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Vol.7 novembre 2015
Le pouls de la croissance africaine
Hannah Edinger

L'histoire de la croissance africaine des dernières années a capté l'imagination du monde des affaires et de plusieurs gouvernements. Suivant une économie incertaine après la crise financière mondiale (CFM), le continent était considéré comme la dernière frontière de croissance pour les investisseurs et la deuxième région de croissance rapide après l'Asie. Mais un nouveau rapport de la Banque mondiale prévoit une baisse de croissance en 2015 en Afrique sub-saharienne. Hannah Edinger, directrice adjointe chez Frontier Advisory Deloitte, explique ce que cela signifie pour le continent.

L'Afrique a été vue comme une occasion commerciale, plutôt que comme un poids du développement. Elle était appuyée par la paix et la stabilité surtout pendant la première décennie du XXIe siècle. Mais ont eu lieu l'instabilité socio-politique causée par le Printemps arabe en Afrique du Nord, et plus récemment, par l'épidémie d'Ébola en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, le terrorisme du Boko Haram au Nigéria et d'Al-Shabaab dans la Corne africaine, et les menaces de conflit dans la région de la République Centrafricaine et du Soudan du Sud. Avec le recul de ces menaces, la croissance africaine a été remarquable. Selon des données du Fonds monétaire international (FMI), l'Afrique sub-saharienne (ASS) a connu une croissance moyenne de 5,6 % durant la période 2000-2014, avec un sommet à 7,6 % en 2007, et une chute à 4,1 % en 2009.

Bien que dans la période post-CFM les pays réussissent à répondre avec assez d'aisance au butoir des affaires intérieures, tout comme au stimulus infrastructurel de la Chine, ce qui redonne vie à la demande de produits, la vision à court terme est moins rose. La Banque mondiale dans son rapport d'octobre 2015 de Africa's Pulse s'attend à ce que la croissance du PIB de l'ASS baisse de 4,6 % en 2014 à environ 3,7 % en 2015, un nouveau creux depuis 2009.

La Banque soutient que le développement mondial (y compris du pétrole et des autres marchandises qui maintiennent des prix bas, et une activité économique plus faible tant en Europe que dans les marchés émergents, particulièrement en Chine, de même que des conditions mondiales de prêt plus serrées et peut-être du plus haut taux d'intérêts aux États-Unis), doublé des défis locaux africains (manque continu d'approvisionnement en électricité, économie trop dépendante de l'exportation d'une ressource unique, détérioration du commerce et déséquilibre externe, de même que des mesures fiscales surtout dans les pays exportateurs de pétrole) cause cette tendance.

Vu la contribution assez importante du Nigéria, de l'Afrique du Sud et de l'Angola à la production de l'ASS (ces trois économies principales représentaient, en 2014, 62 % du PIB de l'ASS), la conséquence de leur expansion ralentie pèse à court terme sur toute la région. Le Nigéria devrait enregistrer une croissance économique de 4 %, l'Angola, 3,5 % et l'Afrique du Sud, à peine 1,4 %, selon le FMI (avec l'Afrique du Sud encore dernière de dix joueurs en ASS).

Par conséquent, les diverses performances au niveau des pays sont de plus en plus visibles, surtout entre les économies riches ou pauvres en ressources. La Banque mondiale souligne certaines économies à bas revenus qui montrent une trajectoire de croissance résistante, surtout celles qui investissent largement dans les infrastructures (énergie et transports), et où l'indice de dépense à la consommation est en train de devenir un important facteur de croissance. On s'attend à ce que la Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, le Mozambique, le Rwanda et la Tanzanie dépassent tous 7 % de 2015 à 2017. Contrairement aux trois principales économies de l'ASS en dimension, les cinq plus performantes en croissance constituent un maigre 9,5 % de la production de l'ASS.

Dans une perspective mondiale assombrie par l'incertitude, et avec les risques imminents et la vulnérabilité macroéconomique à travers le continent – comme la détérioration du commerce et les déficits fiscaux, l'augmentation de la dette nationale et la dépréciation des devises – les exportateurs de ressources nettes africaines en particulier devront réévaluer à la hausse leurs modèles d'affaires souvent dépendants de la ressource et examiner de nouvelles propositions. Et ce particulièrement pour les prix toujours bas des petites marchandises, la faible demande de marchandises clés, et la lente croissance mondiale dans un avenir rapproché.

Cela demande divers compromis de la part des législateurs africains afin d'équilibrer la réponse à court terme et les chocs négatifs du développement économique à long terme et la poursuite de la diversification. Il faudra donc de plus en plus que les pays se différencient de leurs pairs en mettant en valeur les particularités et les attraits de leurs bonnes mesures gouvernementales, plutôt que de reposer exagérément sur la simple extraction de leurs matières premières.

 

 

 

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