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Vol.4 août 2014
Fortune Global 500

La dernière liste Fortune Global 500 vient de sortir. La Chine, deuxième plus grande économie du monde, a vu 100 de ses entreprises y figurer. Le nombre d'entreprises chinoises au classement est en augmentation constante depuis onze ans. Zhang Yugui, doyen de la faculté d'économie et de finances de l'Université des études internationales de Shanghai, a estimé que la Chine devrait réfléchir sur son modèle de croissance insoutenable et le manque de compétitivité internationale de ses entreprises. Voici des extraits de son point de vue :

Lorsque l'on regarde la nouvelle liste Fortune Global 500, ce qui est encourageant, c'est que les profits des 500 plus grandes entreprises de cette année s'élèvent à 1 960 milliards de dollars, soit une hausse de 27 % par rapport à l'année dernière. Un signe que les multinationales, baromètre de l'économie mondiale, sont en train de sortir de la crise financière. En outre, la Chine a vu 100 de ses entreprises accéder au classement – dont 91 pour sa partie continentale. 2014 marque ainsi la 11ème année consécutive d'augmentation du nombre d'entreprises chinoises sur la liste.

En revanche, de 2002 à 2012, les États-Unis ont vu le nombre de leurs sociétés diminuer au sein de ce classement. Cette année, 132 entreprises américaines y sont inscrites, soit quatre de moins qu'en 2013. Ce qui présente un élan irréversible dans les efforts de la Chine pour rattraper la force économique des Américains. Alors que la Chine a obtenu la deuxième place dans le Top 500 des entreprises mondiales, l'expansion continue du chiffre d'affaires de ses entreprises ne peut jamais soutenir ses efforts pour devenir une véritable puissance économique.

Bien qu'il n'y ait aucun doute sur les progrès prodigieux des entreprises chinoises au cours des dernières années, elles sont encore loin derrière leurs concurrents américains à l'égard de certains indicateurs spécifiques. Par exemple, le bénéfice moyen des entreprises américaines listées est de 6,24 milliards de dollars, soit le double des entreprises chinoises.

Parmi les 91 entreprises de la partie continentale de la Chine répertoriées, 11 sont rattachées à l'industrie du charbon, 16 en comptant les compagnies d'électricité thermique. Malgré le rôle important qu'elles ont joué dans l'essor économique de la Chine, ces entreprises n'ont pas d'importance stratégique en raison de leurs gains limités dans la chaîne de valeur mondiale.

La seule société chinoise qui vaut la peine d'être mentionnée pour sa valeur stratégique est Huawei, une entreprise d'équipements et de services dans le secteur des technologies de l'information et de la communication, basée à Shenzhen. Depuis sa création en 1987, Huawei a été un exemple à suivre. En 2013, son chiffre d'affaires a atteint 38,8 milliards de dollars. L'année dernière, la société a investi 30,7 milliards de yuans (4,92 milliards de dollars) dans la recherche et le développement – soit 12,8 % de son chiffre d'affaires – pour atteindre le niveau des plus grandes sociétés scientifiques et techniques internationales.Malgré une présence accrue sur la liste Fortune Global 500, la Chine devrait s'interroger sur son modèle de croissance insoutenable et le manque de compétitivité internationale de ses entreprises. La taille des entreprises et de leurs classements mondiaux ne peut pas mesurer avec précision la compétitivité internationale d'un pays. En tant que géant manufacturier, la Chine devrait se concentrer sur les défis qui attendent ses entreprises dans la division mondiale des ressources financières, la culture des industries stratégiques, et le prix et la conception de ses produits.

Pour devenir une véritable puissance économique, la Chine devrait promouvoir 100 conglomérats capables de déployer des ressources à l'échelle mondiale, plutôt que d'accroître le chiffre d'affaires de ses entreprises.

 

 

 

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