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Vol.2 novembre 2012
Les racines de l’indignation des musulmans

Les racines de l'indignation des musulmans

Pendant plusieurs semaines en septembre, une vague de manifestations contre les États-Unis, et les pays occidentaux en général, a balayé le monde musulman. La cause initiale de cette colère était la bande-annonce d'un film se moquant du prophète Mahomet. Qin Tian, chercheur à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, pense que même si ces manifestations sont très répandues, les gens doivent rester conscients de la diversité du Moyen-Orient. Voici son point de vue:

 

L'analyse des événements devrait être fondée sur des cas individuels. Par exemple, la Libye, le pays le plus durement touché, est dans une situation d'après-guerre civile. Des milices aux idéologies, armes et exigences politiques différentes ont émergé au cours de la guerre contre le régime de Mouammar Kadhafi. Ils ne sont pas soumis au gouvernement de transition, et les forces de sécurité sont décentralisées et ont une capacité limitée. Dans un tel environnement où la sécurité n'est pas assurée, les manifestations peuventfacilement tourner à la violence.

Par rapport à la Libye, l'Egypte est relativement sous contrôle. Il y a eu des affrontements entre la police et des civils pendant quelques jours, faisant des centaines de blessés, mais les ambassades étrangères sont restées largement à l'abri des attaques violentes. Les autorités égyptiennes ont clairement une structure de sécurité bien meilleure que la Libye.

L'autre zone d'instabilité est l'Afghanistan et le Pakistan. Contrairement aux pays du Moyen-Orient, l'Afghanistan et le Pakistan sont toujours un champ de bataille. Les États-Unis poursuivent leur guerre antiterroriste, avec des attaques de drones sur les enclaves terroristes supposées qui coûtent fréquemment la vie à des civils. Les populations de ces pays sont déjà profondément remontées contre les États-Unis. Il n'est donc pas surprenant qu'ils descendent dans la rue pour exprimer leur colère. 

Les manifestations au Yémen et au Soudan ont également tourné à l'émeute contre les ambassades des États-Unis. Le Yémen est un peu similaire à l'Afghanistan et au Pakistan. Les États-Unis ont frappé les militants d'al-Qaïda, tuant plusieurs personnages clés de ces dernières années. Washington peut penser qu'il aide le Yémen, mais les Yéménites sont en désaccord. Parallèlement, depuis des décennies, les États-Unis ont défini le Soudan comme un « État voyou ». Les États-Unis ont sanctionné le Soudan et appuyé la séparation du Sud-Soudan pour affaiblir le pays. Après l'indépendance du Sud-Soudan en 2011, les États-Unis sont restés réticents à changer leur politique envers le Soudan.

La politique américaine en question

C'est tout à fait normal qu'il y ait des différences entre les civilisations. Malgré cela, différents pays peuvent être amis. Le président américain Barack Obama avait déclaré lors de son discours du Caire en 2009 que les États-Unis ne serait pas l'ennemi du monde musulman. La réalité, cependant, est loin d'être idéale.

Traditionnellement, la politique américaine au Moyen-Orient est composée de plusieurs piliers, notamment la lutte contre le terrorisme, la protection d'Israël, les intérêts pétroliers et la non-prolifération nucléaire (en particulier contre l'Iran). Ces éléments ne correspondent pas tous aux intérêts des pays régionaux. Les États-Unis ont lancé une guerre antiterroriste en Afghanistan en 2001, qui a tourné au conflit prolongé et écrasé l'espoir de voir l'Afghanistan redevenir un endroit paisible à court terme.

Au cours de l'ère de George W. Bush, le plan pour un Grand Moyen-Orient était centré sur la guerre en Irak de 2003. Saddam Hussein a été renversé, les conflits sectaires ont éclaté et l'Irak n'est toujours pas un système stable et démocratique. Lorsque la guerre civile en Libye a atteint un moment critique de mars 2011, les États-Unis et d'autres pays occidentaux sont intervenus militairement à nouveau, cette fois sous le drapeau de la « responsabilité de protéger ». Avec le renversement de Kadhafi, le paysage politique libyen s'est fragmenté. Avec autant de milices opérant pour leur propre compte, il est difficile d'assurer la sécurité publique, et encore plus de gérer une transformation démocratique.

Il semble évident que les États-Unis sont plus habiles à déposer les anciens régimes qu'à en établir de nouveaux, et laissent un énorme fossé entre les promesses et les réalisations. Les gens de la région doivent faire face par eux-mêmes à un terrible chaos. Leur politique déséquilibrée, leur position partiale et leur irresponsabilité dans la période d'après-guerre ont endommagé l'image des États-Unis au Moyen-Orient et dans le monde musulman. Le film insultant n'était qu'un petit affront qui a déclenché la protestation de populations déjà échauffées par une politique partiale, une lecture erronée de l'Islam et une mentalité enracinée dans le choc des civilisations.

 

 

 

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