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Vol.4 juin 2014
La victoire de l’ANC pose des défis

Plusieurs avaient prédit la victoire du Congrès national africain (ANC) aux cinquièmes élections générales du 7 mai 2014. Le résultat a confirmé la prédiction : l'ANC a remporté 249 sièges sur 400 à l'Assemblée nationale (AN) et demeure le parti majoritaire.

Zhang Zhongxiang, directeur adjoint et professeur au Centre d'études africaines de l'École normale de Shanghai, a dit à CHINAFRIQUE que malgré sa victoire à l'élection, l'ANC ferait face à d'importants défis au cours de ses cinq années de mandat. Voici en résumé sa pensée.

vant les élections, la communauté internationale était très inquiète que l'ANC dégringole. Pour quelles raisons ? Le ralentissement de l'économie, les disputes de travail en cours, un haut taux de chômage, la corruption, l'écart entre les riches et les pauvres, et aussi parce qu'il s'agissait de la première élection depuis l'indépendance sans le chef spirituel de l'ANC, Nelson Mandela. Mais l'ANC a remporté l'élection avec 62,15 % des voix, contre 65,9 % il y a cinq ans.

Fondements de la victoire

D'abord, l'ANC a l'appui de la majorité noire qui représente 79,6 % de la population. « L'ANC est le parti politique qui a conduit les Sud-Africains à renverser le système d'apartheid », a dit une vendeuse de rue d'Afrique du Sud lors d'une entrevue avec le People's Daily. « Nous avons eu des problèmes au cours des vingt dernières années sous l'ANC, mais la majorité fait confiance à ce parti. L'ANC est étroitement lié à ma vie et mon avenir ». Son point de vue est largement partagé.

Ensuite, les partis de l'opposition sont relativement faibles. L'Alliance démocratique (AD) de Helen Zille, parti de l'opposition officielle au niveau national, a gagné des votes au cours des trois dernières élections : de 12,37 % en 2004 à 16,66 % en 2009, et à 22,23 % en 2014. Il a pris 50 sièges à l'AN en 2004, 67 en 2009 et 89 aux récentes élections. Mais Zille a admis que l'AD avait besoin d'au moins dix ans pour se restructurer politiquement et devenir assez forte pour contester la position dirigeante de l'ANC.

Troisièmement, l'ANC a accompli des réalisations évidentes durant les vingt dernières années. Il a accédé au pouvoir en 1994, et a fait du développement économique et de l'amélioration du niveau de vie du peuple la priorité de son gouvernement, poussant vers l'avant le Programme de reconstruction et de développement, le Programme de croissance d'emploi et de redistribution, le pouvoir économique des Noirs, l'initiative de croissance accélérée et partagée d'Afrique du Sud ainsi que d'autres plans pour améliorer le statut économique des Sud-Africains noirs et réaliser un développement global. Depuis que le président Jacob Zuma a pris le pouvoir en 2009, il a mis la création d'emplois au sommet de sa liste de priorités. En novembre 2010, le gouvernement sud-africain a initié un programme de Nouvelle Croissance, destiné à créer 5 millions d'emplois au cours des dix années suivantes et à réduire le taux de chômage de 25 à 15 %.

Avec les efforts des précédents gouvernements, en 2012, 3,5 millions de postes avaient été créés, et le revenu par habitant était passé à 38 500 Rands (3 720 dollars) en 2012, contre 27 500 (2 657 dollars) en 1993. Durant cette période, le revenu moyen dans les secteurs minier et manufacturier avait connu un accroissement de 150 %. Le président Zuma a dit que si l'Afrique du Sud avait une bonne histoire à raconter, celle des vingt dernières années de démocratie, cela n'avait pas été facile.

De plus, être membre des BRICS a poussé l'Afrique du Sud à coopérer davantage avec les économies émergentes, améliorant son statut international.

Des défis sur la route

L'ANC gagnant devra faire face à plusieurs défis au cours de son mandat de cinq ans.

Développer l'économie et améliorer la vie des habitants est une tâche ardue et à long terme. Cela est particulièrement vrai pour un pays à revenu moyen comme l'Afrique du Sud, où le haut coût de la main-d'œuvre réduit la compétitivité sur le marché international. Bien que le système d'apartheid ait été aboli depuis vingt ans, plusieurs Sud-Africains noirs souffrent encore de la pauvreté et du chômage. Pour régler les contradictions aigües entre la tâche à long terme et les besoins urgents du peuple, le gouvernement sud-africain a lancé en 2011 le Plan national de développement (PND), ayant pour but d'éliminer avant 2030 la pauvreté et de réduire les inégalités. Selon le plan, l'économie sud-africaine atteindra un taux de croissance annuelle de 5,4 %, et 11 millions d'emplois seront créés au cours des vingt prochaines années. En 2030, le chômage devrait être réduit de 25 % à 6 % et le coefficient Gini passera de 0,7 à 0,6 % au cours des deux prochaines décennies.

Toutefois, soutenir une croissance économique de 5,4 % en moyenne n'est pas une tâche aisée. En 2011, le taux en Afrique du Sud était de 3,1 % et autour de 2 % en 2012 et 2013.

Le déclin des votes pour l'ANC aux récentes élections est lié au ralentissement de l'économie. Selon la Constitution d'Afrique du Sud, il faut l'approbation de plus des deux-tiers des membres de l'AN pour que la Constitution puisse être amendée. Pour jouer un rôle dominant dans le développement national et la gouvernance du pays, l'ANC doit maintenir son appui à plus de 66 %.

Équilibrer les intérêts de tous les partis et réaliser une croissance globale est un autre défi. Dans la lutte antiapartheid et dans les élections générales, l'ANC jouit de l'appui du Parti communiste sud-africain (SACP) et du Congrès des syndicats d'Afrique du Sud (COSATU), formant une alliance tripartite.

Pour développer l'économie, l'ANC encourage l'investissement étranger, protège les capitaux étrangers et a adopté une attitude prudente dans la réforme de la terre. Mais ces mesures ont été critiquées par le COSATU et le SACP.

Participant pour la première fois, les Combattants pour la liberté économique, un parti très à gauche, a remporté 6,35 % des votes et 25 sièges à l'Assemblée nationale, et sont devenus l'opposition principale dans deux des neuf provinces. Cela montre qu'il a un point de ralliement spécial au sein de la jeunesse noire.

Si l'ANC adopte des mesures plus radicales sous la pression, il peut gagner quelques votes à court terme, mais aussi effrayer les investisseurs, et cela ne pourra mener à la croissance économique et à la réconciliation à long terme. La corruption est aussi un problème perpétuel de l'Afrique du Sud. Cependant, si l'ANC continue de développer l'économie, d'améliorer le niveau de vie, d'appliquer pleinement le Plan national de développement et poursuit sa diplomatie à plusieurs volets, l'Afrique du Sud connaîtra sûrement un avenir meilleur.

L'Afrique du Sud est le plus important partenaire commercial de la Chine en Afrique. En 2013, le commerce bilatéral a atteint 65,1 milliards de dollars. Les relations bilatérales ont donné lieu à un partenariat stratégique en 2010. La Chine et l'Afrique du Sud sont toutes deux membres du G20 et des BRICS, et la Sixième Conférence ministérielle du Forum sur la coopération Chine-Afrique se tiendra en Afrique du Sud en 2015. La victoire de l'ANC aux élections et la réélection du Président Zuma pour un second mandat ne pourront que promouvoir la croissance d'un partenariat stratégique global entre les deux pays.

 

 

 

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