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Vol.2 septembre 2012
Point de vue chinois sur le chômage en Afrique

Le chômage reste un défi de première importance pour le gouvernement sud-africain, à l'heure où le pays tente d'améliorer la condition de la population auparavant privée du droit de vote. Ren Peiqiang, de l'Université de Xiamen, professeur invité au Centre des études chinois de l'Université Stellenbosch, en Afrique du Sud, estime que les lois concernant la main d'œuvre et la culture syndicale très forte en Afrique du Sud dissuadent de nombreuses entreprises étrangères d'employer des Sud-Africains. Voici ce qu'il écrit à ce sujet :

 

En Arrivant à Stellenbosch, en Afrique du Sud, au début de l'année, j'ai été saisi par la beauté calme du lieu. Mais cette impression idyllique a été balayée très vite lorsque, sur le chemin du déjeuner, j'ai aperçu un jeune homme en bonne santé mendier de l'argent. Je me suis dit : « Comment se fait-il que quelqu'un d'aussi jeune mendie ? Pourquoi ne cherche-t-il pas de travail pour subvenir à ses besoins ? » En Chine, seules les personnes handicapées ou âgées ou pauvres mendient. Le gouvernement sud-africain est actuellement confronté au triple défi de la pauvreté, de l'inégalité et du chômage. La création d'emplois pour la majorité des Sud-Africains pauvres est cruciale pour la transformation économique du pays. Malheureusement, à cause de lois trop strictes et d'une culture syndicale trop forte, les entreprises étrangères hésitent à embaucher de la main-d'œuvre locale.

 

Le modèle sud-africain

Au premier trimestre 2012, le taux de chômage officiel du pays était de 25,2 %, mais beaucoup estiment que la réalité se situe au-delà de 40 %. L'industrie est le moteur économique de l'Afrique du Sud, et elle peut potentiellement offrir de nombreux emplois. Des secteurs secondaires comme l'industrie automobile et l'industrie des biens de consommation électrique sont dominés par les entreprises étrangères. C'est pourquoi il est crucial que ces entreprises fournissent des emplois à la population locale. Pourtant, nombreuses sont les entreprises étrangères qui manifestent de la réticence à employer des Sud-Africains, car elles estiment que les lois sud-africaines concernant la main-d'œuvre protègent trop les employés et que le pouvoir des syndicats est excessif.

Par exemple, si un travailleur d'une usine d'assemblage automobile est incompétent, on ne peut pas le licencier directement. D'après les lois sud-africaines, l'employeur est tenu d'envoyer un message d'avertissement et lui offrir une formation supplémentaire. S'il refait la même erreur, l'employeur doit lui envoyer un deuxième avertissement et fixer un délai d'amendement. Au bout de la troisième fois, l'employeur doit trouver des preuves de l'incompétence du travailleur et organiser une audition publique pour le licencier légalement.

De nombreuses entreprises ne veulent plus employer des travailleurs à court terme. Le responsable d'une entreprise automobile m'a récemment appris que si les entreprises emploient un travailleur à court terme (trois mois), elles peuvent prolonger le contrat pour trois mois supplémentaires si elles considèrent qu'il a fait du bon travail ou que la tâche n'est pas terminée. Au bout de six mois, si le travail n'est toujours pas terminé, l'employeur doit signer un contrat à long terme avec l'employé. Mais quand le travail en question sera terminé, cet employé sera superflu et deviendra un fardeau pour l'entreprise, car il sera très difficile de mettre un terme à son contrat.

 

Le modèle chinois

Il est de notoriété publique que les pays africains ont de la main d'œuvre en abondance, et cela devrait être un avantage comparatif. Mais ces travailleurs manquent de qualification et d'éducation. En Chine, la plupart des employés ont au moins reçu neuf ans d'instruction obligatoire et suivent un à deux ans de formation supplémentaire pour leur futur travail. Comparé à la Chine, les entreprises en Afrique du Sud doivent investir plus pour former leur personnel. Néanmoins, si les employés suivent une formation professionnelle, ils exigeront de leur employeur une augmentation de salaire, due à leurs compétences professionnelles. Si leurs salaires n'augmentent pas, ils trouveront de meilleures conditions ailleurs et n'auront pas besoin de s'inquiéter de savoir s'ils sont fait pour leur nouveau travail, puisque les syndicats protègeront leurs intérêts. Les entreprises étrangères sont dans l'incapacité de trouver des mesures légales pour sauvegarder leurs intérêts quand elles offrent des formations à leurs employés. En Chine, si les nouveaux employés sont incapables d'exceller dans leur travail, le responsable des ressources humaines abordent directement les conditions de la fin du contrat.

Donner aux Sud-Africains plus d'opportunités de travail et réaliser la transformation économique du pays resteront des défis pour le gouvernement et les syndicats. Le modèle chinois, qui privilégie l'éducation fondamentale des travailleurs, pourrait être un modèle pour les politiques de travail en Afrique du Sud.

 

 

 

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