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Vol.1 juillet 2011
Néocolonialisme – Pas maintenant

Hillary Clinton a provoqué des remous lors de son récent déplacement en Afrique, alors qu'elle répondait aux questions de la télévision zambienne sur la présence de la Chine en Afrique. La secrétaire d'État américaine a déclaré à Lusaka le 11 juin que la Chine se rendait coupable de propager un « nouveau colonialisme » en Afrique, ajoutant que celle-ci n'était pas vraiment un modèle de gouvernance. Ses commentaires interviennent alors que la coopération économique sino-africaine ne cesse de s'accroître. En 2010, le commerce bilatéral a atteint 127 milliards de dollars. Diverses opinions ont été exprimées quant aux propos tenus par Mme Clinton. Voici quelques réactions :

Rupiah Banda, président de la Zambie : Notre pays entretient une relation privilégiée avec la Chine datant d'avant notre indépendance. Nous avons obtenu cette indépendance en 1964 et nous avons travaillé étroitement avec les Chinois, comme nous l'avons fait avec n'importe quel pays ayant soutenu notre volonté d'indépendance.

Au cours de la crise financière mondiale, nous avons été chanceux que les Chinois maintiennent leur demande pour ce que nous produisons ici à Kopa. Je pense que le monde entier a profité de cela et que nous avons pu ainsi sortir de la crise plus rapidement que prévu.

Mais ceux qui viennent dans notre pays pour affaires doivent respecter nos lois et doivent prendre soin de notre peuple. La Chine dispose d'une très forte économie et nous savons qu'elle fait du commerce avec tout le monde. En ce qui concerne les États-Unis, nous apprécions leur présence dans notre pays, ce qui ne veut pas dire qu'ils sont dispensés du respect de nos lois.

Major général (Rtd) Ishola Williams, Nigéria : Les déclarations de Mme Clinton ne sont certainement pas dans l'intérêt de l'Afrique.

Nous devons observer les différences entre l'approche et les méthodes des pays occidentaux (États-Unis et Europe) et celles de pays comme la Chine, l'Inde, etc. La différence est aussi claire qu'entre du coca-cola et du seven-up. Les dirigeants africains le savent et c'est pourquoi les États-Unis sont inquiets du déclin de leur influence et de l'influence croissante de l'Asie. C'est irrémédiable.

Nous devons opter pour une attitude qui nous permettra de prendre ce qui est bon pour nous des deux côtés, à l'ouest et à l'est. Nous n'avons pas besoin d'une leçon d'Hillary Clinton sur le colonialisme.

Par-dessus tout, nous avons besoin d'une solidarité entre pays d'Afrique et de développer le commerce entre nous, comme le font les Asiatiques et les Européens.

He Wenping, directrice de la section des études africaines de l'Académie des Sciences sociales de Chine : Les remarques de la secrétaire d'État américaine qualifiant la présence de la Chine en Afrique de « nouveau colonialisme » visent à brouiller les relations entre la Chine et les pays africains et à favoriser les intérêts américains, afin que ceux-ci ne s'érodent pas.

L'argument du « nouveau colonialisme » manque de références historiques ou de faits précis et irréfutables. De plus, les États-Unis considèrent le développement des relations sino-africaines à travers le prisme obsolète « de la mentalité de la guerre froide ». Les États-Unis salissent une nouvelle fois l'aide apportée par la Chine à l'Afrique et les activités commerciales normales qu'elle mène sur le continent.

Dire que la Chine exploite le marché africain en vendant des marchandises bon marché est sans fondement, car ces produits sont des marchandises abordables pour les Africains et leur permettent d'améliorer leur niveau de vie.

Les investissements et l'aide de la Chine à l'Afrique sont sans condition et reflètent son attitude très claire de non-intervention dans les affaires internes des pays africains. La Chine respecte ainsi pleinement les chemins de croissance choisis indépendamment par ces pays.

Zhong Lei, professeur et spécialiste de littérature américaine à l'Université des relations internationales : La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a lancé une nouvelle guerre entre « nouveau colonialisme » et « vieux colonialisme » en Afrique, alors qu'en ce moment même l'OTAN mène des frappes aériennes en Libye. Les États-Unis utilisent l'excuse de la lutte contre la terreur, des armes de destruction massive, de la démocratie et de la liberté pour envahir les pays du Tiers-monde. Ils étendent et intensifient leur présence militaire avec les guerres en Irak et en Afghanistan et peut-être même au Pakistan et en Libye.

Dans le monde contemporain, si les États-Unis interviennent dans un pays tiers, c'est au nom de la démocratie ; si la Chine fait pareil, c'est perçu comme du colonialisme. Les maux et la dégradation environnementale frappant l'Afrique aujourd'hui trouvent leur source dans les siècles de « vieux colonialisme ». Les générations précédentes d'Européens et d'Américains ont asservi les Africains, tué la majorité des lions et des éléphants, extrait les pierres les plus précieuses et agrandi les déserts. Lorsqu'ils sont partis, ils ont laissé derrière eux de la haine, des guerres et des conflits, souvent basés sur des valeurs religieuses et ethniques. Ils ont une longue tradition impériale visant à « diviser pour régner », montant les groupes les uns contre les autres.

Coopérer avec les États-Unis signifie être prudent quant à leurs motifs affichés. La Chine ne doit pas être faible en ce qui concerne les méfaits des États-Unis à travers le monde lorsqu'elle essaie d'accroître son soi-disant « soft power ». Au contraire, le « soft power » de la Chine émergera de la position juste adoptée par le pays.

 

 

 

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