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Vol.5 mai 2015
Un allié dans le Sphinx

Liao Baizhi

Depuis 2011, les bouleversements du printemps arabe ont été suivis en Egypte par deux changements de régime, trois amendements constitutionnels, six référendums et de fréquents changements de cabinets. Depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdel Fattah al-Sisi en juin, le pays se dirige enfin vers la stabilité. Selon Liao Baizhi, chercheur associé à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines, cela pourrait permettre au Caire de regagner sa stature régionale. Voici ce qu'il explique de la situation actuelle.

Le gouvernement d'Abdel Fattah al-Sisi a obtenu le soutien des forces armées, de la police et de l'administration judiciaire. L'Egypte a introduit une nouvelle législation régulant les manifestations, ainsi qu'une loi anti-terrorisme, qui ont joué un rôle positif dans le maintien de la stabilité politique. Bien que des groupes d'opposition continuent de lutter, leur influence décroit.

Les structures économiques sous-développées de l'Egypte ont longtemps contribué à la dépendance du pays envers l'aide étrangère, mais le printemps arabe a eu pour conséquence le retrait d'une grande partie de l'investissement étranger. Sisi a réduit les subventions pour l'énergie de 40 % (soit environ 5,2 milliards de dollars) et a mis en place un plan de stimulation de l'économie. Au cours des derniers mois, l'investissement étranger est revenu progressivement. En mars, environ 2 500 personnes de près de 100 pays ont assisté à la conférence sur le développement économique de l'Egypte à Sharm el-Sheikh, pendant laquelle l'Egypte a signé des contrats d'investissement direct d'une valeur de 36,2 milliards de dollars, s'est engagée sur des projets financés à hauteur de 18,6 milliards de dollars et a reçu 5,2 milliards de dollars de prêts d'institutions internationales.

L'administration de Sisi a pour priorités le développement des infrastructures et le secteur énergétique. Elle construit un nouveau Canal de Suez parallèle au canal actuel et investit 11,8 milliards de dollars pour transformer les rives du Canal de Suez en une zone économique internationale. Parmi les autres projets figurent celui d'une nouvelle capitale, estimé à 45 milliards de dollars, une revalorisation du désert estimée à 1,97 milliard de dollars, ainsi que la construction d'autoroutes et d'une ligne ferrée à grande vitesse traversant cinq provinces. Le FMI estime que la croissance économique égyptienne en 2015 atteindra 3,8 %, contre 2,2 % l'année dernière.

Une diplomatie diversifiée

Au Moyen-Orient, les alliances de l'Egypte avec les pays alliés du Golfe ont été renforcées. L'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis ont accordé un soutien financier important pour aider l'Egypte à lutter contre les pressions extérieures. En juin 2014, le Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union Africaine a restauré le statut de membre de l'Egypte, qui avait été suspendu après la destitution du président Mohamed Morsi en juillet 2013.

La Chine a toujours considéré l'Egypte comme un partenaire fiable au Moyen Orient. L'Egypte a été le premier pays arabe à établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine après sa fondation en octobre 1949. Durant le dernier séjour de Sisi à Beijing en décembre dernier, les deux pays ont porté leur partenariat stratégique à un niveau supérieur.

D'un point de vue économique, l'Egypte peut servir de tête de pont à l'initiative chinoise de la « Ceinture et la Route » au Moyen Orient. Etant une puissance culturelle reconnue, elle peut aider à la diffusion de la soft-power chinoise dans la région.

L'Egypte est aussi intéressée par les cultures et les valeurs chinoises. Le chinois est actuellement enseigné dans 10 universités égyptiennes et l'Egypte abrite deux instituts Confucius et le plus vieux centre culturel chinois de la région. La Chine devrait faire plein usage de ces avantages pour garantir le succès de « L'année de la Chine » en Egypte en 2016.

 

 

 

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