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Vol.3 mars 2013
Une cartographie du génome humain
Les scientifiques et le génome
Tang Yuankai

» Un agriculteur kenyan a récemment inventé un dispositif contre la contamination du maïs par l'aflatoxine. L'aflatoxine est une substance chimique toxique pour les humains, produite par des champignons responsables de centaines de morts au Kenya. L'invention est un dispositif tubulaire simple qui réduit la température et l'humidité du maïs emballé, pour empêcher les bactéries de se développer.

Le 14 avril 2003, des scientifiques de Chine, des États-Unis, du Japon, d'Allemagne, de France et de Grande-Bretagne annonçaient avoir terminé le séquençage du génome humain, marquant ainsi la fin du Projet de génome humain (PGH), commencé en 1990. Yang Huanming, de l'Académie chinoise des sciences (CAS) et président du département de Shenzhen de l'Institut de génomique de Beijing (BGI), était le chef du groupe d'experts chinois, lequel a joué un rôle essentiel dans ces travaux de recherche jusqu'en août 2001.

Si chaque segment du génome humain, carte polymorphique la plus complète au monde, se composent de 23 paires de chromosomes et d'environ 3 milliards de paires de bases d'ADN, les différences y sont en fait courantes.

Le polymorphisme génétique correspond aux différences génétiques entre chaque personne. Si 99 % de la structure génétique est identique le 1 % restant détermine la résistance aux maladies et la réaction à la médecine et à l'environnement.

L'ADN, qui porte l'information génétique, est le gène qui détermine la taille, la couleur de peau ou encore la résistance aux maladies d'une personne, alors que le génome désigne l'ensemble des gènes d'un organisme. Les êtres humains ont un seul génome, composé de 50 000 à 100 000 gènes.

Le PGH vise à étudier les gènes par séquençage, pour les localiser sur le chromosome et déterminer la fonction des protéines produites, permettant ainsi aux humains de s'observer à l'échelle moléculaire.

« Les scientifiques pensent généralement qu'il n'existe qu'une différence de 0,1 % entre les gènes de deux personnes », déclare ce dernier. « Cependant, nous avons récemment découvert plus de 10 millions de variantes génétiques, dont 8 millions auparavant inconnues. »

Au forum Euroscience de Dublin en juillet 2012, M.Yang a souligné dans son discours intitulé La génomique au siècle de la biologie que le séquençage des gènes comprendrait plus d'espèces et passera de la recherche fondamentale à l'application médicale, base de la médecine personnalisée du futur.

Les scientifiques s'accordent à penser que le cancer est un problème d'ordre génétique. Parmi les quelques 100 000 gènes présents dans chaque cellule humaine, on trouve le proto-oncogène, responsable de la maladie, et l'oncogène récessif qui peut l'empêcher. Un équilibre entre les deux gènes assure la santé, mais des facteurs cancérigènes peuvent entraîner la transformation du proto-oncogène en oncogène. Lorsque le gène suppresseur de tumeur est affaibli ou disparaît, le développement d'un cancer est inévitable.

Les scientifiques expliquent que la santé humaine est également déterminée par la qualité des gènes des bactéries et des champignons dans le corps humain, qui aident au fonctionnement de l'organisme. « Les enfants nés de façon naturelle présentent une immunité plus forte que ceux nés par césarienne, en raison de l'inoculation de bactéries saines » a souligné M. Yang.

Lui et ses pairs ont récemment terminé le séquençage des gènes de plusieurs animaux d'élevage et d'espèces végétales, dont le riz, les pandas, les poulets et les porcs, prenant ainsi place dans le peloton de tête de la recherche scientifique mondiale. « La génomique a fait avancer nos connaissances sur la vie en l'espace de quelques années seulement et représente une méthode de recherche de pointe », a conclu ce dernier.

 

 

 

 

 

 

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