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Vol.2 janvier 2012
Qui aime bien châtie bien ?

Alors que de nos jours, la plupart des parents choient tant qu'ils peuvent leur progéniture, un père qui affirme critiquer et battre ses enfants pour leur bien fait la Une de la presse. Xiao Baiyou, homme d'affaires hongkongais de 47 ans dévoile sa vision de l'éducation dans « Voilà comment ils se retrouvent à l'université de Pékin ». Un livre qui a créé la polémique dès sa parution en juin dernier.

Xiao, surnommé le Papa loup, estime avoir réussi son éducation. La preuve ? Trois de ses quatre enfants ont été admis à l'université de Pékin, l'une de plus prestigieuses de l'Empire du milieu. Pour ce père intraitable, le principe numéro 1 de l'éducation provient de la culture traditionnelle chinoise : des parents qui règnent en maître au sein du foyer, et des enfants intégralement soumis à des règles strictes.

Avant d'entrer à la fac, ses enfants n'avaient pas le droit de se faire des copains, de participer à des activités extrascolaires ou encore de découcher. Même une simple visite chez un camarade de classe impliquait une procédure ubuesque : copie du carnet de note du petit camarade, nom et téléphone des parents, motif de la visite et heure de retour. Air conditionné dans la chambre, argent de poche, goûter, boissons gazeuses… Autant de choses strictement interdites. Alors ne parlons même pas de la télévision, ou d'internet !

Ceux qui applaudissent aux méthodes de Xiao estiment que la sévérité constitue le meilleur outil pour mener les enfants vers la réussite et leur inculquer le respect des règles. Dans l'autre camp, on crie à la négation des choix et des sentiments de l'enfant, autant de cicatrices qui ne sont pas près de se refermer

POUR:

Lu Kaisheng

Commentateur télé

Je soutiens Xiao à 100%. En Chine, il n'y a pas assez de Papas loups !  Il ne frappe pas ses enfants pour le plaisir, mais en fonction de règles connues des enfants. Un peu comme les lois pour un pays. Si on ne les respecte pas, l'Etat nous punit. C'est pareil à la maison. Si tout le monde apprenait à respecter des règles pendant son enfance, notre société ne serait constituée que de citoyens respectueux des lois et de leur parole.

Stimuler les enfants en les chérissant, ça ne marche pas pour tout le monde, ni dans toutes les familles. Je pense que les parents ne devraient pas autoriser leurs enfants à faire ce qu'ils veulent. Une discipline stricte fera des enfants bien élevés, et plus tard, des citoyens responsables.

 

Qin Shiyue

Ecrivain

Je trouve raisonnable d'être un parent strict, et même de battre ses enfants si les circonstances l'exigent.

Punir selon des règles préétablies ne doit pas être considéré comme de la violence domestique. Les règles de ce Papa loup peuvent paraître sévères, mais elles aident les enfants à développer de bonnes habitudes de vie et d'apprentissage : se soumettre à un horaire régulier de travail et de repos, et être organisé. Grâce à cela, ses enfants sauront respecter les règles et les lois, et sauront qu'en cas de désobéissance, c'est la punition.

On peut dire que Xiao a réussi, puisque trois de ses enfants sont entrés dans l'une des meilleures universités de Chine. Impossible de savoir s'ils réussiront leurs études, mais ils sont sans doute des étudiants obéissants, bien élevés, et seront plus tard des employés modèles qui respectent les règles et les lois, et se comportent bien. Tout cela grâce à l'éducation de leur père.

 

Liang Min

Maman d'un élève de primaire à Beijing

L'éducation à la Xiao porte ses fruits, et inspire les autres parents.

Aujourd'hui, la plupart des familles n'a qu'un enfant et le traite donc comme un petit Empereur. Ils ne font que le gâter, ce qui le rend arrogant, paresseux et irrespectueux. Ce Papa loup réussit, lui. Les punitions sont parfois obligatoires pour que l'enfant développe de bonnes habitudes. Des sanctions appropriées sont nécessaires pour élever un enfant. Un enfant roi est complètement inapte à la vie sociale, et ne pourra s'adapter à la société.

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