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Vol.3 février 2013
Les « faux » des uns et des autres
Lisa Carducci

Je n'ai jamais attaché beaucoup d'importance à la mode ni aux marques célèbres. Je porte ce que je trouve confortable et qui me plait.

Il y a des années, mon neveu d'Italie m'avait demandé de lui apporter des jeans du Canada. Dès mon arrivée, je les lui ai donnés, pour l'entendre s'exclamer: « Ce ne sont pas des Levis! » « Que signifie Levis? » demandai-je en toute naïveté.

Beaucoup plus tard, alors que je m'apprêtais à partir pour la Chine, mon amie du Sichuan me demanda des jeans pour sa fille. « Des Levis, tu veux dire ? » « Non, répondit-elle, des Benetton. »

À force de vivre en Chine je constate l'impact des marques de commerce sur les Chinois aussi. Un jour, j'ai acheté des sandales parce que j'avais besoin de sandales. Plusieurs personnes qui les voyaient me disaient : « Oh !  Mais tu as de l'argent, toi ! » Je ne comprenais pas pourquoi mes sandales à 150 yuans les impressionnaient tellement. C'étaient des Hush Puppies – des copies évidemment. Mais moi, je n'avais jamais entendu ce nom.

Un jour où je visitais ma famille au Canada, j'ai fait la leçon surtout aux jeunes disant que je n'achetais jamais de marques piratées. En tant qu'écrivain, je n'accepte pas qu'on pirate mes œuvres, et je me considèrerais une voleuse si j'en faisais autant. Alors, ma petite-fille me dit : « Et ton sac à main, alors? » « Quel est le problème avec mon sac ? » demandai-je? « C'est un Yves Saint-Laurent ! Tu veux dire que tu as payé le plein prix ? » Je ne m'étais jamais aperçue que mon sac portait un YSL en métal sur le devant. Je l'avais acheté parce que la couleur, la dimension, le modèle et le prix me convenaient.

Au célèbre Marché des Perles de Beijing, on a toujours offert un large choix de montres. J'avais brisé la mienne et devais la remplacer. L'une après l'autre, les vendeurs m'offraient des Cartier, Citizen, Seiko, Rolex… « Je veux une montre pour savoir l'heure, insistais-je, une montre chinoise ! » Désespérément, j'ai dû me résoudre à prendre une « Gucci » que j'ai payé 20 yuans, et non 168, prix avant négociation. Ma fausse Gucci a duré quatorze ans.  

Entre temps, dans un magasin d'électronique de Zhongguancun, de jeunes vendeurs ont remarqué cette montre et m'en ont demandé le prix. En blague, j'ai lancé : « 20 000 yuans. » Je m'attendais à un éclat de rire mais c'est un « Oooh ! » admiratif que j'ai entendu. Alors, je leur ai donné ma montre à examiner, après quoi ils étaient encore plus convaincus de son authenticité. J'ai donc lancé : « Je veux la vendre, j'ai envie d'en changer. Que diriez-vous de 2 000 yuans? » « C'est encore trop pour nous. » Puis, imitant les marchands chinois, j'ai ajouté : « Combien voulez-vous payer? » Personne n'osait avancer de proposition, sur quoi j'ai conclu : « Je vous la laisse pour 200 yuans.» « C'est une copie ? » a finalement demandé  l'un d'eux.

Il y a quelques années, ma bru avait besoin -- pour un déguisement en petite fille -- d'une montre à bracelet bleu en plastique. « Une montre bon marché, pas une marque célèbre », avait-elle insisté. Hong Qiao était le paradis des montres pour enfants. Après avoir refusé plusieurs marques piratées, j'ai fini par acheter une Diesel. « Quel nom étrange pour une marque de montre, pensai-je. J'ai toujours cru que le diésel allait dans les réservoirs d'essence. »

La transaction s'est effectuée rapidement : j'ai offert 35 yuans ou rien. Une fois de plus j'avais été victime de mon manque d'intérêt pour les grandes marques de commerce.

 

 

 

 

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