
Dix ans à l'OMC
China Economic Weekly
12 décembre 2011
Depuis son adhésion à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) en 2001, la Chine a réussi à relever de nombreux défis et faire de grands progrès économiques tout en contribuant à l'économie mondiale.
Dans ce numéro, China Economic Weekly passe en revue l'entrée de la Chine à l'OMC et les réalisations économiques que ce pays a connues au cours des 10 ans passés. L'adhésion à l'OMC signifie que la Chine, pays isolé du monde extérieur pendant longtemps, commence à participer positivement à la concurrence internationale.
Shi Guangsheng, ancien responsable du ministère chinois du Commerce extérieur et de la Coopération économique (prédécesseur du ministère du Commerce), a indiqué que la réussite de la Chine à être admise à l'OMC doit être attribuée, entre autres, à sa politique d'ouverture lancée depuis 1978 et au soutien indispensable des pays en développement.
Selon M. Shi, l'adhésion à l'OMC a accéléré la transition de la Chine vers l'économie de marché tout en créant un environnement international favorable à son développement économique.
Critères des spécialités universitaires
Guangming Daily
8 décembre 2011
Le ministère chinois de l'Éducation a récemment publié le résultat d'une étude sur la situation de l'embauche des étudiants diplômés. Selon cette étude, les universités sont différentes des écoles professionnelles ou techniques et le taux d'emploi ne doit pas être considéré comme le seul critère de la conception du curriculum universitaire.
Cela rappelle au public un document publié il y a peu de temps par le ministère, qui exige la diminution du nombre d'admis et même la suspension de certaines facultés universitaires dont le taux d'embauche est inférieur à 60% pendant deux ans consécutifs.
C'est compréhensible pour le ministère de relier directement le taux d'emploi au curriculum des universités. Mais, il semble déraisonnable de déterminer la liste des spécialités uniquement par référence au taux d'emploi, sachant que c'est toujours plus facile aux diplômés des prestigieuses universités, quelles que soient leurs spécialités, de trouver des emplois satisfaisants que pour ceux des universités ordinaires.
Ce qui est plus importants, la suppression de toutes les facultés ayant de faible taux d'emploi va aboutir à la disparition des sciences humaines et des sciences fondamentales dans les universités et à l'arrêt des recherches concernées.
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