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Vol.3 septembre 2013
Elections au Zimbabwe
Dr. Gwinyayi Dzinesa

Le peuple du Zimbabwe a voté lors des élections générales le 31 juillet 2013, avec l'espoir de mettre fin à la coalition gouvernementale fragile composée du ZANU-PF du Président Robert Mugabe, du MDC-T dirigé par le Premier ministre Morgan Tsvangirai et du MDC dirigée par le ministre du Commerce et de l'Industrie Welshman Ncube. Selon les résultats publiés par la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) le 3 août, Mugabe, avec 61,1 % des voix va prolonger son règne de 33 ans. Morgan Tsvangirai du MDC-T a lui remporté 33,9 %. Le Dr. Gwinyayi Dzinesa, chercheur à l'Institut d'études en sécurité à Pretoria, examine ce que signifie ce résultat pour l'avenir du Zimbabwe:

Comme prévu, Morgan Tsvangirai a rapidement dénoncé les résultats des élections, promettant de les contester devant les tribunaux et appelant à de nouvelles élections, alors que l'Union africaine (UA) reconnaît ces élections, tout en affirmant vouloir enquêter sur les irrégularités signalées.

Les observateurs de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) ont déclaré que si l'élection était « libre et pacifique », il était trop tôt pour la déclarer « équitable ». En outre, l'Afrique du Sud dont le Président Jacob Zuma a soutenu l'avancement de la SADC, ainsi que d'autres pays de la région tels que la Tanzanie, qui préside actuellement l'organe de sécurité de la SADC, et la Namibie ont approuvé le vote.

Les irrégularités électorales signalées par les observateurs nationaux et régionaux préoccupent les pays occidentaux, dont la Grande-Bretagne, l'UE, les États-Unis et l'Australie qui a demandé un rappel aux urnes.

La mission d'observation chinoise a approuvé les sondages du Zimbabwe, exhortant les partis politiques à accepter les résultats.

Toutefois, étant donné l'appui apparent de l'UA et de la SADC, la victoire de la ZANU-PF semble définitive. Ceci annonce la fin du mode d'élection du pays et la coordination des politiques économiques qui paralysent le gouvernement de coalition, dont Mugabe et Tsvangirai reconnaissent les dysfonctionnements.

La victoire de la ZANU-PF a un impact significatif sur l'économie du Zimbabwe, estimée par la Banque mondiale à la 125ème place. L'indice boursier de référence du Zimbabwe aurait chuté de 11 % après les résultats, et il est à craindre que la ZANU-PF demande aux entreprises étrangères opérant au Zimbabwe de vendre leurs participations majoritaires aux Zimbabwéens.

Le parti proposerait de générer une bourse secondaire exclusive pour les Zimbabwéens qui achètent des actions dans les entreprises à capitaux étrangers dans le cadre de sa stratégie pour la mise en œuvre de son programme électoral et pour contrer les ressentiments envers les investisseurs étrangers.

Il est à craindre que le Programme de Suivi (SMP) récemment approuvé pour le Fonds monétaire international au Zimbabwe, couvrant la période avril-décembre 2013, pourrait être remis en question par le ZANU-PF, en particulier au vu du prétendu pillage des revenus des diamants du pays. Le SMP comprend l'assainissement des finances publiques sur une période durable et la transparence des revenus des diamants. De manière significative, la réussite du programme SMP, le premier accord entre le FMI et le pays depuis plus d'une décennie, permettrait d'aider le Zimbabwe à s'intégrer dans la communauté internationale, de régler sa dette de 10,7 milliards de dollars et de devenir à nouveau admissible pour des emprunts externes.

Le gouvernement ZANU-PF pourrait inversement modérer la mise en œuvre de sa politique d'indigénisation et d'autonomisation et chercher à changer son image de paria sur la scène internationale afin d'attirer de nouveaux investissements étrangers directs, dont le Zimbabwe a besoin pour créer des emplois et augmenter les niveaux de production. La nature des réformes dépendra des relations entre les partis et de l'issue des batailles de succession entre extrémistes et modérés.

L'Union européenne, qui avait dit vouloir s'inspirer de la SADC en ce qui concerne la crédibilité des élections, ainsi que les États-Unis, ont publié une déclaration préliminaire nuancée suscitant des inquiétudes sur les fautes électorales signalées. Ces membres de la communauté internationale occidentale avaient exprimé leur volonté de travailler avec tout gouvernement formé à la suite d'un processus électoral pacifique, transparent et crédible. Cependant, comme l'Australie, ils peuvent décider de conserver les sanctions existantes (interdiction de voyager et mesures financières à l'encontre des personnes et des entreprises), plutôt que d'adopter une approche constructive avec un gouvernement ZANU-PF qui est susceptible d'avoir accédé au pouvoir lors d'un processus électoral défectueux.

Dans ce cas, le gouvernement de la ZANU-PF poursuivrait sa politique étrangère tournée vers l'Est, qui pourrait accorder une plus grande participation de la Chine dans l'économie du Zimbabwe, en particulier dans le secteur minier, l'agriculture et les infrastructures.

 

 

 

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