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Vol.3 mars 2013
Pour la renaissance africaine

Le 20ème Sommet de l'Union Africaine (UA) s'est tenu les 27 et 28 janvier à Addis Abeba, capitale de l'Éthiopie, sous le thème du « parafricanisme et de la renaissance africaine ». Selon He Wenping, directrice de la section des études africaines de l'Institut de recherche sur l'Asie de l'Ouest et l'Afrique relevant de l'Académie des sciences sociales de Chine, la paix et le développement constituent la garantie et le moteur de la renaissance africaine. Voici les extraits de ses réflexions :

LA solidarité et la renaissance africaine restent depuis les années 1950 et 1960 l'objectif à poursuivre par tout le continent africain.

Le plus grand défi à la renaissance africaine réside dans le domaine politique et dans les problèmes de sécurité. Ces deux dernières années, l'Afrique a connu des changements complexes et profonds tels que la guerre civile de Côte d'Ivoire, l'indépendance du Sud-Soudan, la guerre en Lybie, les troubles en Afrique du Nord. Même si l'UA a mené de grands efforts pour résoudre ces problèmes, l'intervention forte des puissances occidentales et l'insuffisance de ses propres ressources et capacités ont fait échouer ces efforts.

Lors du 20ème Sommet de l'UA, les troupes françaises ont attaqué les forces rebelles au nord du Mali. En fait, la crise malienne ne se limite pas seulement au nord du Mali, mais est liée aux pays voisins et à Al-Qaïda. Après la guerre libyenne, cette organisation terroriste est redevenue active en Afrique du Nord, et une grande quantité d'armes et de groupes armés ont quitté la Libye pour parvenir au Mali, au Niger, en Mauritanie et dans d'autres pays voisins, ce qui a abouti directement à la prolifération et l'aggravation des activités terroristes dans ces pays d'Afrique noire depuis la deuxième moitié de 2011.

En même temps, les puissances occidentales ont renforcé leur intervention militaire dans les affaires africaines. Après le renversement du pouvoir de Kadhafi par l'OTAN, la France est intervenue dans la guerre civile de Côte d'Ivoire et aujourd'hui dans la crise malienne. Quant aux États-Unis, depuis la création en 2007 du Commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom), la première puissance mondiale a renforcé sa présence militaire sur le continent africain.

À la cérémonie d'ouverture du 20ème Sommet de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l'UA, a souligné de nouveau l'importance de la paix et la sécurité pour l'Afrique: « Nous ne saurions trop exagérer l'importance de la paix et de la sécurité. Faute de ces deux conditions, aucun pays ou région ne peut s'attendre à apporter la prospérité à son peuple ».

Même si le continent africain, notamment l'Afrique du Nord et la région du Sahel, est exposé de plus en plus au terrorisme, l'Afrique, dans son ensemble, ne doit pas prendre la lutte contre le terrorisme comme sa tâche principale. D'ailleurs, il n'est pas possible de déraciner le terrorisme sans le développement et l'élimination de la pauvreté.

Bien entendu, pour avoir un développement durable, l'Afrique ne doit pas s'appuyer uniquement sur les investissements extérieurs et le redressement économique mondial ; il lui faut explorer son propre potentiel de développement en encourageant la consommation intérieure, en promouvant le commerce régional, en développant ses propres industries, en améliorant la qualité des ressources humaines, etc. L'Afrique peut-elle devenir une nouvelle force de croissance mondiale après l'Asie et réaliser sa renaissance en 50 ans ou en moins de temps ? La réponse à cette question ne se trouve pas à Washington, Bruxelles, Beijing ou New Delhi, mais dans les mains d'un milliard d'Africains.

 

 

 

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