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Vol.2 mai 2012
L'union des BRICS fait la force

L'union des BRICS fait la force

Ce mois-ci, l'Afrique du Sud célèbre son premier anniversaire en tant que membre du groupe BRICS des pays émergents. Dans un article pour la Beijing Review, Miller M Matola, directeur général de Brand South Africa, une organisation chargée de faire la promotion du pays à l'internationalisation, a expliqué l'importance de la coopération des BRICS et quels sont les avantages et les contributions possibles de l'Afrique du Sud à ce groupe.

Voici les extraits de ses propos :

Nous devons reconnaître que nous vivons dans un monde multipolaire où l'influence économique et politique est de plus en plus redistribuée. Alors que la crise financière européenne continue et que la reprise économique aux États-Unis demeure fragile, le monde en recherche de croissance a les yeux tournés vers les pays en développement, et en particulier vers les marchés des BRICS. Le déclin relatif de la puissance politique et économique traditionnelle de l'Occident coïncide avec le nouveau rôle international des nations émergentes et modifie l'image que le monde se fait de lui-même.  

Le groupe BRICS est l'exemple le plus probant et évoluant le plus rapidement à cet égard. En seulement quatre ans, le programme de coopération et de discussion entre ces pays s'est étoffé et concerne désormais des questions touchant à la finance, à l'agriculture, à la science, aux échanges académiques, aux liens commerciaux et aux questions environnementales, ainsi qu'au terrorisme international et parfois également à des positions politiques communes.

Naturellement, bien que les pays du groupe BRICS ne soient pas d'accord sur toutes les questions, ils peuvent néanmoins adopter des positions communes. Ce qui a commencé comme une catégorie économique a évolué vers une tribune pour l'action collective. Ainsi, l'Afrique du Sud a soutenu fermement la réforme complète de la gouvernance mondiale, notamment celle du système des Nations unies et des institutions de Bretton Woods (Fonds monétaire international et Banque mondiale), pour rendre ces organes plus efficaces, plus légitimes et plus réceptifs aux besoins du monde en développement et de l'Afrique. Nos homologues du groupe des BRICS vont dans le même sens.

Lors de la réunion du G20 au Mexique en février, les ministres des finances du groupe BRICS ont déclaré que les postes de direction des institutions financières mondiales devraient être ouverts à des candidats venant de tous les pays. Nous ne voyons aucune raison valable pour que le consensus qui a émergé de la seconde guerre mondiale, et dans lequel la présidence de la Banque mondiale est occupée par un Américain et celle du FMI par un européen, ne soit pas remis en cause. On peut voir la déclaration récente des États-Unis que, pour la première fois, la présidence de la Banque mondiale soit confiée à un non-Américain, comme la preuve que l'idée est en train de faire son chemin.

L'Afrique du Sud est persuadée que le groupe BRICS offre une occasion pour défendre les intérêts stratégiques des pays en développement et de l'Afrique sur des questions comme la réforme de la gouvernance mondiale, le travail du G20, le commerce international, le développement, l'énergie et le changement climatique.

Alors que l'équilibre de la prise de décision au niveau mondial penche de moins en moins vers l'Occident, le modèle des échanges et de l'investissement s'élargit. Les pays de BRICS, tout en restant occasionnellement des adversaires, s'offrent mutuellement d'excellentes opportunités. La Russie est connue pour être un exportateur de matières premières. Le Brésil également, mais il exporte aussi des voitures et des avions. L'Inde exporte du textile et des services, alors que la Chine est spécialisée dans les équipements électroniques, le textile, les vêtements, et doit importer des quantités massives de matières premières. L'Afrique du Sud, en tant que membre le plus récent du groupe, est connue pour ses immenses réserves de minéraux, mais bénéficie également d'une économie très diversifiée, allant de l'exportation d'automobiles à des services financiers et professionnels de pointe.

L'arrivée de l'Afrique du Sud dans le groupe BRICS a ouvert la porte à des opportunités énormes en matière de commerce et d'investissement entre les cinq pays. La Chine est déjà le premier marché d'exportation pour l'Afrique du Sud, qui est elle-même le premier partenaire commercial de la Chine sur le continent africain. De même, le commerce entre l'Inde et l'Afrique du Sud doit atteindre 15 milliards de dollars en 2015, contre 11 milliards cette année.

En tant que membre des BRICS, l'Afrique du Sud ne recherche pas uniquement son propre intérêt. Au mois de juin dernier, 26 pays africains se sont mis d'accord pour créer une zone de libre-échange couvrant l'Afrique australe, orientale et centrale. Cette zone de libre-échange, supposée représenter 1 000 milliards de dollars, permettra de faire passer le marché sud-africain de 50 à 600 millions de dollars, soit un niveau proche de celui de ses partenaires BRICS en terme de taille et d'accès au marché.

 

 

 

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