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Vol.1 septembre 2011
Un tout nouveau monde mobile
Une histoire orale du rapide développement de Mobile App en Afrique de l'Est
Maya Reid

 

 

 LE BOOM DU PORTABLE: La conférence pivot 25 à Nairobi 

 

Les Mobile Apps (Applications portables) font rage en Afrique de l'Est. Comme le taux de pénétration du téléphone cellulaire s'accroit, les technologues et les développeurs de logiciels dans la région se battent pour offrir les meilleurs services sur la base de la consommation croissante. Le cœur de cette activité est Nairobi. Mais Dar Es Salaam et Kampala en Ouganda ne sont pas loin derrière.

À Nairobi, en juin, Pivot 25 a montré de quoi il s'agissait. Vingt-cinq startups de téléphonie mobile ont lancé leurs idées en l'air. Les trois finalistes – Taha Jiwaji, Edwin Seno et Ernest Mwebaze – ont discuté de leur expérience avec un organisateur de la compétition, Erik Hersman.

Jiwaji, 25 ans, a conçu Bongo Live, un service de publicité SMS, premier du genre en Tanzanie. Seno, 26 ans, du Kenya, a développé une application de comptabilité pour le milieu de l'économie informelle. Mwebaze, 32 ans, postulant ougandais d'un PhD, a construit un appareil permettant de suivre les maladies agricoles afin d'aider les cultivateurs de manioc.

Les débuts

Erik Hersman : Pourquoi le Kenya, pourquoi Nairobi ?

Taha Jiwaji : Je suis de Tanzanie, mais j'ai fréquenté l'université aux États-Unis. J'ai étudié l'ingénierie informatique, puis j'ai vu l'industrie des télécommunications se développer en Tanzanie et j'ai pensé que c'est là que je voulais être.

Erik Hersman : Beaucoup de jeunes obtiennent un diplôme en sciences informatiques. Ils ne sont peut-être pas compétents en affaires mais ils construisent des applications et des services. Ils voient le succès des autres et se disent : « Je ne veux pas travailler pour d'autres mais pour moi-même », et ils se lancent.

Edwin Seno : J'ai travaillé pour une des plus grandes entreprises du Kenya dans le domaine avant de me décider à lancer ma propre entreprise nommée Outside The Box Africa (OTB Africa Ltd.). Nous développons des solutions « indigènes », appliquées au marché africain.

Ernest Mwebaze : Nous sommes un groupe de PhD ougandais qui travaillons dans le domaine de l'intelligence artificielle. Le développement normal des applications SMS est relativement facile, mais intégrer les techniques informatiques dans une application pour téléphone, voilà ce qui requiert du génie. Et c'est ce que nous trouvons intéressant.

Erik Hersman : Il suffit de voir comment ces idées brillent au-delà de la frontière du Kenya vers l'Afrique de l'Est et le monde, un nid d'innovation technique mondial.

Pivot 25, juin 2011

Erik Hersman : À la compétition Pivot 25, plus de cent participants de Tanzanie, du Kenya, du Rwanda et d'Ouganda ont soumis leurs idées à une équipe de 300 juges.

Taha Jiwaji : J'ai soumis mon projet en ligne. J'avais commencé à développer Bongo Live quand j'étais aux États-Unis, une application qui fonctionne avec SMS, déjà très populaire en Tanzanie en tant que moyen de communication et publicité pour les affaires. Maintenant nous cherchons à développer d'autres applications pour MSM.

Edwin Seno : Nous cherchions à fournir une tenue de livres pratiques aux commerçants à petite échelle– vendeurs de légumes dans la rue, de vêtements usagés, ou artisans qui créent des objets métalliques à vendre. Voilà comment est venue l'idée de Jamobi. Ces petits commerçants n'ont pas accès à l'ordinateur, mais ils ont un téléphone cellulaire.

Ernest Mwebaze : Utiliser les techniques d'un ordinateur pour voir et photographier avec un téléphone les feuilles du manioc afin de déterminer si le plant est malade ou non peut remplacer toute une équipe d'experts déployés dans le pays et permet d'utiliser leurs connaissances pour remplir des statistiques, combien de plants sont malades, la gravité de leur état, dans quelles régions du pays. Traditionnellement, les autorités regardaient ces données et émettaient des suggestions quatre ou cinq mois plus tard. C'est inefficace. Si le téléphone peut poser un diagnostic, l'expert n'est plus nécessaire. Une personne dans le champ peut faire le sondage, et les décisions peuvent être prises immédiatement.

 

Tout juste sorti de l'école

Edwin Seno : Beaucoup de jeunes diplômés pensent que la plateforme du développement « mobile » représente le meilleur potentiel de l'Afrique. Il y a beaucoup plus de téléphones portables que d'ordinateurs en Afrique.

Taha Jiwaji : En Afrique, tout le monde a un cellulaire. Si vous êtes ingénieur ou avez une formation technique, il vous en faut peu pour entrer dans le développement d'applications. Il n'y a pas de conditions requises sauf votre cerveau et un ordinateur.

Ernest Mwebaze : Les appareils de téléphone deviennent de plus en plus sophistiqués. On peut déjà faire un tas de choses avec un cellulaire. Les gens essaient de se placer les pieds tandis qu'il est encore temps.

Edwin Seno : C'est une bonne chose, qui montre l'avènement d'une génération ambitieuse. Si les jeunes peuvent tirer avantage du portable, on verra beaucoup d'innovations venir de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique entière.

 

Création d'une communauté technique

Erik Hersman : En Afrique de l'Est, il y a des communautés qui travaillent ensemble et même s'il y a de la compétition, les gens ne se coupent pas l'herbe sous le pied mutuellement.

Edwin Seno : La communauté technique à Nairobi est pleine de vie présentement. Il y a quelque temps on ne pouvait trouver un seul investisseur intéressé à la technologie. Mais aujourd'hui on a la preuve que la technologie peut fonctionner vraiment en Afrique, et plusieurs investisseurs veulent entrer dans ce secteur.

Ernest Mwebaze : Nairobi est vraiment vibrante, surtout pour les applications mobiles. À Kampala, il y en a mais pas aussi concentrées qu'à Nairobi. Mais je pense que la croissance existe car beaucoup de petites entreprises se sont implantées à Kampala, autour de la puissance du mobile. Alors je crois que ça avance.

Erik Hersman : Je suis impliqué dans iHub à Nairobi, fondé il y a seulement un an – une sorte d'endroit pour les nouvelles idées et choses de la communauté locale qui est vite devenu le cœur de tout ce qui se passe là. Je crois que la technologie a un foyer, et un endroit où travailler.

Taha Jiwaji : J'aimerais voir davantage de collaboration. Il n'y a pas ce genre de communauté technique en Tanzanie. Nous essayons de l'implanter. Ce n'est pas désorganisé mais isolé. Les gens font leurs petites affaires. Il faut amener les gens ensemble et voir où ils peuvent travailler ensemble, partager nos expériences et tout ce qu'il y a de bon.

Edwin Seno : Je pense que tous ces succès que nous voyons autour de nous dans le secteur de la technologie sont très encourageants. Autour du globe, il y a une convergence entre le cellulaire et le PC. Et je pense que tout va devenir mobile. Les possibilités sont illimitées.

Cet article fait partie d'une série sur le développement des applications mobiles.

 

 

 

 

 

 

 

Double Take
 
Science and Technology
-Brave New Mobile World
-Vaccine Vexes
-Lost at Sea
-Sandy Times
 
Spotlight
-A Chinese Kungfu Master in Africa
-The Good Samaritans
-Artist Yang Yan
-Prudence Sinkala

 

 

 

 

 
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