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Vol.2 novembre 2012
Relations sino-africaines : vers le développement et la coopération

Relations sino-africaines : vers le développement et la coopération

La cinquième Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) a eu lieu les 19 et 20 juillet 2012 à Beijing, capitale chinoise. Au cours de la conférence, la Chine a déclaré soutenir, dans les trois ans à venir, la paix et le développement des pays africains dans cinq domaines prioritaires afin de promouvoir le nouveau partenariat stratégique sino-africain. Au cours de la réunion annuelle de la Société chinoise d'Étude de l'histoire africaine tenue les 17 et 18 septembre à Xuzhou dans la province du Jiangsu (est de Chine), Lu Shaye, directeur du département des affaires africaines du ministère chinois des Affaires étrangères, a donné ses explications sur les cinq mesures nouvellement adoptées. Voici les extraits de ses propos :

La tenue du FOCAC, qui a lieu tous les trois ans, s'accompagne toujours du lancement d'un plan d'action. Les cinq nouvelles mesures adoptées cette année, sont, selon moi, conformes à la situation réelle des deux parties et répondent à la demande de l'époque, et vont orienter le développement des relations bilatérales dans les quelques ans à venir.

La première mesure concerne la coopération bilatérale sur le plan d'investissement et de financement afin d'appuyer le développement durable en Afrique. La Chine mettra à la disposition des pays africains une ligne de crédit de 20 milliards de dollars américains destinée en priorité à soutenir le développement des infrastructures, de l'agriculture, de l'industrie manufacturière et des PME en Afrique.

Au cours de nos rencontres avec les dirigeants africains, ces quelques domaines ont été le plus souvent évoqués par ces derniers. La construction d'infrastructures constitue un domaine auquel chaque édition du FOCAC attache de grande importance et l'agriculture est également souvent mentionnée dans les plans d'action précédents. Quant à l'industrie manufacturière, c'est ce qu'espèrent développer de nombreux pays africains afin de résoudre le problème de l'emploi et de réduire la pauvreté. Leur demande correspond justement au stade de développement de la Chine, qui est confrontée au défi de transformation du mode de développement et de restructuration économique. Si les deux parties peuvent bien coopérer dans ce domaine, les bénéfices seront également partagés. L'aide au développement des PME en Afrique est un travail qui a déjà débuté depuis la dernière édition du FOCAC, et cette fois-ci, nous n'avons donc qu'à le renforcer davantage.

La deuxième mesure consiste à accroître l'aide à l'Afrique pour que les fruits du développement bénéficient aux peuples africains. Les projets chinois en Afrique, tels que routes, ponts, centrales électriques, lignes de transmission, stades et théâtres, répondent au besoin des habitants locaux et ont beaucoup facilité la vie quotidienne de ces derniers. J'ai pu le constater de mes propres yeux lors de mes séjours en Afrique. D'ailleurs, dans le cadre de cette mesure, la Chine promet de soutenir le bien-être du peuple africain, en continuant, par exemple, à envoyer des équipes médicales en Afrique et à donner des soins gratuits à des Africains atteints de cataracte.

Le troisième volet consiste à soutenir l'intégration africaine et à aider le continent à renforcer sa capacité de développement collectif à travers l'établissement d'un partenariat sur la construction des infrastructures transnationales et transrégionales. En effet, les infrastructures que nous avons mises en place en Afrique font déjà partie des projets transnationaux et transrégionaux du continent, qui ont contribué à l'intégration africaine. Dans l'avenir, nous allons construire davantage de projets du genre.

Quatrièmement, resserrer les liens d'amitié entre les peuples chinois et africains. Nous allons renforcer non seulement les contacts avec les gouvernements et partis mais aussi la communication avec les ONG. De nombreuses ONG africaines jouent un rôle positif dans la vie socio-économique locale. En augmentant les contacts, nous pouvons mieux nous connaître, promouvoir le développement des deux parties et soutenir le développement des relations amicales sino-africaines. Nous espérons que les ambassades et consulats chinois en Afrique pourront jouer leur rôle dans ce domaine.

Cinquièmement, approfondir la coopération avec l'Union africaine (UA) afin de promouvoir la paix et la sécurité en Afrique. Auparavant, la Chine intervenait peu dans la résolution des questions de sécurité du continent africain. La plupart du temps, nous n'avons fait que de soutenir l'UA dans son rôle de conciliateur et de gestionnaire des différends. Nous sommes persuadés que cette position d'« intervention constructive » est juste et objective, et est la façon d'agir la plus praticable au stade actuel. Mais il y a quelques principes à suivre dans « l'intervention constructive », afin de la différencier de l'ingérence dans affaires intérieures : respecter la souveraineté des autres pays ; traiter les affaires sur un pied d'égalité ; tenir compte de la situation réelle pour considérer si l'affaire a besoin de conciliations extérieures ; suivre le Charte de l'ONU ou avoir l'autorisation du Conseil de sécurité de l'ONU afin de garantir la légitimité de l'intervention.

 

 

 

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