Des chercheurs américains ont publié les résultats prometteurs d'un vaccin contre le paludisme expérimental produit par Sanaria. Les essais, menée par l'United States National Institute of Health et l'US Navy entre octobre 2011 et octobre 2012, ont porté sur 40 volontaires sains adultes. Six des volontaires ont reçu cinq grandes doses de vaccin et aucun n'a été infecté après avoir été piqué par les moustiques porteurs de la souche de malaria à partir de laquelle le vaccin a été produit. Malheureusement, l'administration de doses plus faibles du vaccin n'a pas donné le même résultat. Trois des neuf personnes s'étant vu administrer seulement quatre doses de vaccin ont été infectées après avoir été piquées et les taux d'infection étaient encore plus élevés pour les autres groupes qui ont reçu des doses plus faibles de vaccin. Onze membres du groupe de contrôle de douze personnes (qui n'ont reçu aucun vaccin) ont été infectés après avoir été piqués.
La communauté scientifique célèbre cette avancée majeure dans la lutte contre le paludisme, tout en avertissant qu'avec les dépenses et les ressources impliquées en ce moment dans la production et l'administration du vaccin, il est impossible de l'utiliser sur une grande échelle. Pour que le vaccin soit efficace à 100 % il faut administrer cinq doses en intraveineuse. Cela nécessite un environnement stérile pour diminuer le risque d'infection et l'aide de professionnels de santé hautement qualifiés.
La production du vaccin dans les quantités requises pour immuniser les populations à risque est également compliquée. Pour créer le vaccin, l'équipe de Sanaria a élevé des moustiques dans des conditions stériles, puis les a nourri de sang infecté par le paludisme. L'extraction des sporozoïtes sur les moustiques infectés a été réalisée par des techniciens qualifiés qui ont effectué des centaines de micro-opérations pour enlever les glandes salivaires des moustiques infectés. Les sporozoïtes ont ensuite été congelés et manipulés pour produire le vaccin.
Le paludisme est un parasite et passe donc par différentes phases de développement après avoir infecté son hôte. Cela complique la création d'un vaccin contre le paludisme, à la différence des vaccins contre les infections virales ou bactériennes, car les scientifiques doivent décider quels seront les parasites à introduire dans le corps comme sporozoïtes. En créant un vaccin qui immunise contre une certaine phase de la maladie, les scientifiques ont veillé à ce que les receveurs du vaccin aient une réponse immunitaire qui combatte et éradique le parasite avant qu'il ne puisse passer à la prochaine étape de son développement.
Si ce premier essai a montré que le vaccin, administré à forte dose, était sûr et efficace, des essais complémentaires sont prévus plus tard cette année en Tanzanie et au Mali. Ces essais visent à évaluer combien de temps et dans quelle mesure le vaccin protège contre l'infection du paludisme dans les régions où les participants aux essais risquent de contracter la maladie.
En raison de la complexité de la production du vaccin, il sera probablement seulement disponible pour des groupes très limités jusqu'à ce que ses coûts de production soient réduits. À l'heure actuelle il devrait être disponible pour les militaires et les touristes fortunés qui envisagent de passer du temps dans les régions où le paludisme sévit.
Culture et société
Bouchée techno
» La start-up chinoise inWatch sort sa « inWatch One », une smartwatch avec accès GSM qui permet aux utilisateurs d'accéder aux réseaux mobiles. La montre, qui utilise une version personnalisée du système d'exploitation Android, dispose d'un écran tactile, un appareil photo intégré, le Bluetooth et peut être activé par la voix. Le nombre d'applications actuellement disponibles pour la SmartWatch est limité mais devrait augmenter. Elle comprend des fonctions de téléphone, de musique, d'appareil photo et de messagerie instantanée. La société a également ouvert un App Store pour encourager les développeurs à créer de nouvelles applications. |