Caijing
Réforme de l'industrie pétrolière
Caijing Magazine
5 mai 2014
En novembre 2013, le gouvernement chinois a fait la lumière sur la réforme de la propriété mixte. L'industrie pétrolière à capital d'État a notamment été mise au premier plan. Cependant, en dépit de multiples indicateurs positifs, la réforme se heurte à d'importantes difficultés.
La plupart des experts estiment que pour promouvoir la réforme de la propriété mixte, il faut briser le monopole des trois grands géants pétroliers chinois.
Toutefois, lorsque le capital privé est introduit, les investisseurs ne doivent pas se contenter d'attendre de se partager les bénéfices. Lorsque le capital privé est autorisé, il devrait contribuer à une amélioration de la compétitivité de l'entreprise, en générant une structure de gouvernance plus efficace et une meilleure prise de conscience du marché.
Cela nécessite la création d'un environnement favorable à travers l'innovation institutionnelle. Il est essentiel pour les entreprises de se détacher de l'administration publique et de retrouver leur statut d'acteurs sur le marché.
Autoroute gratuite
Beijing Youth Daily
4 mai 2014
Pendant les vacances de la Fête des Travailleurs, une vague d'embouteillages est survenue sur les autoroutes du pays, la plus importante depuis la mise en place de la politique chinoise visant à suspendre les péages lors des quatre grandes fêtes nationales.
La congestion a de nouveau entraîné des plaintes féroces. Certains ont même blâmé la politique de gratuité des péages en arguant qu'elle allait à l'encontre de la théorie économique. Selon eux, les péages devraient être encore plus chers qu'ils ne le sont actuellement, de façon à dissuader certains conducteurs de prendre leur voiture et rendre ainsi la circulation routière plus fluide.
Il est dommage que ces détracteurs ne parviennent pas à avoir une vision globale de la situation. La politique a été lancée à un moment où le gouvernement central avait décidé de s'attaquer à la question des embouteillages au niveau des péages routiers. En juin 2011, il a lancé une enquête d'un an sur les péages. Plusieurs péages sont ensuite devenus gratuits, mais en parallèle, un plus grand nombre de routes a dû être construit grâce à des prêts bancaires. Comme la dette n'avait pas encore été payée, il était impossible de renoncer aux péages pour les routes en question. Dans ce contexte, le gouvernement central a mis en œuvre cette politique pour alléger le fardeau des propriétaires de voiture. Il s'agissait d'un signal pour indiquer que le réseau routier de la nation était une ressource publique et non un moyen de gagner de l'argent.
|