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Vol.2 mars 2012
Innovation et revenu

Innovation et revenu

En Chine, le premier document de l'année publié par le Comité central du Parti communiste chinois et le Conseil des affaires d'État est appelé le document No 1. Cette année est la première fois qu'il évoque la science agronomique et le développement technologique. Li Changping, chercheur au centre de recherche pour le développement rural et la construction à l'Université du Hebei, estime que le gouvernement doit s'assurer que les revenus des paysans croissent en fonction du progrès scientifique et technologique. Voici le résumé de ses réflexions :

Le thème du document No 1 de cette année est l'innovation scientifique et technologique. Cela implique de souligner l'importance de la science et la technologie agricole, d'établir la manière de lever les obstacles systémiques, d'accroître l'investissement et les subventions au secteur agricole, de promouvoir les bonds scientifiques et technologiques pour garantir une production agricole efficace et améliorer les revenus des paysans.

En réalité, le document No 1 de cette année et des années précédentes se concentraient tous sur l'accroissement de la production agricole. C'est un objectif constant et central. La différence pour le document de cette année est qu'il s'attaque à ce problème du point de vue de la science et de la technologie.

De manière générale, la production agricole est déterminée par trois facteurs : l'enthousiasme des paysans, les infrastructures hydrauliques, et le progrès de la science et de la technologie agricoles. L'accent sur l'innovation technologique et scientifique doit accroître les rendements agricoles, mais il est trop tôt pour affirmer que les revenus des paysans en profiteront.

Le consensus général veut que le revenu des paysans augmente en même temps que les investissements et les subventions ainsi que les progrès technologiques dans le secteur agricole. Alors qu'il peut sembler simple d'estimer que ces progrès vont alléger la pauvreté rurale, l'innovation scientifique et technologique est en réalité une arme à double tranchant pour les paysans.

Au niveau macroéconomique, cette innovation technologique accroît effectivement les rendements agricoles. La production annuelle de céréales en Chine est passée de 446 millions de tonnes en 1990 à 570 millions de tonnes en 2011. Sur cette période, les progrès dans le domaine des semences hybrides, des engrais et des pesticides ont joué un rôle fondamental dans cette croissance. Pourtant, l'augmentation de la production a peut-être empêché les prix de croître. Dans les 20 dernières années, le prix à l'achat des céréales a été multiplié seulement par six, alors que dans la même période, le prix des semences, des engrais et des pesticides a été multiplié par vingt. Si l'innovation scientifique et technologique bénéficie à la société dans son ensemble, les paysans ne sont pas nécessairement les bénéficiaires de ce progrès.

Au niveau microéconomique, les paysans propriétaires de machines agricoles ou qui ont investi dans la technologie biochimique auront de meilleures récoltes. Ils doivent rester compétitifs pour assumer les investissements, et les achats de semences, engrais et pesticides. Mais cette compétition a un coût, puisque les producteurs de produits biochimiques comme les semences hybrides ont tendance à chercher des profits monopolistiques. Ce coût ne fait qu'augmenter avec le progrès technologique. Pourtant, la santé financière des agriculteurs varie; les agriculteurs riches peuvent s'enrichir en utilisant la nouvelle technologie alors même que les agriculteurs pauvres deviennent plus vulnérables. S'il n'y a pas de politique spéciale pour protéger les agriculteurs pauvres, l'innovation scientifique et technologique ne fera que les appauvrir davantage.

Comment faire en sorte que le revenu des agriculteurs pauvres augmentera à mesure que le gouvernement augmente ses dépenses scientifiques et technologiques est un problème important et réel.

Le gouvernement devrait renforcer les services publics d'aide technologique dans les zones rurales. Le système de services actuel manque d'organisation et de personnel. La réparation de ce système permettra à des millions d'avoir accès aux services gratuits de technologies agricoles.

Le gouvernement devrait également veiller à ce que l'innovation scientifique et technologique contribue à un large public. Les mesures et les lois devraient être faites de manière à limiter les monopoles parmi les entreprises commerciales agricoles et biochimiques.

Les paysans devraient trouver le soutien du gouvernement quand ils s'unissent en groupes ou associations. En tant que groupe, ils peuvent s'aider les uns les autres avec les services technologiques, et être égaux à la table des négociations avec les fournisseurs de technologies agricoles et biochimiques. Cela peut aider à conjurer la commercialisation excessive et la monopolisation de la part de ces entreprises.

Finalement, le gouvernement devrait prêter attention aux points de vue des fermiers et faire jouer pleinement leur initiative dans les domaines de la production, de l'échange, de la distribution et de la consommation. Les paysans sont plus que des petits producteurs à court terme dans la grande économie de la Chine. Ce serait une erreur de ne pas tenir compte de cela à l'heure actuelle.

 

 

 

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