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Vol.3 novembre 2013
Ajustement douloureux pour les BRICS

Zhang Maorong

Depuis le déclenchement de la crise financière mondiale en 2008, les économies émergentes - en particulier les BRICS, Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud -sont devenues le principal moteur de la croissance économique mondiale. Mais certains de ces pays s'enlisent dans la crise financière et affichent des taux de croissance en forte baisse. Zhang Maorong, chercheur à l'Institut d'études économiques mondiales et l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, estime qu'au milieu du ralentissement économique mondial, les BRICS ont encore des moyens de lutter. Voici des extraits de ses pensées:

Au cours des dernières années, les finances de l'Inde, du Brésil et de l'Afrique du Sud n'ont cessé de se détériorer. Ces pays comptent sur les capitaux étrangers à court terme pour contenir leurs déficits courants. Et avec la possibilité croissante d'une contraction des liquidités aux États-Unis, la direction du flux mondial des capitaux s'est inversée. Les monnaies des trois pays se déprécient grandement. Depuis mai, le taux de change de la roupie indienne par rapport au dollar a affiché des records, avec une échelle de dépréciation de plus de 20 %.

Le real brésilien s'est déprécié à son point le plus bas depuis les quatre dernières années, avec une échelle de dépréciation record de 18 %. Le taux de dépréciation du Rand sud-africain et du rouble a atteint respectivement 14 % et 7 %. La fuite des capitaux de l'Inde et du Brésil a déclenché une récession double dans les marchés boursiers et obligataires, créant des turbulences financières. En outre, les mauvaises conditions d'investissement dans ces pays ont provoqué une forte baisse de leur croissance économique, effaçant les espoirs d'une reprise économique à court terme. Selon les statistiques publiées par le FMI en juillet , les taux de croissance de la Chine, de l'Inde, du Brésil, de la Russie et de l'Afrique du Sud en 2012 ont été de 7,8 %, 3,2 %, 0,9 %, 3,4 % et 2,5 % respectivement, en baisse de 1,5, 3,1, 1,8, 0,9 et 1,0 points de pourcentage par rapport à l'année précédente. Le taux de croissance économique de l'Inde a chuté bien en dessous de sa moyenne annuelle au cours des dernières années. Le Brésil a cédé son statut de sixième plus grande économie du monde à la Grande-Bretagne.

En 2013, la tendance à la baisse chez les BRICS est encore plus claire. Au deuxième trimestre, l'économie russe a progressé de seulement 1,2 % par rapport à la même période en 2012 - sa plus mauvaise performance depuis 2009. La Russie a abaissé ses prévisions de croissance économique à deux reprises au cours des quatre derniers mois, de 3,6 % à 1,8 %.

Troubles profonds

Avec l'ivresse de la croissance économique rapide, les BRICS n'ont pas mené de réformes économiques et sociales au cours des dix dernières années. Ils ont négligé ou n'ont pas prêté suffisamment attention aux problèmes amenés par le développement économique, portant ainsi atteinte à leur croissance.

Les BRICS ont besoin de transformation et de modernisation. Outre la baisse de la demande des pays développés et la montée du protectionnisme du commerce mondial, la compétitivité et la demande intérieure sont encore plus cruciales pour les économies des BRICS.

La croissance économique dynamique des BRICS n'est pas encore liée à l'innovation technologique et l'efficacité. En d'autres termes, la valeur ajoutée industrielle n'est pas assez élevé. Actuellement, le taux de valeur ajoutée industrielle est inférieur à 30 % en Chine et à 20 % en Inde - bien en deçà des 45 % des États-Unis. Les statistiques de HSBC montrent que la Chine, l'Inde et le Brésil ont tous reçu moins de commandes industrielles en juillet. En outre, la demande intérieure des BRICS n'est pas assez élevée. En 2012, le taux de contribution à la consommation intérieure a été de 51,8 % en Chine, et d'environ 55 à 65 % en Inde et en Russie, bien en deçà de la moyenne mondiale de 70 %. Le taux moyen dans les pays développés est en réalité supérieur à 80 %.

Les BRICS doivent trouver un moyen de briser les goulots d'étranglement du développement national. Le levier du secteur bancaire chinois est trop élevé, les prix des logements aussi, et sa capacité de production est déjà en excès. Les entreprises brésiliennes subissent de lourdes charges fiscales. L'Inde a une structure industrielle asymétrique, une forte inflation, un déficit budgétaire et une dette publique élevée. Les banques sont réticentes à prêter aux entreprises ou aux consommateurs en raison de la mauvaise conjoncture macroéconomique du pays. Les investissements en infrastructures clés de la Russie, du Brésil et de l'Inde sont tous très insuffisants. La Russie n'a pas étendu son réseau routier depuis 1994. 

Avantages de développement des BRICS

Les économies des BRICS maintiennent une forte résistance aux risques. Ils adoptent des taux de change flottants pour fournir une protection contre l'inversion de flux de capitaux. La Chine a une réserve de change de 3,5 milliards de dollars. L'économie chinoise n'a pas été trop affectée par les turbulences financières dans les marchés émergents. Son marché boursier et le marché des changes fonctionnement bien et sa croissance économique est stable. Le PIB de la Chine représente maintenant environ 40 % du total des économies émergentes.

Avec un large marché et un potentiel de demande intérieure énorme, les BRICS possèdent encore des avantages. L'immense marché intérieur offre une certaine souplesse. À l'avenir, les investissements pour l'éducation, la protection sociale et les infrastructures stimuleront fortement la demande intérieure. La Russie, avec son vaste territoire terrestre, va subir un nouveau cycle d'exploitation dans ses régions d'Extrême-Orient. L'Afrique du Sud va bénéficier de son marché en pleine croissance et de sa classe moyenne émergente.

 

 

 

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