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Vol.2 mai 2012
Pénurie de morphine
par Maya Reid

 

 

Le Nigeria a besoin de morphine. D'après le GAPRI (Global Access to Pain Relief Initiative), seulement 1 kg de cet antalgique a été importé depuis 2007, de quoi fournir 216 personnes dans un pays qui compte 155 millions d'habitants. Les médecins utilisent à la place de plus faibles analgésiques comme le Tramadol, qui n'est pas très adapté pour les maladies graves.

En mars, le Nigeria a signé un accord avec le GAPRI (branche de l'Union internationale contre le cancer, qui a son siège en Suisse) pour l'importation de 26 kg de morphine. Cette commande doit arriver ce mois-ci à Lagos, capitale du pays. « [C'est] une solution de dépannage pour reconstituer les stocks de narcotique du pays », explique Tunji Odelola, en charge de la collaboration Nigeria-CAPRI au ministère fédéral de la Santé.

Ce partenariat est une aubaine pour la médecine nigériane, mais l'histoire n'est pas nouvelle. Elle remonte aux années 1980, quand le pays connaissait des problèmes de trafic de drogue. « Le pays était à l'époque dirigé par les militaires », rappelle le Dr. Simbo Amanor-Baodu. « Ils ne connaissaient rien à la gestion de la douleur et avaient décrété un embargo total sur les narcotiques entrant dans le pays. » En tant qu'anesthésiste et membre du comité national nigérian sur les opioïdes, Amanor-Baodu a été pendant des décennies le témoin des problèmes qui minaient les soins palliatifs. Elle a également contribué à la création de la Société nigériane pour l'étude de la douleur (Society for the Study of Pain, Nigeria ou SSPN).

La SSPN a été créée en 1998, dans le but de réhabiliter ce que Amanor-Baodu appelle un « manque de compréhension du public ». En 2001, explique-t-elle, le ministère fédéral de la Santé a finalement acheté de la morphine et d'autres opioïdes sous la pression des anesthésistes. Mais les médicaments ne sont jamais parvenus aux malades du cancer et du VIH nigérians, et encore moins aux salles d'opération des hôpitaux. « Ils sont restés sur les étagères », explique Amanor-Baodu, « simplement parce que le corps médical avait oublié comment on devait prescrire les opioïdes. »

Odelola confirme : « Les problèmes entourant le contrôle et la disponibilité des narcotiques ont conduit à baisser le taux de prescription », dit-il à propos des hésitations concernant la morphine lors de la dernière décennie. « [Les professionnels de la santé] n'ont pas les connaissances nécessaires concernant la douleur, un problème aux caractéristiques complexes. Nous travaillons à une campagne de sensibilisation pour informer médecins de la disponibilité et des risques relativement faibles de l'utilisation des [opioïdes] pour les malades chroniques, si cela est effectué correctement. »

L'aide apportée par le GAPRI comprendra des programmes de formation concernant les risques de douleur de comorbidité pour les patients, ce qui, selon Odelola et Amanor-Baodu n'est pas bien compris par un grand nombre de fournisseurs de soins de santé. « Nous avons des patients qui ont des maladies affectant leur vie à qui les médecins fournissent des soins symptomatiques sans prendre la peine de définir quels devraient être ces soins », explique Amanor-Baodu.

Il n'est pas encore certain que ces patients bénéficieront d'un meilleur accès direct à la morphine. Le GAPRI travaille avec des hôpitaux, des hospices et des centres de soins palliatifs dans tout le pays pour rationaliser les homologations de manière à ces que les commandes de médicaments puissent être effectuées rapidement, explique Odelola. Mais les réserves sont stockées dans un lieu unique, l'entrepôt médical fédéral à Lagos. Amanor-Baodu estime que cette centralisation pose des problèmes

« Les pharmaciens sont les seuls qui nous disent qu'il faut décentraliser », explique-t-elle. Il faut parfois des jours pour atteindre Lagos depuis certaines régions reculées du pays, même en prenant l'avion. Avant de partir, dit-elle, « le patient doit prendre ses papiers avec lui et les présenter au ministère de la Santé de l'État où il habite, et le pharmacien en chef de cet État doit approuver ces documents, sans quoi il ne peut pas acheter d'opioïdes. C'est seulement en passant par ces procédures qu'il peut se rendre à Lagos. » Encore plus de bureaucratie l'attend à la capitale. Le temps qu'il obtienne ses médicaments, « il peut avoir attrapé la tuberculose ou pire. C'est injuste. »

Amanor-Baodu voudrait voir le problème des soins palliatifs du pays résolus par le financement et l'assistance technique du GAPRI. « Le pays l'a adopté et marche avec lui. Nous avons un peu d'argent, même s'il vient de l'étranger », s'amuse-t-elle. « Mais cet argent peut être utilisé pour le bien de l'humanité. »

Brèves scientifiques

- L'administration océanique chinoise a rendu publique les données réalisées par un de ses satellites. Le satellite de surveillance océanique Haiyang-2 contrôle les conditions maritimes et les phénomènes climatiques extrêmes depuis août 2011. On espère que ces données pourront servir aux personnes intéressées par la recherche océanique et par la prévention des catastrophes.

- Des plans sont en cours pour la construction d'un observatoire astronomique international au Tibet en Chine. Le lieu précis reste inconnu, mais l'astronome Yao Yongqiang, de l'Académie chinoise des sciences, estime qu'il pourrait être construit dans la préfecture de Ngari de la région autonome, où l'altitude atteint 5 100 mètres et où les nuages sont rares. La recherche portera sur la formation des étoiles, les explosions de rayons gamma et autres phénomènes astronomiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Science and Technology
-The Morphine Drought
-Halos of Plastic
-The Probability Game
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-Embracing Her Belly
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