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Vol.2 septembre 2012
La communication est vitale dans le travail

Un Chinois a été tué et deux autres blessés dans un conflit de travail dans la mine de charbon Collum de Sinazongwe, dans le sud de la Zambie, le 4 août 2012. Cet événement doit être un signal pour les entreprises chinoises qui investissent en Afrique et les inciter à réfléchir à la manière dont elles mènent leurs affaires là-bas, explique Cheng Tao, directeur du Centre pour les études africaines de la Fondation chinoise des études internationales, dans un commentaire rédigé pour le Global Times.  Huang Shejiao, ancien ambassadeur de Chine au Rwanda et en République démocratique du Congo, exprime des idées proches dans un entretien à CHINAFRIQUE. Voici les extraits de ses propos:

À l'heure actuelle, plus de 2 000 entreprises chinoises sont enregistrées comme faisant des affaires en Afrique, et sont pour la plupart respectueuses de la loi et rentables. Elles ont créé des emplois pour la population locale et ont contribué grandement à augmenter les revenus locaux et à améliorer les conditions de vie sur place. C'est pour ces raisons qu'elles ont réussi à rester aussi longtemps.

Pourtant, dans le même temps, les conflits de travail, comme celui de la mine Collum en Zambie, sont devenus plus fréquents à mesure que les entreprises chinoises augmentent leurs opérations en Afrique. Ces différents sont une question nouvelle pour la Chine depuis 2000, année où sa croissance a commencé à attirer l'attention du monde entier.

Dans l'esprit des pays occidentaux, la Chine devrait toujours rester faible. Quand la Chine est devenue une puissance économique en si peu de temps, ils ont nourri la crainte que la Chine devienne une menace, et plus encore quand la coopération sino-africaine s'est élargie et approfondie. Certains médias occidentaux ont exagéré les cas de petites entreprises chinoises où les travailleurs locaux travaillaient dans des conditions de travail éprouvantes, pour un salaire indigent.

Touchés par ces allégations, les Africains ont demandé pourquoi les travailleurs dans les pays occidentaux pouvaient avoir un salaire de 2 000 dollars par mois, alors que les Chinois ne les payaient que quelques centaines de dollars. Ils ont cru à une injustice et se sont déclarés insatisfaits des entreprises chinoises. Compte tenu de ce mécontentement, les dirigeants chinois auraient dû communiquer mieux avec leurs employés africains pour dissiper de telles idées fausses.

En outre, avec le développement rapide de la Chine, les populations africaines ont des attentes plus élevées à l'égard de notre pays. Ils croient que puisque la Chine est désormais la deuxième économie en termes d'importance dans le monde et commence à apporter son aide à l'Europe, il faut leur donner plus d'aide. Si elle refuse, ils penseront que la Chine n'est plus aussi généreuse que par le passé. Par conséquent, les entreprises chinoises devraient faire comprendre aux Africains que toutes les entreprises ont un but lucratif et que seule la coopération gagnant-gagnant est durable.

Une autre situation à laquelle de nombreux investisseurs chinois ne se sont pas adaptés est le changement de partenaires de coopération. La coopération sino-africaine est restée au niveau gouvernemental pendant longtemps. À l'heure actuelle, cependant, les organisations non gouvernementales jouent un rôle plus important. En Afrique, les partis d'opposition, les ONG et les syndicats sont de plus en plus actifs. Certains investisseurs chinois en Afrique continuent à faire plus de cas de leur relation avec les gouvernements qu'avec la société locale et leurs employés. Beaucoup de dirigeants chinois n'ont pas envie de communiquer avec leurs travailleurs africains. Ils ne pensent pas que ce soit nécessaire car ils croient que « vous devez faire ce que je vous ai dit de faire car je suis votre patron. » D'autres ne parlent pas les langues locales, même si beaucoup sont là depuis des années. Cela les empêche de se familiariser avec les cultures locales, les coutumes et les religions, ce qui à son tour conduit à des malentendus, des contradictions, voire des conflits.

Néanmoins, il existe de nombreuses entreprises chinoises qui se portent bien en Afrique et sont accueillies par la population locale, comme Huawei et ZTE. Elles font de grands efforts pour s'ancrer dans la communauté locale. Elles contribuent au renforcement des capacités locales en recrutant davantage de travailleurs locaux, en les formant et les promouvant à des postes de directions.

Par rapport aux investisseurs européens, les Chinois sont plus compétitifs car leurs investissements ne sont attachés à aucune condition politique et sont basés sur l'égalité et les avantages mutuels. Heureusement, les entreprises chinoises se concentrent davantage sur les intérêts à long terme plutôt que sur les gains à court terme, et donnent plus à la société locale. Dans le même temps, le gouvernement devrait encourager les entreprises chinoises en Afrique à accorder plus d'attention à leurs attitudes, à bien se comporter et à changer leurs façons de faire des affaires. Après tout, les conflits régionaux nuisent à l'image globale des entreprises chinoises.

 

 

 

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