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Vol.5 août 2015
Les acheteurs méritent-ils le même sort que les trafiquants d'enfants ?

Si la Chine s'est dotée de lois strictes pour empêcher le trafic d'enfants, avec des peines allant de 10 ans de prison à la peine capitale, les acheteurs d'enfants sont en revanche très peu punis. Selon la loi actuelle, la peine maximale qu'ils encourent est trois ans derrière les barreaux. En outre, ils s'en tirent souvent avec une peine réduite, et peuvent échapper aux poursuites s'ils n'ont pas maltraité l'enfant ou entravé les efforts de la police pour le retrouver.

Cependant, le gouvernement chinois cherche à présent à mettre en place des peines plus sévères pour les acheteurs. Un amendement a été soumis en juin au Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale, l'institution législative chinoise.

Le trafic d'enfants existe essentiellement en Chine rurale, notamment dans les zones pauvres du sud-ouest, où les familles attachent beaucoup d'importance au fait d'avoir une descendance masculine. L'année dernière, la police a retrouvé plus de 13 000 enfants enlevés et vendus, selon le ministère de la Sécurité publique.

Le projet de loi a provoqué une vive polémique. Ceux qui défendent une peine aussi sévère pour les acheteurs que pour les trafiquants estiment que cela permettra de stopper le phénomène, en éliminant la demande. Les autres affirment que les acheteurs ne sont pas le principal problème, et devraient être traités avec plus d'indulgence.

Pour

Zhang Fengyi

Commentateur des médias

Le trafic d'êtres humains est le pire des crimes. Il détruit des familles entières, ainsi que le futur des enfants kidnappés. Malgré la répression et la punition des trafiquants, des histoires terribles d'enfants enlevés continuent à être légion, et beaucoup d'enfants ne sont jamais retrouvés. Cela est dû en grande partie à la légèreté des peines qui attendent les acheteurs.

Une publicité sur la protection de la vie sauvage dit : « pas de commerce, pas de massacre ». Une logique similaire s'applique au trafic d'enfants. Tant qu'il y aura une demande et une perspective de profit, les trafiquants continueront à risquer leur vie pour gagner de l'argent. Cette logique a été prouvée à de multiples reprises.

Avant de commettre leur crime, la plupart des trafiquants trouvent un acheteur et négocient le prix. Ils font cela pour l'argent. Si la demande est éradiquée grâce à des peines plus lourdes pour les acheteurs, le crime sera lui aussi éliminé.

L'idée que des punitions sévères pour les acheteurs entraveront les efforts pour retrouver les enfants n'est pas une raison suffisante pour les laisser s'en tirer. En réalité, même si la punition est légère, les acheteurs cachent leur crime. Le réel problème est le manque d'un système efficace de dénonciation. Encourager et protéger ceux qui dénoncent le trafic d'enfants pourrait être une bonne solution.

Pour

Li Xiang

Beijing Times

Il devrait y avoir des peines lourdes pour les acheteurs d'enfants kidnappés. La possibilité d'être exempté de punition, qui existe dans la loi actuelle, permet aux acheteurs d'échapper à la justice.

Certains soutiennent que les personnes qui achètent des enfants le font car ils ne peuvent pas en avoir eux-mêmes. Ces personnes aiment profondément les enfants qu'ils achètent et ils prennent soin d'eux. Il est déjà très difficile pour eux de s'en séparer lorsque les enfants sont retournés à leurs parents biologiques. Les condamner à la prison serait rajouté une peine inutile à leur souffrance.

Cependant, cela ne peut être une raison pour ne pas les punir. Comme le dit Aristote : « la loi est la raison, sans la passion ». Elle ne doit pas s'embarrasser d'émotion ou de préjugés. Si la loi pardonnait aux criminels en fonction de leurs sentiments, elle perdrait de sa crédibilité comme gardien des droits légitimes des citoyens.

Le rôle de la loi est de définir précisément les crimes de trafic et d'achat d'enfants et de déterminer des punitions correspondantes. En ce qui concerne les familles sans enfants, ces questions concernent les départements des affaires civiles et les organisations sociales. Ces familles peuvent toujours adopter un enfant légalement.

