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china economic weekly
Émissions d'ammoniac
Caixin New Century Weekly
8 septembre 2014
Si les habitants de Beijing ne sont pas étrangers aux éléments qui composent la matière particulaire 2,5 (PM 2,5), comme par exemple les polluants provenant des gaz d'échappement et la combustion du charbon, ils oublient souvent qu'une autre substance favorise la concentration des PM 2,5 dans l'air : l'ammoniac.
Alors qu'en 2006, les émissions totales d'ammoniac de la Chine atteignaient déjà 9,8 millions de tonnes, depuis deux décennies, la Chine est le premier émetteur d'ammoniac au monde. L'utilisation d'engrais azotés et l'industrie d'élevage de la volaille sont les principales sources de pollution à l'ammoniac. Or, la détérioration de la qualité de l'air en Chine entraîne de graves problèmes de santé, conduisant à des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
En août, le ministère de la Protection de l'environnement a publié des directives techniques sur les émissions d'ammoniac. Outre les efforts déployés par le gouvernement pour traiter l'ammoniac libéré dans le sol et dans l'air, il faut aussi impliquer l'industrie, les agriculteurs et les producteurs d'engrais agricoles.
EMBA interdits
The Beijing News
16 septembre 2014
En août, de nombreux responsables gouvernementaux ont quitté leur programme EMBA (Executive Master of Business Administration – cours destinés à des cadres supérieurs et à des dirigeants souhaitant acquérir plus de capacités managériales et stratégiques) dans des écoles de commerce de renommée. Ce phénomène est en grande partie le résultat d'une interdiction qui empêche les fonctionnaires de participer à des programmes de formation coûteux.
Il est difficile de savoir si oui ou non ces programmes ont permis d'améliorer les capacités de gestion administrative des fonctionnaires. Cependant, il est certain qu'ils ont multiplié les occasions de rencontres avec des hommes d'affaires. Les cours d'EMBA ont ainsi servi d'incubateurs pour la corruption.
Les responsables gouvernementaux devraient être encouragés à poursuivre leurs études, mais il y a d'autres façons pour eux d'apprendre. Pourquoi aller spécifiquement dans les écoles de commerce coûteuses ?
Bien qu'un grand nombre de fonctionnaires aient quitté ces cours en raison de l'interdiction, les liens entre l'argent et le pouvoir seront-ils rompus si facilement ? Ce n'est que lorsque le pouvoir des fonctionnaires sera régi par la loi que les classes d'EMBA pourront offrir aux fonctionnaires un réel enseignement supérieur, au lieu de servir de niche à corruption.
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