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La Chine relâche la pédale d'accélération, mais reste un moteur important de la croissance économique mondiale
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Vol.2 mai 2012
Aider l'Afrique à être autonome

Aider l'Afrique à être autonome

Le Mali connaît des risques de division et l'Afrique entre dans une nouvelle période de changements profonds. Un article publié le 9 avril, le Quotidien du Peuple explique que la prospérité future du continent repose sur le développement de ses propres forces économiques et politiques. Le futur de l'Afrique dépend de la manière dont ces pays peuvent graduellement mettre en place une intégration économique et politique grâce au commerce et à la coopération continentale. Extraits :

Le risque de division du Mali augmente. Les conflits tribaux en Libye et les troubles religieux au Nigeria connaissent également une escalade. Compte tenu de la guerre civile en Côte d'Ivoire, de l'indépendance du Sud Soudan et de la guerre libyenne l'an passé, l'Afrique semble entrer dans une nouvelle période faites de changements considérables. En même temps, l'économie du continent connaît une croissance rapide. Le Fonds monétaire international anticipe un taux de croissance économique de l'Afrique en 2012 de 6 pourcent, au même niveau que les économies les plus dynamiques d'Asie.

Cette période promettant à la fois développement et agitation apporte espoir autant qu'anxiété à l'Afrique. Aujourd'hui, le destin du continent africain est intimement lié à celui du reste du monde. Et alors que le moteur de l'économie mondiale devient plus multipolaire, les parties prenantes partagent les fruits du développement. Sans ce partage, une certaine force pourrait émerger pour freiner le développement mondial.

Le destin de l'Afrique est dans les mains des Africains. La clé du développement africain repose sur un type de mouvement autogénéré. Ce mécanisme n'est pas uniquement économique, mais aussi politique. Le futur du continent dépendra de la manière dont les pays africains pourront graduellement réaliser l'intégration économique et politique à travers une coopération économique et commerciale mutuelle.

L'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) peut servir d'exemple à cet égard. Elle a créé un mécanisme de coopération régional entre les pays en développement et construit un chemin commun pour le développement. L'ASEAN a fait du commerce et du développement économique une de ses priorités, et a permis aux pays de la région de trouver leur place dans la chaîne industrielle mondiale et de réaliser une coopération politique et culturelle. « Les pays les moins avancés, notamment les pays d'Afrique sub-saharienne, peuvent potentiellement suivre l'exemple des pays industrialisés », a récemment déclaré Justin Yifu Lin, économiste en chef de la Banque mondiale. Ce potentiel dont parle Lin est une des principales forces motrices derrière le futur développement économique mondial.

Pas de stabilité mondiale sans stabilité en Afrique. Les Africains représentent 12 pourcent du total de la population mondiale, mais le continent reçoit seulement 2 pourcent des investissements directs étrangers du monde, la part la plus faible. Pour parvenir à un développement stable, davantage d'investissement est nécessaire, ainsi qu'un soutien constructif à la formation d'un mouvement autogénéré en Afrique. Actuellement, la communauté internationale, en particulier les pays émergents, doivent accroître leurs investissements dans les infrastructures africaines et concentrer leurs efforts sur l'amélioration de la main d'œuvre africaine.

Quand les forces extérieures apportent leur aide, elles ne doivent pas le faire pour transformer l'Afrique en fonction de leur propre « logique politique », comme l'on fait les pays occidentaux par le passé. Ce que les colonisateurs ont fait en Afrique s'est révélé impossible, et reste la cause de bien des conflits ethniques, tribaux et religieux du continent. La communauté internationale peut aider le continent à trouver une voie de développement et de coopération mieux adaptée, et encourager l'Union africaine et les autres organisations régionales dans leurs efforts pour jouer un plus grand rôle dans la résolution des problèmes régionaux.

« Si les nouveaux dirigeants des pays d'Afrique du Nord peuvent mettre leurs économies en commun, un marché de plus de 75 millions de consommateurs pourrait être créé, qui attirerait plus d'investissements étrangers et d'échanges », explique l'intellectuel marocain Moha Ennaji. Cette affirmation ne s'applique pas uniquement à l'Afrique du Nord, mais au continent dans son entier.

 

 

 

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-L'intégration économique, voie nécessaire pour la renaissance africaine
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