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Vol.3 juin 2013
Défi pour l’intégration de l'UA

L'Union africaine (UA) a célébré son 50ème anniversaire en mai. Macharia Munene, professeur d'histoire et de relations internationales à l'Université internationale des États-Unis au Kenya, estime que l'UA doit raviver l'esprit panafricain et travailler pour le bien du groupe. Extraits choisis:

L'UA, depuis qu'elle a remplacé l'Organisation de l'unité africaine (OUA) il y a onze ans, a tenté de favoriser un sens de l'unité africaine dans un environnement géopolitique hostile. L'Afrique a besoin d'un organisme fédérateur et l'OUA a ainsi été créée à Addis-Abeba en 1963. Si l'OUA a légitimé les frontières et l'identité coloniale comme un moyen de maintenir la paix, elle a refusé de légitimer les États coloniaux restants et a créé un comité de libération pour mettre fin au colonialisme territorial. L'Occident semblait soutenir le colonialisme alors que l'Orient y était opposé. En retour, les Africains ont aidé la Chine à rejoindre l'ONU. Le succès s'est matérialisé avec la libération des pays tels que l'Angola, le Zimbabwe et finalement l'Afrique du Sud.

Avec la fin de l'apartheid, l'OUA semblait épuisée. Les vieux défis, tels que l'insuffisance des fonds, les renversements politiques, le rejet interne des États et des réfugiés, semblaient s'intensifier à mesure que de nouveaux problèmes surgissaient. La dépendance à l'égard des puissances étrangères a augmenté et affaibli la détermination des différents États. Par la suite, chaque sous-région a connu ses propres conflits. L'éclatement des États devint acceptable alors que la Somalie se brisait en mini-États. Cette division de la Somalie menaçait la sécurité en attirant des terroristes et des pirates.

C'est dans ces conditions que l'OUA est devenu l'UA en 2002. L'UA a accepté que les États puissent se diviser, s'est mobilisée contre les catastrophes des États membres et a mis l'accent sur la sécurité. La Libye et l'Afrique du Sud ont été les forces motrices de l'organisation. Cela a changé en 2011, lorsque les forces de l'OTAN, ignorant les préoccupations de l'UA, ont envahi la Libye, remettant en cause son influence. Dans le même temps, les puissances européennes se sont servies de l'organisation pour servir leurs propres intérêts en Côte d'Ivoire, au Zimbabwe et au Kenya.

Si l'avenir de l'UA dans la promotion de l'intégration africaine est sombre, la situation n'est pas désespérée. Une lutte constante se joue entre la libération mentale et intellectuelle et le respect des exigences européennes.

Le comportement des Européens a encouragé les Africains à chercher des solutions de rechange au concept Est/Sud. Les Africains ont observé les politiques de l'Est et du Sud lors du regroupement des BRICS, qui promeut le respect et la réciprocité plutôt que le paternalisme impérial. Les BRICS cherchent la primauté d'une volonté politique et l'indépendance des États dans les relations internationales. La Chine et le Brésil semblent être des partenaires de choix et se montrent fédérateurs.

En Afrique, les Kenyans ont récemment donné un exemple de détermination. Ils ont rejeté la pression européenne et élus les candidats de leur choix lors des élections présidentielles. Les 11 présidents africains et les premiers ministres d'Afrique du Nord, de l'Ouest, du Sud et de l'Est ont montré leur solidarité en assistant à l'investiture d'Uhuru Kenyatta.

L'UA peut unifier le continent si elle brise son image de groupe dépendant de ressources extérieures. Elle peut raviver l'esprit panafricaniste et encourager l'intégration en défendant l'agenda africain sur des sujets comme l'augmentation du commerce intra-africain et la libre circulation des biens et des services. Surtout, l'UA devra convaincre les dirigeants d'agir pour le bien commun africain et respecter le droit de prendre des décisions de façon indépendante.

 

 

 

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