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Vol.5 juillet 2015
Quelque chose en commun

La Chine a porté une grande attention à la rencontre de sept chefs d'État et de premiers ministres de 26 pays africains en Egypte en juin pour signer l'accord tripartite sur la zone de libre-échange, ayant pour objectif de créer un marché commun intégré pour le continent. À un moment où les entreprises chinoises cherchent à s'externaliser, ce marché unique de plus d'un demi-milliard de personnes, presque 60 % de la production du continent, serait du pain béni. Jeremy Stevens, économiste international à Standard Bank et basé à Beijing, explique que la Chine identifie déjà des opportunités majeures dans les plus grandes économies africaines, que le marché commun soit réalisé rapidement ou non. Voici son opinion :

Nous répétons depuis quatre ans qu'une perte d'élan de l'économie chinoise est inévitable et qu'elle continuera. Les difficultés à court terme sont tout simplement trop fortes. La performance industrielle et l'investissement d'actifs immobilisés sont encore trop liés à la politique et au crédit. Le secteur de l'entreprise est lourdement endetté et le poids des dépenses fiscales reste lié aux gouvernements locaux qui ont aussi besoin de réduire leur endettement. Les exportations semblent devoir subir une nouvelle année difficile - et l'inclusion potentielle de la monnaie chinoise dans les droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international en novembre 2015 implique que la dévaluation est impossible d'un point de vue politique. En outre, la consommation représente une part trop faible de l'économie pour tirer la croissance. Ces difficultés découlent de l'abandon du modèle économique tiré par l'investissement. Cette transformation est saine et nécessaire, mais elle sera douloureuse.

La manière dont la Chine est liée au reste du monde évolue également. Dans cette nouvelle phase de développement, de nombreuses entreprises chinoises qui ont acquis une grande compétitivité durant les dernières décennies - en particulier celles qui sont connectées à l'ancien modèle de croissance sur le continent chinois, comme les entreprises de construction, les promoteurs immobiliers, les entreprises d'ingénierie etc. - devront externaliser. Certaines entreprises chinoises émergentes chercheront également des opportunités à l'étranger. Beaucoup d'entre elles bénéficient de structures à bas coût, de produits attractifs et, plus important encore, de dirigeants très ambitieux.

Dans les dernières années, l'amélioration des liens à l'international a été complétée par des changements internes et un management macroéconomique en Afrique. En même temps, les gouvernements africains ont bâti une certaine crédibilité institutionnelle, ont diversifié leur économie, et investi dans les infrastructures physiques et sociales. Le résultat est flagrant : grâce au développement de marchés intérieurs substantiels, la croissance africaine est plus robuste, plus résistante et plus inclusive qu'auparavant.

Par conséquent, le gouvernement et les entreprises chinois ont été très intéressés lorsque sept chefs d'État et des ministres des affaires étrangères de 26 pays africains se sont réunis en Egypte en juin et ont affirmé qu'ils souhaitaient accélérer les efforts du continent pour réaliser un marché commun unique mature en Afrique. Le bloc prévu (comprenant la Communauté de l'Afrique de l'Est, le Marché commun pour l'Afrique orientale et australe et la Communauté de développement d'Afrique australe) englobera 527 millions de personnes et un PIB total de 624 milliards de dollars.

Les liens commerciaux de la Chine avec l'Afrique ont bondi au cours de la dernière décennie. La Chine est devenue la principale source de biens de l'Afrique depuis 2008, et en 2011, elle a dépassé les États-Unis comme principale destination d'exportation. Le commerce total de la Chine avec l'Afrique a plus que doublé depuis les cinq dernières années, grimpant de 90,93 milliards de dollars en 2009 à 222,14 milliards en 2014. La croissance du commerce bi-directionnel pendant les deux dernières années est significativement plus basse que lors de la précédente décennie, mais cette décélération plus importante que prévu dans la croissance du commerce est tout d'abord une conséquence de la diminution des prix des commodités internationales. En conséquence, les importations de Chine depuis l'Afrique, qui restent largement concentrées sur les ressources naturelles, ont diminué au cours des trois dernières années.

Au cours des dernières années, les « banques politiques » chinoises ont fourni au moins 50 milliards de dollars en prêts concessionnels à l'Afrique, et le gouvernement chinois prendra de nouveaux engagements lors du Forum sur la Coopération sino-africaine en Afrique du Sud cette année. La plupart de ce financement est investi dans la construction de ports, routes, chemins de fer, etc. en Afrique. Il est important de noter que ces investissements servent à sécuriser les marchés d'exportation pour les produits chinois à haute valeur ajoutée, à un moment où le coût du travail augmente en Chine.

Jusque-là, l'augmentation de la demande de consommation en Afrique se reflète dans la croissance des importations totales. Mais cela change. La Chine a propulsé l'Afrique dans les flux de commerce internationaux, et elle l'a également fait en termes d'investissements. Ces investissements ont d'abord été le fait d'entreprises publiques encouragées à aller à l'international, mais actuellement près de la moitié des flux d'investissements directs à l'étranger de la Chine vers l'Afrique viennent d'acteurs privés. Les ventes chinoises en Afrique ont aussi été encouragées par le flux de personnes vers l'Afrique. Beaucoup de Chinois vont sur le continent africain pour créer leur propre entreprise de vente en gros ou au détail, ou ouvrir des restaurants, des hôtels ou des usines manufacturières. Il semble logique qu'à l'avenir, l'investissement à l'étranger suivra les ventes chinoises.

Dans son discours au Centre de conférences de l'Union africaine à Addis Abeba en mai, le premier ministre Li Keqiang a affirmé que la Chine voulait que le commerce sino-africain et les investissements directs de la Chine en Afrique atteignent 400 milliards de dollars et 100 milliards de dollars respectivement. Il n'a pas précisé de date précise pour cet objectif, mais en général, les objectifs chinois en Afrique fonctionnent par cycles de trois ans. Nous pensons que ces objectifs seront atteints avant que le marché commun africain ne soit réalisé. Cela signifie que les entreprises chinoises seront encore mieux positionnées lorsque le marché commun africain prendra forme.

 

 

 

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