Pour

Liu Wujun

Rédacteur en chef, Justice of China

L'importance de la demande est la principale raison pour laquelle le trafic d'enfants se poursuit malgré tous les efforts pour l'éliminer. Si les acheteurs s'en tirent avec des peines légères, cela ne fera qu'encourager le crime. Selon la loi actuelle, les acheteurs d'enfants kidnappés peuvent même échapper aux poursuites s'ils n'ont pas maltraité les enfants ni entravé les efforts pour les retrouver. À cause de cette indulgence, les acheteurs sont en réalité rarement punis, ce qui encourage la demande et stimule le trafic d'enfants.

En réalité, les acheteurs sont les complices des trafiquants et méritent une punition sévère. Il n'est pas logique que les premiers s'en tirent indemnes tandis que les deuxièmes sont condamnés à plusieurs années de prison.

Contre

Shi Hongju

People's Court Daily

Des peines sévères pour les acheteurs permettront sans aucun doute de limiter ce crime endémique et de réconforter les victimes dans une certaine mesure. Mais imposer la même punition aux acheteurs et aux trafiquants n'est pas raisonnable, pour au moins trois raisons.

Tout d'abord, cela va à l'encontre du principe selon lequel la punition devrait être proportionnelle à la gravité du crime, qui est un principe essentiel du système judiciaire moderne. Or le fait d'acheter un enfant n'est pas aussi grave que celui de le kidnapper.

Deuxièmement, cela rendra plus difficile la recherche des enfants kidnappés. En effet, l'enlèvement et la vente des enfants sont faits en secret. La plupart du temps, les policiers arrêtent d'abord les trafiquants, et remontent ensuite la trace jusqu'aux acheteurs pour retrouver les enfants. Il est rare que le contraire se produise et que quelqu'un signale l'achat d'un enfant kidnappé. Si l'amendement est adopté, les acheteurs se montreront plus vigilants et cacheront leur identité lorsqu'ils achètent des enfants. Par conséquent, il sera beaucoup plus difficile de retrouver les enfants, même si le trafiquant est arrêté.

Enfin, lors de la condamnation de l'acheteur, on devrait garder à l'esprit la pratique courante de l'adoption - même illégale. Certains parents, incapables d'élever leurs nouveau-nés, les confient à des proches. La famille adoptive paie volontairement pour ces enfants. En outre, beaucoup de familles riches souhaitent adopter un enfant par souci de charité. Ces adoptions sont basées sur un accord mutuel qui ne fait de tort à personne. Si la loi impose la même peine pour le trafic d'enfants et pour ce type d'adoption informelle, des personnes de bonne volonté seraient punies de manière indue.

Contre

Tang Wei

Commentateur des médias

L'enlèvement et le trafic d'enfants est un problème social très complexe. Les croyances traditionnelles profondément ancrées selon lesquelles les parents doivent avoir une descendance masculine pour s'occuper d'eux dans leur vieillesse, combinées à l'incapacité biologique de certains couples à avoir un enfant, alimentent la demande en enfants kidnappés.

Cependant, l'indulgence pénale rend plus aisée la recherche de ces enfants. Lorsque les acheteurs réalisent que leur acte était illégal, ils peuvent coopérer avec la police pour renvoyer les enfants à leurs parents biologiques, ou au moins ne pas entraver les efforts de la police. L'indulgence de la loi les dissuade de recourir à des actes criminels extrêmes.

Certains enfants, kidnappés lorsqu'ils étaient très jeunes, développent un profond attachement envers leur famille adoptive. Certains ne veulent même pas retourner chez leurs parents biologiques. Si les acheteurs sont condamnés à la prison, comment protéger le bien-être de ces enfants ? La répression du trafic d'enfants est censée protéger les enfants, et non pas accentuer leur souffrance en punissant trop sévèrement les acheteurs qui ont pris soin d'eux.

 

 

 

 

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