savent que cette expérience sera très gratifiante.

Leur dur travail a porté ses fruits. Au bout de trois mois, les 19 étudiants avaient atteint le standard requis en termes de force physique, de souplesse, de positions et de techniques de danse du sabre et de lutte avec une lance. Tous pouvaient en outre parler un peu chinois.

Le Kung-fu, une vertu

« Le kung-fu de Shaolin n'est pas seulement un exercice physique. Il est large et profond. C'est un style de vie qui permet de se découvrir soi-même », affirme Shabi Aboubakar, un jeune homme originaire du Togo.

Le kung-fu de Shaolin est un art martial qui fait partie de la culture chinoise traditionnelle, même s'il a évolué avec le temps. Le temple de Shaolin a été créé en 495 par l'empereur Xiaowen de la dynastie des Wei du Nord (386-534) pour accueillir un moine éminent qu'il admirait, Buddhabhadra. En 517, Bodhidharma, un moine bouddhiste du sud de l'Inde, est venu à Shaolin, y a passé neuf ans à méditer dans une grotte derrière le temple et a créé l'école bouddhiste Zen. On lui attribue également l'invention du kung-fu de Shaolin, dans le but de rester en bonne forme physique durant ses longues sessions de méditation.

Les moines de Shaolin insistent sur le fait que le kung-fu et le Zen sont deux aspects fondamentaux de leur système de pensée bouddhiste. Tandis que le kung-fu permet le bien-être physique nécessaire pour la poursuite de vertus morales, le Zen est la sagesse qui rend l'art martial unique et puissant. La méditation Zen mène à l'éveil spirituel et donne un sens culturel profond à l'art martial. Comme l'affirme l'abbé de Shaolin, Shi Yongxin, le kung-fu de Shaolin est défini par le Zen et l'un ne peut exister sans l'autre.

Pendant plus de 1 500 ans, le kung-fu de Shaolin s'est transmis de génération en génération. Les Chinois le considèrent non seulement comme un art martial, mais aussi comme une vertu. Le but ultime du kung-fu est de développer le caractère et la morale. Un véritable maître de kung-fu n'a pas seulement de la force physique et des techniques de combat, mais il est aussi courageux et fort mentalement.

Les cours quotidiens de méditation aident les étudiants africains à acquérir une meilleure compréhension du kung-fu et d'apprendre le contrôle de soi, ainsi qu'à résoudre les problèmes par des moyens pacifiques.

« Dans le passé, j'ai pratiqué les arts martiaux pour être fort et me protéger », raconte D'almeida Ayigan, originaire du Togo. « Après cet entraînement au temple, j'ai réalisé que les arts martiaux ne sont pas faits pour combattre, mais sont un style de vie. Le Zen m'aide à garder un esprit pacifique et m'apprend comment me contrôler et respecter les autres. J'espère pouvoir l'enseigner dans mon pays. »

Le Kung-fu comme un lien culturel

Le kung-fu de Shaolin s'est répandu à l'étranger, devenant un lien d'amitié entre les Chinois et les peuples étrangers. Le temple s'est également engagé dans une coopération étroite avec les pays africains.

Le programme d'entraînement au kung-fu pour les élèves africains est l'un des projets les plus importants de l'initiative « Zoom sur les cultures chinoises et africaines », destinée à approfondir la coopération sino-africaine en matière de formation des ressources humaines. Il répond à l'engagement pris par les dirigeants chinois et africains lors de la 5e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine à Beijing en juillet 2012.

Selon le MCC, de nombreux programmes d'échange ont été organisés en Chine dans les dernières années pour promouvoir le développement des ressources humaines en Afrique. Ces programmes incluent notamment des cours de broderie pour des jeunes artistes du Botswana, une exposition d'œuvres d'artistes africains en visite au Zhejiang, dans l'est de la Chine, et un forum Chine-Afrique des directeurs de musée à Beijing. Le programme d'entraînement au kung-fu de Shaolin est une activité très populaire en Afrique.

« Le kung-fu de Shaolin est très connu en Afrique. Les Africains peuvent acquérir une meilleure compréhension de la culture chinoise à travers ce programme », explique Yuan Daxi, un officiel de la direction générale des échanges culturels avec l'étranger au MCC.

« C'est la mission du temple de Shaolin de répandre sa culture légendaire dans le monde », affirme Qian Dalian, manager général de Shaolin Intangible Assets Management, une entreprise formée par le temple en 1988 pour protéger ses actifs immatériels, comme ses plus de 200 marques déposées. Pour promouvoir les échanges culturels entre la Chine et l'Afrique, l'entreprise organise aussi chaque année des visites, des performances et des cours de kung-fu dans des pays africains.

Tous les étudiants africains deviennent ainsi des ambassadeurs culturels de la Chine, lorsqu'ils retournent chez eux. Certains étudiants travaillent comme entraîneurs de kung-fu de Shaolin, tandis que d'autres ouvrent des cliniques ou des « pavillons de régime » basés sur des techniques médicales Zen apprises dans le temple.

Zamble Serge poursuivra cette tradition lorsqu'il reviendra au pays. « Je veux ouvrir une école d'arts martiaux lorsque je retournerai en Côte d'Ivoire, pour enseigner ce que j'ai appris au temple de Shaolin », affirme l'Ivoirien.

 

 

 

 

 

 

 

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