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Vol.3 juillet 2013
La suspension des applications taxi mobile

Les applications pour trouver des taxis, comme Didi Taxi, gagnent en popularité dans les grandes villes de Chine. Très pratiques, elles permettent de mettre en relation les chauffeurs de taxis avec les clients.

Quelques clics sur un smartphone permettent de trouver un taxi aux heures de pointe et d'éviter une longue attente au bord de la route. Lorsqu'un passager sélectionne « appeler un taxi maintenant » sur l'application, les taxis des environs qui ont téléchargé la même application reçoivent l'appel et peuvent se rendre rapidement au point de rendez-vous. Il est aussi possible de proposer un pourboire, allant généralement de 5 à 30 yuans (0,81 à 4,9 dollars), pour trouver un taxi plus rapidement.

L'incroyable popularité de ces applications reflète les difficultés rencontrées par de nombreuses personnes pour trouver un taxi. Selon le Livre Bleu de la fonction publique, publié par l'Académie des Sciences sociales de Chine en 2012, environ 53 % des personnes cherchant un taxi dans les grandes villes en Chine doivent attendre plus de 10 minutes, alors que certains chauffeurs passent jusqu'à 40 % de leur temps sans passager.

Cependant, l'application a été récemment suspendue par les autorités dans certaines villes. Le 22 mai, la Commission des transports de la municipalité de Shenzhen a demandé l'arrêt de ces applications, affirmant qu'elles risquaient de dérégler la supervision des autorités. Plus tard, les autorités des transports à Beijing et Wuhan en ont également interdit l'utilisation.

Le mouvement a suscité un débat animé parmi le public. Les partisans sont d'accord avec les autorités des transports et soulignent les dangers potentiels de l'utilisation de ces applications. Cependant, d'autres soutiennent que les applications mobiles améliorent l'efficacité des services, au bénéfice des chauffeurs de taxi et des passagers. Ils estiment que le gouvernement ne devrait pas s'immiscer dans des affaires qui dépendent du marché.

Pour

Wang Bin

Chinavalue.net

Je pense que l'application devrait être suspendue pour les raisons suivantes :

Tout d'abord, un taxi est une sorte de service public, la marchandisation excessive du secteur réduira son efficacité. Proposer des pourboires aux chauffeurs afin d'obtenir un service plus rapide va perturber le marché. Ceux qui ne possèdent pas de smartphones ou ne proposent pas de pourboires attendront plus longtemps. Les riches ne devraient pas monopoliser les ressources publiques. Par exemple, trop de voitures sur les routes publiques congestionnent le trafic, au détriment de ceux qui voyagent en transports en commun. Si les taxis sont disponibles uniquement aux plus offrants, les intérêts de la majorité seront compromis à long terme.

Deuxièmement, l'utilisation d'une application mobile défavorise ceux qui n'y ont pas accès, comme les personnes âgées et ceux qui n'ont pas de smartphones.

Troisièmement, ces applications présentent des risques de sécurité. Les règles de circulation interdisent aux automobilistes d'utiliser les téléphones au volant. Les chauffeurs de taxi n'utiliseront certainement pas l'application, uniquement lorsqu'ils sont à l'arrêt.

Je ne pense pas que ces applications mobiles sont nécessaires. La technologie améliore nos vies, mais nous ne devrions pas applaudir chaque nouvelle création technologique. Héler un taxi nécessite parfois de la patience, mais ne devrait pas être compliqué par les nouvelles technologies. Les applications permettent à un petit groupe de monopoliser les ressources du service public, au détriment de la justice sociale. Il y a tout lieu d'interdire ces applications.

Pour

Yu Li

Employé de la Commission des transports de Shenzhen

La Commission a suspendu l'utilisation de ces applications pour trois raisons.

Tout d'abord, les passagers sont tenus de donner des pourboires lors de l'utilisation de l'application. Même si cela peut améliorer l'efficacité du service, cette pratique va à l'encontre des règlements qui stipulent que les chauffeurs de taxi et les passagers ne doivent pas négocier sur les prix.

Deuxièmement, il est impossible de vérifier l'identité des chauffeurs de taxi qui téléchargent ces applications. Parfois, le passager peut en fait appeler un faux taxi.

Troisièmement, afin de répondre à l'appel d'un passager instantanément, les conducteurs doivent utiliser un téléphone portable pendant la conduite, ce qui va à l'encontre du code de la route et peut conduire à des accidents de la circulation.

Toutefois, l'autorité des transports encourage l'utilisation d'applications conformes aux normes requises.

Pour

Zhu Hong

Avocat

La plupart de ces applications sont téléchargées par les chauffeurs de taxi. Bien que les informations concernant le permis de conduire, l'immatriculation du véhicule ou le numéro de la plaque d'immatriculation soient obligatoires, il est encore difficile d'en garantir l'authenticité. Les développeurs n'ont aucun lien avec les compagnies de taxi, et ne peuvent pas vérifier les informations d'enregistrement. Cela signifie que les conducteurs qui offrent des services illégaux peuvent également utiliser ces applications. Pour les citoyens ordinaires qui s'en servent pour trouver un taxi, il est impossible de garantir la légalité du taxi.

 

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